Il existe, enfin, une dernière catégorie de moraliste de l'art, ceux qui pensent que l’œuvre d'art véritable constitue un absolu, soustrait aux influences superficielles de l'époque . Pour eux, il convient de distinguer entre la production courante des œuvres de série, au niveau de la société, et le surgissement sporadique des chefs-d’œuvre, qui se situent hors du temps et de l'espace, dans le domaine immuable, éternel, de la pure Beauté, univers mystérieux où Phidias est contemporain de Raphaël et Chagall de Giotto.