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Citations sur Aventures au coeur de la mémoire (38)

Dans un monde où le nombre de livres était extrêmement limité, la mémoire était sacro-sainte. Il suffit pour s’en rendre compte de consulter l’Histoire naturelle de Pline l’Ancien, une encyclopédie du Ier siècle de notre ère qui recense toutes les choses extraordinaires et utiles pour impressionner les copains dans le monde antique – y compris les souvenirs les plus exceptionnels de l’histoire humaine de l’époque.
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« Ce sont quelques trucs que je dois dégoter en ville avant de monter dans le nord de l’État chez un copain qui fait une fête ce soir », précisa-t-il d’un air malicieux.
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Les tâches pour lesquelles nous dépendons si souvent de nos souvenirs n’existaient tout simplement pas dans l’environnement dans lequel le cerveau humain a évolué. Nos ancêtres n’avaient pas besoin de se souvenir de numéros de téléphone, de retenir mot pour mot les ordres de leurs supérieurs, de répondre à des QCM d’histoire ou (puisqu’ils vivaient en groupes relativement restreints et stables) d’enregistrer les noms de dizaines d’inconnus dans les soirées.
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Comme la vue, la parole, la marche en position verticale et toutes nos autres facultés biologiques, nos mémoires ont évolué, par le processus de sélection naturelle, dans un environnement qui était très différent de celui dans lequel nous vivons aujourd’hui.
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Ce qui relie ce moi d’autrefois au moi du présent, ce qui me permet de rester dans l’illusion qu’il y a continuité d’un moi unique, d’instant en instant, d’année en année, c’est une chose relativement stable, qui évolue graduellement, au cœur même de mon être. Et cet élément de continuité – appelons-le l’« âme », l’« ego », le « produit émergent du réseau neuronal » ou comme vous voulez – repose entièrement sur la mémoire.
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Dans la petite enfance nous manquons aussi de grilles de lecture pour interpréter le monde et établir des liens entre le présent et le passé. Sans expérience et sans l’outil essentiel de structuration des concepts qu’est le langage, les petits enfants n’ont pas la capacité d’ancrer leurs souvenirs dans des réseaux de données signifiantes qui leur permettraient d’y accéder plus tard.
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Pour Freud, l’amnésie infantile était une conséquence de la répression des fantasmes hypersexualisés de la petite enfance devenus source de honte à partir de la puberté. Je ne suis pas certain que beaucoup de psychologues souscrivent encore à cette interprétation. L’explication la plus probable du phénomène de l’oubli des deux ou trois premières années de la vie est que le cerveau mûrit et se transforme très rapidement pendant cette période : de nouvelles connexions neuronales s’y forment sans arrêt et les connexions inutilisées sont élaguées.
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Le sommeil, pensent les scientifiques, joue un rôle essentiel pour ce qui est de consolider nos souvenirs et de leur donner une signification. Après avoir passé une heure à découvrir un labyrinthe, les rats refont apparemment ce travail en dormant : ils ont les mêmes schémas d’activation neuronale quand ils ont les yeux fermés que lorsqu’ils découvraient le labyrinthe au cours de l’exercice.
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L’hippocampe participe à leur formation initiale, puis ils sont placés en stockage à long terme dans le néocortex. Ils s’enracinent peu à peu dans un réseau de connexions corticales qui leur permet d’exister indépendamment de l’hippocampe. Ils sont consolidés, au fil du temps, chaque fois qu’ils sont revisités et revalidés, et ainsi de mieux en mieux protégés contre l'annihilation
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« Quand nous sommes jeunes, nous pouvons avoir une expérience totalement nouvelle, subjective ou objective, à chaque heure de la journée. Notre capacité d’attention est indéfectible, notre faculté à retenir les choses est immense et les souvenirs que nous conservons de cette époque, comme les souvenirs de journées consacrées à des voyages rapides et intéressants, sont par nature complexes, multiples et durables. Mais à mesure que les années passent et transforment une partie de ces expériences en routines auxquelles nous prêtons de moins en moins attention, les jours et les semaines s’aplanissent dans notre souvenir en unités vides de tout contenu, les années elles-mêmes perdent leur substance et s’effondrent. »
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