- Avant ISRAËL, il y avait le Mandat Britannique en Palestine, pas un Etat Palestinien.
- Avant le Mandat Britannique en Palestine, il y avait l'Empire Ottoman Turc et Musulman, pas un État Palestinien.
- Avant l'Empire Ottoman, il y avait l'État Islamique des Mamelouks d' ÉGYPTE, pas un État Palestinien.
- Avant l'État Islamique des Mamelouks d'ÉGYPTE, il y avait l'Empire Ayyoubide Arabo-Kurde, pas un État Palestinien.
- Avant l'Empire Ayyoubide, il y avait le Royaume de Jérusalem Franc et Chrétien, pas un État Palestinien.
- Avant le Royaume de Jérusalem, il y avait l'Empire Omeyyade puis Fatimide, pas un État Palestinien.
- Avant l'Empire Omeyyade puis Fatimide, il y avait l'Empire Byzantin, pas un État Palestinien.
- Avant l'Empire Byzantin, il y avait l'Empire Sassanide, pas un État Palestinien.
- Avant l'Empire Sassanide, il y avait l'Empire Byzantin, pas un État Palestinien.
- Avant l'Empire Byzantin, il y avait l'Empire Romain, pas un État Palestinien.
- Avant l'Empire Romain, il y avait l' État Hasmonéen, pas un État Palestinien.
- Avant l'État Hasmonéen, il y avait l'Empire Séleucide, pas un État Palestinien.
- Avant l'Empire Séleucide, il y avait l' Empire Macédonien d'Alexandre le Grand, pas un État Palestinien.
- Avant l'Empire Macédonien, il y avait l'Empire Perse, pas un Etat Palestinien.
- Avant l'Empire Perse, il y avait l'Empire Babylonien, pas un État Palestinien.
- Avant l'Empire Babylonien, il y avait les Royaumes d'ISRAËL et de Juda, pas un État Palestinien.
- Avant les Royaumes d'ISRAËL et de Juda, il y avait le Royaume d'ISRAËL, pas un État Palestinien.
- Avant le Royaume d'ISRAËL, il y avait la théocratie des Douze Tribus d' ISRAËL, pas un État Palestinien.
- Avant la théocratie des Douze Tribus d'ISRAËL, il y avait un conglomérat de cités-royaumes Cananéens indépendants, pas un État Palestinien.
En fait, sur ce petit bout de terre, il y a à peu près tout eu, sauf un État Palestinien.
Donc, rappelez-moi comment les Sionistes ont pu
"voler" quelque chose qui n'a, en réalité, jamais existé ?
Sans remettre en doute son travail et sa compétence, je conseille très modestement l'auteur de lire l'excellent petit (mais très dense) livre de Mr Odon Lafontaine : "Le grand secret de l'islam".
Il aura une partie de la réponse de ce conflit comme de tant d'autre...
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J'ai beaucoup appris à la lecture de ce livre très bien documenté et qui permet d'étudier la guerre en cours avec une grille de lecture plus adaptée que celle fournie par les médias. Cependant j'ai été surpris par la forme de cet ouvrage même si l'auteur prend la peine d'en décrire les raisons.
Une autre critique : https://www.revue-etudes.com/critiques-de-livres/comment-la-palestine-fut-perdue-et-pourquoi-israel-n-a-pas-gagne-jean-pierre-filiu/26818
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Quarante ans de fréquentation du Moyen-Orient ont convaincu Jean-Pierre Filiu que la seule solution viable au conflit est la création d’un État palestinien au côté de l'État d’Israël. (...) le professeur à Sciences Po Paris et spécialiste de la région s'en explique dans un long retour historique qui éclaire le drame du 7 octobre 2023 en Israël et la guerre à Gaza.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Dans son dernier livre, l’historien Jean-Pierre Filiu retrace les origines du conflit et rappelle que malgré un rapport de force écrasant, la victoire ou la sécurité d’Israël ne sont pas assurées tant qu’une solution à deux Etats ne sera pas concrétisée.
Lire la critique sur le site : Liberation
Le parti pris de Jean-Pierre Filiu est de mettre en miroir deux dynamiques, celles du vainqueur et du vaincu à ce point du conflit, en dégageant à chaque fois trois facteurs jugés déterminants dans leurs sorts respectifs. La nouvelle phase du conflit israélo-palestinien, aussi dramatique qu'incertaine, ouverte le 7 octobre a permis de vérifier la pertinence des deux grilles de lecture proposées par Jean-Pierre Filiu.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Jean-Pierre Filiu signe un livre Comment la Palestine fut perdue et pourquoi Israël n’a pas gagné, très contestable. Les Israéliens seraient forcément suprémacistes, les Palestiniens, eux, des victimes, forcément des victimes.
Lire la critique sur le site : RevueTransfuge
En visite en Israël, le 18 octobre, Biden assure Netanyahou qu’il « n’est nul besoin d’être Juif pour être sioniste et je suis sioniste », un engagement public qu’il avait déjà souvent exprimé par le passé, mais qui prend les allures d’une cobelligérance en pleine offensive aérienne sur Gaza. Pour le président américain, qui met en avant la judaïté de certains de ses conseillers et de son ministre des Affaires étrangères, le terrorisme du Hamas représente le « mal absolu ». Outre une aide massive en termes de logistique et de renseignement, Biden apporte à Israël le soutien sans faille de sa diplomatie.
Begin a beau reconnaître Ben Gourion comme chef du Yichouv, il refuse le principe même du partage d’Eretz Israel que les travaillistes espèrent obtenir de Londres.
Le courant évangélique du protestantisme anglo-saxon considère la Palestine vide de sens... tant que le peuple juif n’y a pas accompli son supposé destin. Cette obsession eschatologique conforte le soutien des autorités britanniques au projet sioniste en Palestine, puis celui des États-Unis au jeune État d’Israël.
George Bush publie en 1844 'La Vallée de la vision, ou la renaissance des os secs d’Israël', un ouvrage qui marque un tournant dans la pensée restaurationniste, envisageant le retour des Juifs en Israël comme un accomplissement prophétique.
Le pluralisme de combat, déjà si caractéristique des pionniers sionistes dans leur bataille pour l’État juif, consolide depuis lors en Israël un implacable rapport de force en faveur de l’annexion rampante des territoires palestiniens.
Rencontre avec Jean-Pierre Filiu (histoire) autour de son livre Comment la Palestine fut perdue et pourquoi Israël n'a pas gagné (Seuil, 2024), animée par Emmanuel Laurentin (France culture).
Jean-Pierre Filiu est professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po (Paris). Ses travaux sur le monde arabo-musulman ont été publiés dans une quinzaine de langues. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Les Arabes, leur destin et le nôtre, et Généraux, gangsters et jihadistes (La Découverte, 2015), le Milieu des mondes. Une histoire laïque du Moyen-Orient de 395 à nos jours (Seuil, 2021; «Points Histoire», 2023) et Stupéfiant Moyen-Orient. Une histoire de drogue, de pouvoir et de société (Seuil, 2023).
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25/05/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
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