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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dan Fesperman nous entraîne d'abord à Berlin, en 1979. La jeune Helen Abell travaille pour la CIA. Comme la plupart des femmes employées par la Compagnie à cette époque, elle n'occupe pas un rang élevé, mais elle est chargée d'une mission de confiance. Elle doit veiller à ce que différents endroits, qui servent de planques ou d'étapes, soient toujours sécurisés afin de recevoir des agents en mission. Alors qu'elle visite une de ces planques, elle enregistre involontairement une conversation entre deux hommes qu'elle n'a jamais vus et qui, à ce qu'elle sache, ne devraient pas avoir la clé. Après leur départ arrive un troisième homme accompagné par une toute jeune femme. Il tente de la violer, ce qui provoque l'intervention d'Helen. Là encore, tout a été enregistré, volontairement cette fois.
En 2014, dans une ferme du Maryland, un couple de retraité est assassiné. Les policiers soupçonnent immédiatement Willard, leur fils âgé de 24 ans, mais qui a l'âge mental d'un enfant de 6 ans. Madame Shoat, Helen Abell de son non de naissance, ainsi que son mari ont reçu une décharge de plombs en pleine tête. Leur fille, Anna, qui ne réside pas avec eux, est rapidement prévenue par les policiers qui ne se posent pas plus de questions : ils tiennent le coupable.
***
Comme dans L'Écrivain public, l'auteur s'inspire abondamment de faits et de personnages réels. Dans une postface passionnante, il fait la part entre le réel et la fiction. Tout lecteur aussi ignorant que moi dans le domaine de l'espionnage sera sans doute stupéfié par ce qu'il y apprendra et curieux d'en savoir plus… Non officiel (titre original, Safe Houses) nous promène dans deux époques. Nous suivrons tantôt la mère, Helen, ses aventures européennes et sa lutte personnelle contre un violeur récidiviste (1979), tantôt la fille, Anna, ses recherches sur le sol américain avec le détective qu'elle a engagé afin d'éclaircir le meurtre de ses parents : elle ne pense pas que son frère ait été capable d'un tel acte. Dan Fesperman adjoint à Helen deux autres femmes qui travaillent elles aussi à la CIA, mais occupent des fonctions différentes tant sur les plans professionnel que hiérarchique. Il profite ainsi de ce roman pour mettre l'accent sur le rôle des femmes, la plupart du temps tâcheronnes subalternes, subissant la condescendance, voire le mépris, des hommes occupant presque toujours un poste supérieur au leur. On suivra Helen et Anna alternativement, de coup de chance en coup dur, de fidélité en trahison, d'espoir en déception, mais l'une et l'autre emplies de détermination et de courage. Si vous aimez les intrigues trépidantes, ce roman n'est pas pour vous. Si vous appréciez les suspenses bien construits, bien écrits, sans trop de coïncidences farfelues, vous devriez beaucoup aimer ce roman. Et si en plus, l'auteur vous explique que l'élément que vous aviez trouvé un peu « gros » est en fait réellement arrivé, alors là, chapeau !
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Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions le Cherche midi pour ce service presse.
Je découvre Dan Fesperman et son thriller absolument passionnant intitulé "Non Officiel." On ne pouvait trouver meilleur titre car ici on nage dans deux temporalités. La première dans la fin des années 70, 1979 pour être totalement exact, en République Fédérale Allemande. le mur de Berlin n'est bien évidemment pas encore tombé, et Berlin est le centre névralgique où se surveillent CIA américaine et KGB russe. Pourtant, il n'est point question ici du KGB mais d'une affaire interne au service à Berlin-Ouest. Helen Abell Shoat a un rôle bien précisé au sein de la puissante agence de renseignement américaine. Elle doit s'occuper des résidences , des "planques" des agents en mission. Vérifier si tout est prêt, si tout fonctionne. Un rôle peu gratifiant mais Helen espère bien progresser au sein de la CIA. En attendant, elle fait le tour des planques mais elle ne doit, en aucun cas, être présente lorsqu'il y a des agents en mission, des conversations qui pourraient être enregistrés et mettre à mal la CIA. C'est LA règle absolue et la ligne à ne pas franchir. Mais un soir alors qu'elle est à l'étage de l'une des planques, un agent de la CIA, un homme haut placé viole et tabasse une très jeune fille allemande. N'écoutant que son courage, Helen enregistre sur un bande les propos de cet infâme personnage. Révoltée par cette impunité autour de cette homme, Helen va tout tenter pour le faire exclure de la CIA. Malheureusement, c'est Helen qui est renvoyé pour insubordination et possession d'enregistrement non autorisé. La menace plane sur elle et on lui fait bien comprendre que sa vie même serait menacé, si elle ne donnait pas ces bandes hautement explosives car concernant un haut dirigeant de la CIA. Un agent doit l'emmener jusqu'à l'aéroport de Tempelhof direction les Etats-Unis. Mais sur le chemin, Helen s'échappe. Commence alors pour elle une longue plongée dans la clandestinité. On suit tout ce parcours et la paranoïa légitime d'Helen, cherchant à repérer des agents la repérant. Les années passent et Helen refuse d'abdiquer. Cette jeune fille allemande est morte dans des circonstances obscures dans un squat de Berlin ouest, quelques jours seulement après le viol qu'elle a subit en 1979. Nous sommes à présent en 2014, Helen et son mari sont propriétaires d'une ferme dans le Maryland. Ils vivent dans une retraite paisible. Malheureusement, ils sont effroyablement assassinés dans leur maison. le coupable est tout trouvé : leur fils souffrant de grave problèmes psychiques. L'enquête est close pour la police. Anna, leur fille, est persuadé de l'innocence de son frère. Les ficelles sont un peu grosses. Elle fait appel à Henry, détective privé au passé trouble. de machinations en révélations, le récit ne souffre d'aucun temps mort. Ultra efficace, "Non Officiel" s'inscrit dans la longue lignée des polars paranoïaques. On peut bien évidemment le rapprocher des thrillers de John le Carré. Cette alternance entre deux époques éloignées est judicieuse. Anna va découvrir ce qu'elle ne soupçonnait pas. le passé d'Helen. C'est vraiment une pure réussite, un page Turner diablement efficace et ce jusqu'à la toute fin du récit. Lisez Dan Fesperman et son thriller "Non officiel" qui sort le 17 novembre dans toutes les bonnes librairies.
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Alors qu'il a rédigé une dizaine de romans policiers, le journaliste américain Dan Fesperman était pratiquement inconnu chez nous avec seulement deux livres publiés.

Il faudra attendre plus de dix ans et la parution de L'Écrivain public pour le voir enfin gagner les louanges de la presse française.

Il revient avec "Non officiel" avec un roman d'espionnage, qui surfe sur deux temporalités différentes 1979 et 2014.

Le romancier nous plonge avec suffisamment de doigté et de réalisme dans cette période méconnue des années 70.

Une intrigue foisonnante qui permet à Dan Fesperman d'explorer les arcanes de la CIA , sur un angle peu connu du grand public. Il lève ici le voile sur une histoire assez incroyable qu'il restitue avec une tension constante et d'une grande efficacité romanesque.

Un roman haletant et instructif !
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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"pour nager dans la mare, il faut quitter la baie. On peut faire un tour dans le lac, mais ne jamais s'immerger. Et il faut toujours revenir à la mare".
Votre curiosité est attisée ? eh bien n'hésitez pas à continuer.
Voilà les termes d'une conversation secrète, entendue par la jeune Helen Abell.
En tant qu'employée subalterne de la Cia à Berlin en 1979 durant la guerre froide, et uniquement chargée de l'entretien des planques, elle n'aurait jamais dû surprendre cet échange ! pas plus que ce qui va se produire ensuite.

Maryland 2014 - La même Helen Abell, trente-cinq plus tard, est sauvagement assassinée avec son mari, apparemment par leur fils un jeune homme demeuré. Mais sa fille Anna a des doutes et va tenter d'éclaircir le mystère de sa mort.

Un lien existe-t-il entre le passé de sa mère et ce meurtre horrible ? C'est ce que vous allez découvrir !

Ce n'est pas vraiment un roman d'espionnage, pas davantage un polar, mais plutôt la quête obstinée d'une jeune femme décidée à faire cesser les agissements d'un violeur récidiviste. Et qui pour parvenir à ses fins n'hésitera pas à se dépasser, voire se surpasser !

Oscillant entre Berlin et Paris en 1979 et l'époque actuelle pour suivre l'enquête menée par Anna, le lecteur dévore avec intérêt les péripéties haletantes et sans temps mort proposées par Dan Fesperman, reporter de guerre de son état, qui use donc d'un style incisif, nerveux et sans fioritures pour dénoncer les méthodes peu orthodoxes de la CIA, le rôle peu gratifiant attribué aux femmes dans ce milieu profondément machiste et va fouiller dans les arcanes de certaines officines censées ne pas exister.

Mené à un rythme soutenu, voilà une lecture qui va surprendre jusqu'au bout et ravir le lecteur malgré quelques rebondissements apparaissant improbables, pour peu que l'on y réfléchisse.
Mais on n'est pas là pour analyser de trop près toutes ces péripéties. L'essentiel étant de passer un bon moment de lecture, ce qui est le cas et j'en remercie Babelio, ainsi que 10-18 pour m'avoir attribué cet ouvrage lors la dernière Masse critique.
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Espion un jour, espion toujours…
1979 : Helen Abell, chef administratif de la logistique à la base de Berlin de la CIA, surprend certaines conversations secrètes dans une planque dont elle est responsable. Enregistrées, celles-ci deviennent alors hautement sensibles, d'autant plus qu'Helen n'a aucune légitimité ni autorité à les connaître. Trente-cinq ans plus tard, le retour de bâton s'appliquera de façon tragique pour elle-même et sa famille.
Dans Fesperman a conçu un roman facile d'approche dont le récit s'étale sur deux époques : tout un exploit lorsqu'on aborde le monde de l'espionnage. L'intrigue est tortueuse à souhait sans toutefois que le lecteur peine à en déchiffrer les forces occultes. Une écriture truffée de dialogues pertinents contribue au plaisir de la lecture. du solide!
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Berlin,1979.
Helen est une jeune américaine employée par la CIA, elle est responsable de la logistique de leurs planques de la capitale allemande en pleine guerre froide. Alors qu'elle inspecte l'une d'elles, elle est témoin d'une rencontre clandestine entre agents.

Poston, Maryland, 2014.
Helen est maintenant retraitée, elle et son époux sont sauvagement assassinés, le coupable semble être leur fils attardé mental.
Leur fille Anna engage Henry, un détective car ne se satisfait pas de la conclusion de l'enquête de police.
Ils vont découvrir son passé au sein des services de renseignements et peu à peu remonter jusqu'à cette affaire qui, 35 ans plus tard, a certainement coûté la vie du couple.
Roman d'espionnage extrêmement bien écrit, absolument passionnant. Je recommande chaudement cette lecture !
Je regrette malgré tout que la fin soit un peu expédiée, j'aurai aimé que certains rôles et implications soient plus développés.
Merci Babelio et le Cherche midi pour cette masse critique, très bonne pioche pour moi !
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En 1979, Helen est envoyée à Berlin-Ouest pour entretenir les planques que la CIA a dans la ville. Un jour, par hasard, elle assiste à deux discussions dangereuses pour son avenir car impliquant de hauts responsables. 35 ans plus tard, dans le Maryland, elle est retrouvée assassinée avec son mari. Sa fille Anna décide d'innocenter son frère en découvrant les vrais auteurs de ce crime grâce à l'aide d'un détective privé mystérieux, Henry Mattick. Ensemble, ils vont dérouler le fil de la vie passé d'Helen...
J'ai beaucoup aimé ce roman d'espionnage qui joue sur une double temporalité : celle des événements de 1979 et celle de l'enquête actuelle. Ces allers-retours permettent de mieux appréhender le passé tout en maintenant le suspense des recherches d'Anna.
Les personnages sont complexes car on parle ici d'espions : ils jouent un double-jeu, manipulent, trahissent et cachent des choses mais c'est ce que j'aime dans les polars.
J'ai aussi apprécié découvrir les liens qui existent entre toutes les agences d'espionnages américaines, le rôle des femmes à cette époque et la postface apporte des éclairages historiques intéressants car l'auteur s'est inspiré de faits réels.
Ce roman tient vraiment le lecteur en haleine du début jusqu'à la fin, ménageant des rebondissements inattendus et proposant de l'action sans temps morts.
Merci aux éditions Le Cherche Midi et à Babelio !
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Berlin – Paris – Washington

Je commence par remercier très chaleureusement NetGalley et Le Cherche Midi pour m'avoir adressé ce livre et permis de le découvrir en avant première puisqu'il ne sortira que le 17 novembre.
J'aime beaucoup les thrillers d'espionnage, et d'ailleurs j'en ai lu quelques uns ces derniers temps. Celui-ci tombait donc à pic !
La construction de ce roman est particulièrement habile : l'auteur nous entraine sur deux lieux et deux temporalités.
1979. A Berlin (ouest), Helen, agent de la CIA, s'occupe principalement des planques de la compagnie : elle est notamment chargée de les sécuriser afin que les rencontres entre les agents traitants et les informateurs se passent au mieux. Il faut dire qu'à cette époque, Berlin, partagée entre l'ouest et l'est, regorgeait d'espions en tous genres… Un jour, alors qu'elle se trouve dans l'une de ces planques, elle surprend une conversation entre deux personnes, manifestement des espions, probablement américains : il est question d'une mare, de la baie, du zoo… du langage codé, sans aucun doute. Et plus encore, elle enregistre cette conversation, à l'insu des deux hommes, sans trop savoir ni pourquoi ni quoi en faire d'ailleurs. Quelques jours plus tard, toujours dans la même planque, c'est une toute autre scène qui s'offre à elle, ni plus ni moins que le viol d'une jeune allemande par l'un des agents de la CIA, un certain « Robert », qui n'en est pas à un coup d'essai manifestement. Cette fois, Helen intervient et « Robert » s'éclipse, furieux. Helen comprend qu'elle s'est fait un ennemi et lorsque la jeune allemande est retrouvée morte, assassinée, elle est certaine que « Robert » n'y est pas pour rien. Dès lors, Helen entreprend une sorte de « croisade » contre l'agent et met ainsi sa vie en danger.
2014. Maryland, Etats-Unis. Willard, un jeune homme attardé mental assassine brutalement ses parents, Helen et Taggart Shoat. Anna, sa soeur, veut comprendre. Willard n'avait aucune prédisposition violente, il adorait ses parents qui vivaient paisiblement sur leur ferme… Anna engage comme détective un voisin de ses parents, sans savoir où elle va mettre les pieds.
Avec ce roman Dan Fesperman marche clairement sur les traces de John le Carré et c'est très réussi.
Cette histoire, on y croit. L'alternance du passé à Berlin et à Paris, mettant en scène Helen, et du présent aux Etats-Unis avec Anna, sa fille, donne au roman un suspens dont il n'est pas facile de s'extraire. le rythme est soutenu, le style est accrocheur. On est très vite happé par cette intrigue qui navigue entre espionnage et thriller. Pas d'esbroufe, pas de courses poursuites à la James Bond. L'auteur donne de la crédibilité à ses personnages (notamment Helen, une femme très moderne qui doit faire face à l'hostilité de sa hiérarchie et de son entourage -masculins) et à son histoire à laquelle j'ai totalement adhéré.
Passionnant.
#Nonofficiel #NetGalleyFrance
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Un nouveau roman contenant une bonne dose de suspense et de paranoïa par l'auteur de L'écrivain public ( le cherche midi 2018). La jeune Helen, dont le travail consiste à superviser les planques prévues pour les agents de la CIA dans le Berlin de la guerre froide, nous sommes en 1979. Elle va être le témoin involontaire d'une discussion qu'elle n'aurait jamais du entendre ainsi que d'un autre événement flippant mettant en scène l'un des agents les plus dangereux et puissants de l'agence. Une mise en lumière qui l'obligera à fuir pour sa propre sauvegarde.
Bien des années plus tard, en 2014 dans une ferme du Maryland, Helen et son mari sont horriblement assassinés. Leur fille Anna va engager un détective privé pour comprendre ce meurtre et disculper son frère qui est le principal suspect des autorités.
Tout d'abord j'ai beaucoup aimé la construction du roman avec cette double temporalité qui si elle est classique, donne une belle dynamique au roman. Je ne suis pas une grande lectrice des histoire de CIA mais je me suis laissée prendre par celle-ci. En progressant dans ma lecture, voir les deux histoires se croiser et pour aboutir à un final puissant était très satisfaisant. J'ai particulièrement aimé revivre dans la période des années 70, ne me demandez pas pourquoi , la nostalgie d'un autre temps sans doute. La description de la ville de Berlin avec son mur encore debout, c'était quelque chose. le personnage d' Helen est vraiment captivant, une femme ordinaire qui fait un travail secret, un petit maillon d'un chaîne qui sait comment vous étrangler. le seul bémol comme souvent dans les thrillers c'est de pressentir à l'avance ce qu'il s'est passé ou ce qu'il va arriver et cette petite voix en moi qui disait à Helen «  pas par là il y a du danger ». Alors même si des indices nous sont donnés, je n'ai pas réussi à démêler l'intrigue. Au fur et à mesure que l'histoire progresse, les deux histoires se croisent lentement et se transforment en une conclusion brillante. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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"Non officiel" de Dan Fesperman est un roman d'espionnage captivant et bien structuré qui se déroule entre 1979 et 2014. Il plonge les lecteurs dans l'univers de la CIA à travers le personnage de Helen Abell, confrontée à une conspiration en plein Berlin-Ouest. J'ai apprécié la manière dont l'auteur mélange les époques et développe une intrigue complexe avec une tension palpable. Son style réaliste et documenté rend l'histoire d'autant plus immersive. Ce roman est à la fois divertissant et instructif pour les amateurs d'espionnage et d'histoire.


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