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4,13

sur 4734 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jim'fergus a écrit une fresque magnifique à partir d un fait . La proposition d échange de mille femmes blanche contre 1000 purs sang . le président Ulysse grand conclu ce marché avec Little Wolf , grand chef de la nation Cheyenne.
À partir de la , d ou viennent ces femmes volontaires, quelles sont leurs motivations, comment vont elles encaisser le choc de civilisation et pour quelle objectif final ? Tout cela est consigné dans les carnets de May Dodd l une de ces femmes pour qui ce projet était la seule issue possible a l'asile psychiatrique où ses propres parents l'avaient enfermé . Les portraits de femmes sont saisissants , leur solidarité dans les épreuves et dans les joies est magnifique , leur complicité progressivement croissante avec les femmes amérindiennes est également bien décrite .
C est également un livre qui prédit l'anéantissement programmé d une culture sur l'autel du profit avec les conséquences humaines que l'on imagine toutes ces femmes étant au coeur de l'action . Un beau livre qu il faut découvrir et qui fait réfléchir sur la marche en avant du progrès ou supposé tel et la disparition de culture entière .
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Le sujet du roman est surprenant, et même choquant: un troc, impliquant la livraison de mille femmes blanches à une tribu de Cheyennes, négocié avec le président des Etats-Unis en 1875. Quelle que soit l'opinion qu'on en ait, on a vraiment envie de découvrir cette histoire extraordinaire. de plus, personnellement je trouve fascinantes les situations où des civilisations très différentes se rencontrent directement (pour le meilleur ou pour le pire). Aussi je n'ai hésité à acheter ce livre qui, je le reconnais, se lit agréablement. On s'attache aux personnages et on s'intéresse vraiment au destin de la tribu indienne.
Cependant, je mettrai tout de suite plusieurs bémols. D'abord, j'attendais une description plus fouillée du mode de vie des Cheyennes, alors que l'accent est plutôt mis sur la vie de l'héroïne principale. Ensuite, je considère que ce roman a été écrit bien "après la bataille", à une époque qui permet de prendre du recul (sans doute trop) et dans un esprit "politiquement correct" qui n'a rien à voir avec les réalités du XIXème siècle. Mais surtout le livre semble reposer sur une sorte d'escroquerie historique: le troc évoqué par J. Fergus n'est étayé par aucune preuve, et ça me gêne beaucoup. On va aussitôt me rétorquer que, après tout, le romancier est maître de son sujet et peut prendre des libertés avec la vérité avérée. Eh bien, justement je ne suis pas d'accord. Quand il s'agit de sujets vraiment sérieux avec des implications morales graves, je ne crois pas qu'on puisse légitimement écrire tout et n'importe quoi !
Mais tout ceci n'a pas empêché ce livre de recevoir un excellent accueil en France et, moi-même, je l'ai lu sans lambiner…
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Ce roman m'a beaucoup fait penser à Danse avec les loups, le film de Kevin Costner que j'aime beaucoup car on y sent ce même désir de réhabiliter les indiens et de dénoncer le manque d'honnêteté des blancs. May, même si elle tombe amoureuse d'un officier blanc juste avant de partir chez les indiens, va s'intégrer à sa nouvelle tribu et être victime des attaques des blancs, au même titre que les autres indiens. Cet aspect du roman est très réussi. La galerie de femmes qui compose ce roman est aussi un atout car elles sont différentes mais souvent drôles et légèrement grivoises. Par contre, je me suis parfois un peu ennuyée au milieu du roman. Mon plus grand reproche, cependant, va à l'éditeur Pocket qui indique en préambule que "A partir d'un fait authentique, Jim Fergus a imaginé le journal d'une des femmes qui ont été données en mariage aux indiens en 1875". Sauf que le seul fait authentique, c'est la demande du chef Cheyenne, jamais le président Grant n'a accepté cette demande. Que l'éditeur ne précise pas que ce n'est que pure fiction ne m'aurait pas gênée, c'est après tout la base du roman, mais qu'il fasse croire que des femmes ont bien été échangées m'a vraiment gênée, surtout quand, trois cent pages après le début de ma lecture, j'ai découvert sur les sites anglo-saxons que c'était faux, ce que l'auteur ne tente pas de dissimuler d'ailleurs.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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J'ai été déçue par ce roman, j'ai alterné entre des passages que j'ai trouvé intéressants et d'autres qui m'ont laissé entre incompréhension et exaspération.
Les personnages sont stéréotypés :
- la belle héroïne intelligente, courageuse et rebelle ( mettre ses pieds à gauche au lieu d'à droite parce qu'elle fait ce qu'elle veut, ça c'est de la rebellion ) et son bel officier, érudit, bien élevé et noble de caractère , dont les échanges amoureux m'ont donné l'impressions de lire un roman Harlequin ou Barbara Cartland .
-les autres femmes qui semblent cocher les cases de différents stéréotypes .
- Les indiens qui ne sont pas si sauvages que cela, sauf quand ils boivent, parce que là, les pauvres ils ne se contrôlent plus.
- Sans oublier, le prêtre pédophile dont on précise " Les catholiques font cela tout le temps, c'est bien connu"....
Et la vie fait bien les choses, à peine sortie d'asile, un bel officier tombe amoureux d'elle et le chef indien la choisit comme épouse . Les deux jumelles épousent deux jumeaux et ont chacun des jumelles, l'héroïne noire épouse un indien noir...Elles tombent toutes enceintes très rapidement,..
Outre toutes ces facilités, certains passages m'ont choqués, non pas par ce qu'ils racontent, mais par le traitement qui en est fait. L'auteur adopte une banalisation du viol qui est tout littéralement immonde, tout le monde s'en remet très vite et sans séquelle, et pour certaines cela leur a peut-être fait du bien ( " Par bonheur, Daisy, s'est largement remise de sa nuit de terreur aux mains des sauvages énivrés. Elle a aussi beaucoup perdu de sa rigidité") . Lorsqu'une des jeune femme est égorgée par celui qui tentait de la violer, un seul commentaire pour ce drame "Terrible instant".
Ce livre aurait pu me plaire, mais je ne trouve pas que l'on y apprenne grand-chose ( même si il est toujours bon de rappeler comment les blancs ont spolié les indiens et tenté soit de les exterminer , soit de les assimiler).
J'ai trouvé que c'était une bonne idée de roman, gâchée par des facilités et des personnages peu crédibles . Une impression de fourre-tout où l'auteur a essayé de séduire différents types de lectorat ( du romantisme, des drames, de la violence, un peu d'histoire indienne..) et compte tenu des nombreuses critiques élogieuses, il a sûrement eu raison, même si cela n'a pas fonctionné avec moi.
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J'avais lu de bonnes critiques et entendues des remarques positives dans ma famille sur ce roman, qui m'avaient donné envie de le lire depuis longtemps.
Mais je ressors plutôt déçue de ma lecture.
Il y a bien des paysages de grands espaces- mais sans description extraordinaire par le style ou la poésie. L'intrigue repose bien sur des éléments historiques, mais elle manque de souffle, d'épique. Certes, ce n'est pas un roman d'aventures mais le récit de vie et d'immersion de personnages féminins. Mais du coup, les péripéties d'ordre romanesques semblent effleurées et trop rapides - on ne doute pas que les femmes soient vite délivrées quand elles sont capturées par une tribu rivale. Et à l'inverse, la découverte de la culture cheyenne n'est peut-être pas assez approfondie.
Même si j'ai lu ce roman rapidement et avec un certain plaisir, mon manque d'enthousiasme qui m'empêchera de le relire vient sûrement de l'héroïne et du procédé même d'écriture : la restitution sous forme de journaux intimes ou de lettres de l'héroïne, qui est assez insupportable : une femme belle, cultivée, indépendante, de bonne famille, ayant de l'humour et du charisme et que tous les autres personnages admirent sans restriction - alors que le personnage de Phémia, l'ancienne esclave noire devenue combattante indienne, était bien plus riche. La présentation et l'épilogue par un membre de la famille blanche qui découvre ce qui était arrivé à son aïeule est ainsi inutile.
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Avec l'immense succès que rencontre ce roman, j'avais très envie de découvrir à mon tour cette histoire. le résumé nous fait croire à un fait historique qui serait vraiment arrivé : Mille femmes blanches auraient été échangées contre des chevaux afin de favoriser l'intégration des amérindiens. Or, le président américain n'a jamais accepté cette offre scandaleuse.

A travers les carnets de l'héroïne May, l'auteur imagine ce que cela aurait donné si le président avait accepté. Nous suivons donc May, une femme qui a été internée par sa famille pour des motifs ridicules. Lorsqu'on lui propose de partir épouser un indien, May va accepter tout de suite, voyant là un moyen de s'échapper de l'asile.

C'est une histoire pour le coup assez originale. J'avais hâte de découvrir comment ces femmes blanches allaient découvrir et s'intégrer parmi le peuple cheyenne. Malheureusement, si cette histoire est addictive, beaucoup de défauts m'ont dérangé au cours de ma lecture.

Le principal problème vient de l'héroïne May. Je l'ai trouvé insupportable : belle, intelligente, maline, cultivée, l'auteur nous la présente comme une femme parfaite et moderne pour son époque. May ne va faire que répéter pendant TOUT le roman qu'elle est « anti conformiste », et rebelle. L'auteur nous présente une femme féministe semblant sortie tout droit de notre époque. Or nous sommes en 1874, et je ne pense pas qu'à cette époque, des femmes pouvaient être si lucides et modernes sur la question du sexisme… Disons que le discours de l'héroïne fait un peu trop 21e siècle pour être crédible en 1870.

Ce qui m'a aussi énervé concernant May, c'est que notre demoiselle a une chance incroyable. C'est la plus belle, et la plus intelligente du groupe de femmes blanches. Et bien évidemment, en plus de s'accorder les faveurs du beauuu capitaine qui les conduit aux cheyennes, elle va être choisie dès le premier coup d'oeil par le chef des cheyennes qui veut en faire son épouse… Qui lui est l'archétype de l'indien sauvage et sexy, en plus d'être plutôt jeune.

L'autre gros défaut du roman concerne la question du viol. On voit tout de suite que c'est un homme qui écrit les pensées d'une femme. le viol est omniprésent dans ce roman, et notre héroïne n'y échappe pas. Et pour autant, les femmes n'en semblent pas spécialement traumatisées n'y touchées. On dirait que le viol est une action normale qui ne touche que le physique. Or il y a de quoi être traumatisée après ce que May et ses amies ont subi !

Puis je ne parle pas des clichés et des stéréotypes sur les différentes nationalités des femmes (la grande et grosse suisse avec son épouvantable accent, la noire amazone, les jumelles irlandaises rousses et fourbes, la sudiste prude et intégriste). Les indiens ne sont pas épargnés non plus et passent pour des gens « heureux parce qu'ils sont naïfs ».

Avec tout ce que je viens de vous dire, on peut penser que je n'ai pas aimé cette lecture. Pourtant j'ai apprécié lire ce roman qui est très addictif. C'est un roman assez bien écrit, et même s'il possède de nombreuses maladresses, on ressent l'amour de l' auteur pour le peuple et la culture indienne. Au final on s'attache à ces « sauvages » et on aimerait les voir s'en sortir même si l'on connait déjà l'issu de cette histoire. En bref, un roman sympathique mais loin d'être un chef d'oeuvre.
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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Jim Fergus nous plonge en 1874 au coeur de l'accord d'échange entre le Président Grant et le chef cheyenne Little Wolf, mille femmes blanches contre mille chevaux.
Par le biais de ses carnets, May Dodd retranscrit le quotidien de cette poignée de pionnières découvrant les grands espaces, le quotidien et la culture cheyennes. C'est l'objet de portraits savoureux et de situations cocasses (les surnoms donnés par les indiens, notamment), saisissantes, violentes aussi.

Le récit est plaisant. Les femmes sont attachantes, et la solidarité qui les lie malgré leurs différences est touchante. L'auteur tisse habilement l'histoire autour d'un fait réel, et pose les jalons d'une réflexion sur les cultures (quid des "civilisés" ? quid des "barbares" ?). Enfin, la fin puissante et terrible prend aux tripes et aux larmes.

Hâte donc de lire la suite !
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"Mille femmes blanches" a été un best-seller lors de sa sortie en 2000, à côté duquel je suis passée volontairement. Les battages médiatiques ont tendance à me détourner de leur but. Cependant, je savais qu'un jour, je le découvrirais pour pouvoir en parler. Bien que n'étant plus polluée par les multiples publications dithyrambiques, mon avis de fin de lecture reste très mitigé. Je vais devoir encore endosser le costume du vilain petit canard !

Tout d'abord, au risque de contrarier nombre de lecteurs qui ont pensé lire un récit basé sur un épisode de l'Histoire, il faut rétablir la vérité. Si la rencontre du 18ᵉ président des États-Unis, Ulysse S.Grant, et le chef cheyenne, Little Wolf, a bien eu lieu au Capitole en septembre 1874, il n'existe aucun écrit relatant le contenu de cette entrevue. Les deux hommes étaient certainement soucieux de l'avenir ; le premier de son pays et de la sécurité des colons affluant dans les contrées dites sauvages, le second de son peuple et de la façon dont "l'homme blanc" s'appropriait les terres de ses ancêtres en trahissant régulièrement la parole donnée. le troc envisagé, Femmes blanches contre chevaux et bisons, est une invention sortant tout droit de l'esprit fertile de Jim Fergus, sur lequel il a bâti une fresque très romanesque qui a enchanté un large public.

Il est vrai que ce roman aborde de nombreuses thématiques dépaysantes malgré les traits tracés avec excès, à commencer par la femme au centre de ce récit, May Dodd. Cette femme indépendante a osé vivre un amour hors mariage, avec un homme bien au-dessous de sa condition sociale, dont elle a eu deux enfants. Son père, richissime industriel, ne pouvant accepter ni cette mésalliance avec un simple employé, ni ce genre de vie dissolue au vu des règles sociales, l'a fait interner dans un asile. May voit dans ce marché bizarre le moyen de recouvrer sa liberté. Même au 19ᵉ siècle, où les droits des femmes étaient bien loin d'être au centre des préoccupations sociétales, il est curieux de voir que cette idée d'échange, femmes contre bestiaux, soit acceptée sans broncher, de même que le choix de partir s'accoupler avec des "sauvages" pour peupler le monde futur pour une meilleure intégration des Peaux-Rouges soit passé pour un sacrifice national nécessaire, sans éveiller la moindre controverse.

Passant au-dessus de ces invraisemblances, et bien d'autres, l'ouvrage présente de nombreux points positifs, comme l'immersion dans les somptueux paysages de l'Ouest américain et la galerie de portraits féminins aux caractères bien trempés, très Commedia dell'arte, prenant souvent la tournure d'une bouffonnerie amusante sur la trame d'un drame. Phemie, l'ancienne esclave noire, devenue une guerrière accomplie, respectée et acceptée par les hommes, représente une vraie revanche pour la liberté. Helen Elizabeth Flight est une naturaliste de talent, les jumelles Kelly sont de vraies terreurs irlandaises, la douce et discrète Sara reste incolore, l'imposante suissesse Gretchen Fathauner à l'accent tonitruant, marqué de consonances allemandes, Jimmy/Gertie, l'incroyable muletier(e) et l'improbable Lovelace indissociable de Fern Louise, son caniche adoré ! Je me demande encore comment il a pu échapper à une mise en brochettes, celui-ci ! La cheffe de file de ce gynécée haut en couleurs étant, évidemment, May Dodd, promise au chef de la tribu cheyenne Little Wolf.

Je reconnais avoir lu sans déplaisir les aventures des nouvelles indiennes d'adoption. Par contre, au fur et à mesure de l'avancée de l'Odyssée, une sorte de gêne s'est installée. L'auteur s'insinue dans le monde cheyenne et révèle certains modes de vie très proches de la Nature qui semblent intéressants, quoique déjà maintes fois relatés dans la littérature et au cinéma. Toutefois, il ne faut pas oublier que May est la conteuse, donc la vision qu'elle en donne, malgré son "adoption" par la tribu, est une distorsion due à sa culture bien différente basée sur d'autres références de vie. Pour être plus claire, j'ai ressenti une narration, certes riche en détails, mais manquant de force pour représenter un réel témoignage en raison de son absence de point de vue réellement Cheyenne. Cette sensation m'a permis d'apprécier une lecture divertissante d'une oeuvre d'imagination sans me donner le désir de lire la suite.
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Ce livre a déjà été critiqué de très nombreuses fois, aussi ne vais je pas en rappeler toute la teneur. Aux alentours de 1874, le gouvernement des États-Unis est supposé faire un marché avec la tribu indienne des Cheyennes. Mille femmes blanches seront échangées contre mille chevaux. Une jeune femme, qui a été internée de force dans un hôpital psychiatrique, accepté le marché et raconte dans son journal comment le troc a eu partiellement lieu avant que l'armée américaine ne détruise les indiens qui s'étaient engagés dans ce marché. le livre se lit avec plaisir et on doit reconnaître à l'auteur le sens du rythme et du détail. Ceci dit, je rejoins les critiques qui ont fait remarquer que le contraste entre les bons indiens et les très retors et les méchants Blancs américains est trop systématique d'une part et que la psychologie du personnage de May pose problème. On la sent beaucoup trop "moderne". Ces réserves étant faites, le livre est facile d'accès et je n'ai pas boudé sa lecture qui m'a réservée quelques jolies surprises.

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Ce livre me laisse perplexe. Il est inspiré d'un fait réel historique donc inutile de juger par contre le roman est quant à lui plutôt long, très long et parfois peu crédible. En reprenant la lecture après une petite pause, je me suis rendu compte que j'avais par erreur sauté une centaine de pages mais cela n'a rien agavé à la compréhension de l'histoire (comme si j'avais tourné qu'une seule page). En gros ce livre aurait pu être beaucoup plus court et être aussi bien. le point fort : la lecture qui est très fluide, heureusement ! Les personnages sont intéressants mais sans plus. Je m'attendais toutefois à beaucoup mieux suite à la lecture des nombreuses critiques sur ce livre... Je m'arrêterai là pour la saga.
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