Trois Byzantins racontent à quelques siècles d'écart la prise de leur ville, Thessalonique, par des pirates musulmans, des Normands de Sicile et enfin par les Turcs. Au-delà du simple récit d'une tragédie, ces textes ont une réelle qualité littéraire, et appellent
Homère autant que les Écritures et l'on tremble d'effroi avec Jean Caminiatès réfugié dans une tour alors que les Arabes massacrent la ville, on se dégoûte de la bassesse et des manoeuvres de l'élite byzantine décrites par Eusthate et l'on pleure avec
Jean Anagnostès devant le spectacle de sa ville occupée, de ses églises devenues taudis et sa grandeur à jamais partie.