Janardana

Un grand merci à Babelio et aux éditions Delcourt...

Dans ce petit village côtier, au sud-ouest de la France, le nouveau facteur fait, comme tous les jours dorénavant, sa tournée. C'est sur un bateau, en train de charger des caisses, qu'il trouve Mr Piton. Il lui remet alors une enveloppe provenant de bien loin et sur laquelle figure le nom de Dev Singh. Un nom qui, aussitôt, le laisse muet. Ce n'est que le soir, face à la mer, qu'il ouvre l'enveloppe et y découvre, abasourdi, une photo déchirée en deux.... Après un long voyage, aussi bien en train, en bateau, en avion puis à dos de chameau, Marcel débarque enfin en Inde, à Pondipur. Une ville qui n'est pas sans lui rappeler de très nombreux souvenirs. Alors qu'il s'arrête à un stand pour s'acheter de quoi manger, une jeune fille accourt derrière et se cogne à lui. Alors qu'il la sauve des pirates qui tentent de s'en prendre à elle, quelle n'est pas sa surprise de découvrir qu'elle a disparu en ayant volé son sac. À l'université, une jeune femme lui apprend que le professeur Dev Singh, avec qui elle travaille, a disparu depuis trois jours. Se réfugiant chez son ami, il découvre, par hasard, que la jeune fille qu'il a sauvée, Omisha, n'est autre que la fille du professeur. Ensemble, ils décident de partir à sa recherche...

Destiné à un public jeunesse, cet album nous emmène loin de nos contrées, à Pondipur. C'est ici que doit retourner Marcel Piton, un lieu qu'il a, semble-t-il, fui de nombreuses années auparavant, mais qu'il se doit aujourd'hui de retrouver. À cause de cette photo déchirée. Cet album nous fait immanquablement voyager et c'est une recherche pleine de rebondissements et de péripéties qui attend Marcel, Omi, sans oublier le petit singe, Bandar. Bien que cet album fasse pas loin de 150 pages, l'on est un peu frustré à la fin de cette lecture tant il y avait matière à développer, tant les personnages sont forts et le dépaysement total. Mais sans nul doute que le public visé s'accommodera de ces pages. Il n'en reste pas moins que le récit est bien ficelé, intrigant et fort original. Graphiquement, les planches à l'aquarelle sont de toutes beauté. Elles nous plongent dans une ambiance à la fois douce, mystérieuse et envoûtante. du vert profond au bleu pénétrant en passant par un jaune soleil, la palette de couleurs d'Antoine Ettori est éclatante.
Un album plein d'aventures...

Pondipur, est le centre exact du triangle que forment l'aventure, le manga et l'aquarelle.
C'est la destination d'un vieil homme qui déjà y est venu.
Mais c'était il y a bien longtemps.
L'album, "Janardana" d'Antoine Ettori, est superbe.
C'est plein de couleurs, de tendresse, de coups de poing qui font "Bim !" et de coups de sifflet qui font "TRRRIIITT !".
C'est dans la forme et le dessin un judicieux mélange de genres.
C'est un récit de voyage soigneusement peint d'une façon pastelle où se seraient égarés les personnages d'un très actuel manga assez échevelé.
Les paysages y sont exotiques et magnifiques.
Le choix des couleurs est très réussi.
Le découpage des cases est taillé pour l'aventure.
Le récit est tracé pour plaire aux plus jeune comme aux vieux croûtons comme moi.
Il y a du voyage lointain de l'autre côté des océans, de l'expédition dans la plus mystérieuse des jungles, un temple perdu et un épilogue qui fait basculer le périple et projette les personnages dans un inattendu fantastique assez inventif.
Les personnages sont attachants.
Que Dieu me savonne, et que la Ligne Claire me pardonne !
Je me suis retrouvé une âme d'enfant dans les grands yeux d'Omisha, cette petite gamine délurée ...
Et redécouvert des envies de baroudeur sous la casquette de Marcel.
En bref, Antoine Ettori nous offre avec cet album un joli conte teinté de fantastique, un voyage plein d'exotisme, et un charmant moment de lecture plein de couleurs et de rêve.
Il y a même ajouté un petit carnet de croquis qui ajoute au charme, et qui prouve qu'il n'y a rien de plus important que la famille.
Merci à Antoine Ettori pour cet agréable et inattendu moment de lecture.
Merci aux éditions Delcourt pour l'envoi, et merci à la Masse Critique qui, depuis un moment déjà, fait tant pour promouvoir les auteurs talentueux ...

Voilà une BD reçue par Babelio et les Editions Delcourt, que je remercie vivement, et que je vais m'empresser d'offrir à mon petit-fils.
Pourquoi ? Parce qu'ici tout est réuni pour faire passer un agréable moment de lecture : fantastique, aventures et valeurs morales sont à l'ordre du jour. de plus, les dessins (architectures des villes comme jungle indienne) tels des aquarelles, sont de toute beauté. Enfin, on se prend très vite d'amitié pour les héros, le solide Marcel et la jeune et intrépide Omi. Avec des personnages aussi attachants, on ne peut que suivre avec envie leurs péripéties.

Suite à un courrier reçu par Dev Singh un ami, Marcel Piton, un vieil homme, installé dans le sud-ouest de la France, repart vers l'Inde, pays qu'il a connu en tant que militaire dans sa jeunesse. Mais quand il arrive sur place, il constate que son ami a disparu. Aidé de la fille de celui-là, Il lui faudra le retrouver et affronter un passé qui le hante...

Marcel Piton, un colosse déjà vieux mais encore très fort, dirigeant une petite entreprise de négoce dans le Pays basque, reçoit un appel à l'aide codé de son ami Dev. N'écoutant que son amitié, il se lance à sa recherche en commençant par un long périple qui va le mener en Inde. Là, il va connaître une aventure aux multiples embûches pour retrouver Dev. ● Je vais aller à contre-courant de l'élan critique globalement très positif que reçoit cet album… ● C'est bien simple, je n'y ai rien aimé. ● Je reconnais que les dessins, dans l'ensemble, sont beaux, mais la technique de l'aquarelle ainsi réalisée ne me paraît pas la mieux adaptée à la bande dessinée. Et certaines cases, notamment d'action, me paraissent complètement ratées (en particulier dans le temple d'Hanuman). ● Les couleurs sont criardes, mal assemblées. ● le scénario d'aventures est simpliste, avec des épisodes grotesques, comme les métamorphoses. L'auteur paraît aussi très gêné de faire un sexe à Hanuman, ce qui donne un résultat ridicule : soit une sorte de boule à l'endroit du sexe, soit rien du tout… ● Pour moi, c'est un album qui est peut être adapté à des enfants, mais je n'y ai pas du tout trouvé mon compte. ● Je remercie les éditions Delcourt ainsi que Babelio qui m'a envoyé cet ouvrage dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

A l'issue de ma lecture, j'ai eu le sentiment que tout avait été trop rapide mais aussi que c'était bien qu'on en reste là.

Les dessins à l'aquarelle, d'abord surprenants, m'ont plutôt séduite sans pour autant faire naître en moi un enthousiasme débordant. Marcel Piton, vieux loup de mer en âge de partir à la retraite semble ramené vers son passé contre sa volonté à la réception d'une lettre anonyme. le mystère commence là, sur la côté basque et va se poursuivre jusqu'en Inde et trouver sa résolution dans l'entrelac des lianes d'une jungle hostile.

Les personnes sont quasiment tous des antihéros même s'ils semblent tous inspirés de personnages fictifs déjà existants (comme l'Aladdin de Disney et son singe Abu, ou encore Grand-Mère Fa, toujours chez Disney, la mamie de Mulan). On perçoit aussi très bien l'influence manga avec des combats de rue à la Son Goku qui se mêlent à des scènes à la James Bond ou à la Indiana Jones. Bref, vous l'aurez sans doute compris, j'ai peiné à trouver la véritable identité de cette bande-dessinée et de ses héros.

Et puis, j'avoue que le rythme m'a laissée perplexe. Une planche entière pour saluer l'arrivée d'un facteur porteur d'une lettre et une planche pour résoudre (un peu vite) l'énigme qui mène au dénouement. Globalement, j'ai été un peu dépaysée mais pas vraiment tenue en haleine, les indices ou les bonnes personnes se présentant d'eux-mêmes avec des coïncidences peu crédibles.


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