Et comment allais-je faire pour rassembler tous ces morceaux infimes de moi-même, dispersés par les fourmis et les moustiques, les cafards, les punaises, les rats, les serpents, tous ces insectes, tous ces rongeurs, ces reptiles dépourvus de toute compassion, et qui étaient répandus partout dans la ville ?
Il me revenait à l'esprit les conseils d'un ami pour lequel tout était une question d'adaptation aux circonstances. Sinon rien n'était possible... Et, pour s'adapter, il convenait de savoir oublier.