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Citations sur La Belgariade, tome 4 : La Tour des maléfices (24)

"- Quelqu'un aurait-il eu l'idée d'emporter à boire ? s'informa-t-il (Silk)

- Vous n'en avez pas eu assez hier ? rétorqua Belgarath.

- C'était pour oublier. Là, c'est pour des raisons thérapeutiques.

- De l'eau ? suggéra Garion

- Garion, j'ai la gorge sèche, pas les pieds sales."
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– Le péché, le péché, le péché ! explosa-t-elle. Vous n'avez que ce mot-là à la bouche !
– Telle est ma seule et unique préoccupation : m'en préserver à tout instant.
– Eh bien, vous ne devez pas rigoler tous les matins ! lança-t-elle dans un grand éclat de rire. […] Si vous aviez l'âme si pure, mon corps ne vous troublerait pas tant, ajouta-t-elle en continuant à se déboutonner.
Relg avait les yeux qui lui sortaient de la tête.
– Mon corps ne me gêne pas, mais vous, on dirait qu'il vous fait beaucoup d'effet ! Et c'est moi qui aurais l'esprit mal tourné ! Je peux vous plonger dans le péché à tout instant. Je n'ai qu'à faire ça…
Elle écarta les pans de sa robe.
Relg fit volte-face en émettant des bruits étranglés.
– Allons, Relg, vous ne voulez pas regarder ? railla-t-elle tandis qu'il battait en retraite.
– Eh bien, Taïba, vous disposez là d'un formidable arsenal, la congratula Silk. [...]
– Qu'est-ce que c'était que tout ce raffut ? marmonna Belgarath en sortant de sa torpeur. […]
– Relg et Taïba avaient une discussion philosophique sur le fond et la forme, répondit Silk d'un petit ton badin. Certains arguments étaient particulièrement séduisants, je dois dire.
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L’amour transforme les gens. On dirait que ça oblitère leur jugement, ou je ne sais quoi.
— Mais c’est fascinant, ça, dis-moi. Continue.
Garion était trop absorbé pour remarquer l’intonation inquiétante de sa voix.
— Dès qu’un individu tombe amoureux, c’est comme si la cervelle lui dégoulinait par les oreilles, poursuivit-il d’un ton pénétré.
— Voilà une façon pittoresque de présenter les choses.
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Eh bien, à ce jeu là, il va se retrouver aux oubliettes, tempêta Garion. Au fait, j'ai des oubliettes ?
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- Anheg, mon ami, mon frère, disait le roi Fulrach de Sendarie avec une fermeté surprenante, je vous aime de tout mon coeur mais je trouve parfois que vous raisonnez comme une pantoufle.
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Il n'avait jamais réalisé l'importance que Silk avait prise dans sa vie, depuis un an et demi qu'il le connaissait. L'esprit sardonique, l'aplomb démesuré du Drasnien à la tête de fouine constituaient une certitude rassurante. Silk n'était pas dépourvu de travers et de bizarreries. C'était un petit homme tendu comme la corde d'un arc, complexe, mais doté d'un sens de l'humour à toute épreuve et d'une agilité mentale qui les avait tirés de bien des situations désagréables.
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Elle avait aussi eu tout le temps de méditer le problème de Garion. Ses longues semaines d’absence lui avaient paru d’une rigueur particulière, inexplicable. C’était comme si elle avait perdu quelque chose de très précieux, et cette perte lui laissait un douloureux sentiment de vide. D’ordinaire, ses sentiments étaient si confus et changeaient à une telle rapidité qu’elle n’avait pas le temps de se pencher dessus pour les étudier. Mais cette impression de manque persistait depuis si longtemps qu’elle était bien obligée de voir les choses en face.
Ça ne pouvait pas être de l’amour. Il était hors de question qu’elle tombe amoureuse d’un marmiton de campagne, aussi mignon soit-il. Elle était princesse impériale et son devoir était d’une clarté limpide : si elle avait la moindre raison de soupçonner que ses sentiments avaient franchi la barrière de la simple amitié, elle avait l’obligation absolue d’y mettre aussitôt fin. Or Ce’Nedra n’avait vraiment pas envie d’envoyer promener Garion et de ne plus jamais le revoir. Cette seule idée faisait trembler son petit menton. Ainsi, de toute évidence, ce qu’elle éprouvait n’était pas – ne pouvait pas être – de l’amour. Elle se sentit bien mieux après avoir tiré cela au clair. Cette éventualité l’avait troublée, mais la logique prouvait sans doute possible qu’elle n’avait rien à craindre de ce côté-là. C’était tout de même bien réconfortant d’avoir la logique pour soi.
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p.316.
- Bon. Mais puisque tu savais que tu allais le faire de toute façon, pourquoi as-tu tellement discuté ?
Belgarath haussa les épaules.
- Je voulais être sûr qu'elle le voulait vraiment. Et puis il ne faut jamais laisser les gens penser qu'on est prêt à faire n'importe quoi pour eux ; après ils ont l'impression d'avoir des droits sur nous.
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L'indignation vertueuse avec laquelle l'Ulgo dénonçait les péchés des autres avait surtout pour but de dissimuler ses propres faiblesses.
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Tout le reste de la journée, la Forteresse d'Algarie sembla grandir sur l'horizon occidental. C'était une immense citadelle fortifiée, dressée sur les collines dorées
— Un monument à la démesure de l'idée qui l'a érigé, murmura Silk d'un ton rêveur.
— Comment cela ? fit Durnik.
— Les Algarois sont des nomades, expliqua le petit homme, vautré sur le toit de la voiture. Ils passent leur vie à suivre leurs troupeaux dans des voitures pareilles à celle-ci. La Forteresse n'a qu'une seule utilité : fournir aux vandales murgos un abcès de fixation. Comme ça, ils viennent toujours l'attaquer, et le coin se prête assez bien à leur élimination. C'est nettement plus pratique que de leur courir après dans toute la prairie.
— Les Murgos ne s'en sont jamais rendu compte ? s'étonna Durnik.
— C'est possible, mais ils ne peuvent pas s'empêcher de revenir. Ils n'arrivent pas à admettre que personne n'habite vraiment là. Vous savez à quel point les Murgos peuvent être cabochards, fit Silk avec un de ses petits sourires carnassiers. Enfin, avec les années, les clans algarois en ont fait une sorte de compétition. D'année en année, ils essaient de se surpasser par la masse de roches transportées, et la Forteresse ne cesse de grimper, encore aujourd'hui.
— Kal-Torak l'a vraiment assiégée pendant huit ans ?
— On dit que son armée faisait comme une mer sans cesse recommencée, dont les vagues se seraient brisées sur les murailles de la Forteresse, répondit Silk. Les Angaraks seraient encore là s'ils n'avaient par fini par manquer de nourriture. C'est toujours le même problème avec ces gigantesques armées. N'importe quel imbécile peut lever une armée — jusqu'à l'heure du dîner, et puis les ennuis commencent.
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