La Tulipe noire

Comparé aux oeuvres monumentales du XIX° siècle, La Tulipe Noire est un bien petit roman: intrigue simpliste, et happy end prévisible. On y voit toutefois deux intérêts: son implantation au sein d'un évènement historique majeur, - l'exécution par le peuple de la Haye des frères Jean et Corneille de Witt, accusés à tort d'avoir facilité la conquête des Provinces Unies par Louis XIV et d'avoir trahi la dynastie Orangiste des Guillaume - , et un ton léger, humoristique, tout à fait plaisant.
Rien à voir par conséquent avec les grands romans Dumassiens, les Mousquetaires et Monte Cristo, mais une petite diversion, pour le plaisir de souffler un peu.

La tulipe noire est l'un des romans d'Alexandre Dumas que j'ai choisi au hasard sans en connaître le résumé.

En 1672 - 1673, Cornelius van Baerle et son voisin Boxtel sont amateurs de tulipe. Tous deux cherchent à créer la tulipe noire dont la société horticole de Harlem promet une récompense de cent milles florins à son créateur. Cornelius ayant comme parent les frères de Witt, est emprisonné pour trahison. C'est dans cette prison, grâce à la belle Rosa fille du geôlier, qu'il espère faire fleurir cette fleur rare.

Alexandre Dumas réussit avec brio de conter pendant 277 pages la naissance et la découverte d'une nouvelle espèce de tulipes tout en la comparant à l'amour naissant entre Cornelius et Rosa. Même si c'est bien écrit, c'est romantique et mièvre, et malheureusement ce n'est pas ma tasse de thé.

Qu'on se le dise, si tu cherches un chef-d'oeuvre, passe ton chemin, ce n'est pas LE plus grand de tous les romans de Dumas mais j'ai passé un très bon moment de lecture et c'est un peu l'essentiel, non ? Ce roman se déguste comme un bonbon et nous emmène aux Pays-Bas, au moment même de la « Tulipomanie ». La Tulipomanie, c'est un peu le beatcoin du XVIIème siècle. Si si, à cette époque, il y a eu un engouement incroyable pour la tulipe dont le prix du bulbe a littéralement explosé !
Dumas s'arrange un peu avec les dates puisqu'il fait coïncider le bulbe spéculatif avec la prise de pouvoir de Guillaume d' Orange. Or, les bulbes avaient déjà éclos, germés, fleuris…et fânés. Peu importe finalement, cela n'est qu'un prétexte pour une histoire de vengeance, de révolution et d'amour, bien évidemment. L'intrigue n'est pas sans rappeler quelques coups de théâtre déjà joués dans le comte de Monte-Cristo, mais ils fonctionnent et tiennent le lecteur et la lectrice en haleine.
Il s'agit de l'histoire de Cornelius van Baerle dont l'oncle et parrain Corneille de Witt a trempé dans une histoire de complot contre Guillaume d'Orange. Accusé à tort de s'être rendu complice de son oncle, Cornelius est emprisonné, alors même qu'il recherchait le secret de la création de la tulipe noire. Qu'à cela ne tienne, on n'arrête pas un savant comme ça…et les conditions de détention d'antan n'étaient pas ce qu'elles sont aujourd'hui. Cornélius poursuit encore et toujours la quête de la tulipe noire, aidé en cela parla belle Rosa. Rosa, c'est la fille du geôlier.
Rosa est une fleur bien plus belle que toutes les tulipes de la terre réunies. Rosa est surtout courageuse, intelligente (alors que Dumas n'a pas la réputation d'être sympa avec les femmes). C'est une très belle héroïne et c'est le personnage que j'ai préféré. Elle repousse ses limites, ose, par amour, certes, mais elle ose quand même et continue à se battre même quand tout semble perdu.
Alors, certes, les mécanismes sont bien huilés. On sent venir le dénouement de l'intrigue à des kilomètres, mais La tulipe noire, c'est un peu comme Avengers ou une bonne vieille comédie romantique, on sait que l'on va passer un bon moment et qu'au final, tout se finira bien. C'est un excellent roman à lire sur les plages cet été et qui en sus, donne envie de s'intéresser un peu plus à cette période de l'histoire ainsi qu'aux Pays-Bas.

C'est l'aventure , l'ennemi sournois, le complot, la quête du héros, la belle amoureuse. Tout y est! L'écriture est tres belle, émaillée de touches d'humour, clins d'oeil de l'auteur à son lecteur.
Il faut lire Alexandre Dumas!

Gééééééééééééniaaaaaaaaaaaaaaaaaaallllllllllllllllllllll!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ce roman issu de la collaboration entre Alexandre Dumas et Auguste Maquet, est paru en 1850.
En 1672, le peuple de Hollande renverse la république des frères Jean et Corneille de Witt pour rétablir le stathoudérat et le confier à Guillaume III d'Orange-Nassau. Indifférent à ces événements politiques, Cornélius van Baerle, le filleul de Corneille de Witt, ne songe qu'à confectionner une tulipe noire, pour laquelle la Société Horticole de Haarlem a promis une récompense de cent mille florins. Son projet sera contrarié par l'accusation de trahison qui pèse contre lui et par les stratagèmes d'un voisin envieux, Isaac Boxtel. Cependant, l'espoir de voir cette quête aboutir renaîtra avec la rencontre de la belle Rosa.

Avis :
Une histoire d'amour sur fond de « tulipomania » qui a frappé les Pays-Bas et plus généralement l'Europe au 17e siècle.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..

Alors que les Jean et Corneille de Witt se font lyncher à La Haye par la foule qui les soupçonne de trahison, aidés par le futur Guillaume d'Orange, leur neveu, botaniste émérite ignorant tout des événements, n'a d'yeux que pour la tulipe qu'il vient de créer et dont il vient de déterrer les caieux. Arrêté pour avoir caché chez lui des documents dont il ignorait tout, il n'a que le temps de cacher ces trois caieux dans sa chemise avant d'être arrêté, sur dénonciation de son voisin, qui espère en profiter pour lui voler sa tulipe. Nous sommes en Hollande au XVIIe siècle et cette fleur fait l'objets d'autant de vénération que de spéculation, au point qu'une récompense de 100 000 florins est offerte à celui qui arrivera à faire éclore une tulipe parfaitement noire. Avant de monter sur l'échafaud, le jeune Cornelius confie à Rosa, la fille du geôlier , le soin de faire fleurir la tulipe.
Voilà un roman auquel je penserai longtemps en épluchant des gousses d'ail, car j'y ai découvert le mot caïeu ! Cela faisait longtemps que je n'avais lu Dumas, et si j'ai parfois soupiré devant ces parenthèses et digressions qui me rappelaient qu'il était payé à la ligne, j'ai aimé retrouver son ironie et son habileté à nous plonger au coeur des événements historiques. Les premières pages consacrées à la mort des frères de Witt est aussi glaçante que saisissante. L'idylle entre la fille du geôlier et le prisonnier m'a moins émue, le personnage de Rosa étant trop stéréotypé à mon goût, mais ce fut une lecture néanmoins plaisante, dotée d'un charme suranné.

Une histoire moins connue que les classique du maitre mais une belle découverte à faire car le talent de l'auteur reste evidemment intact et l'hisoire est bonnne: le gout de l'auteur pour les romans historiques est connu de tous et sa capacité à en faire des classique reste unique: bref un tres bon moment de litterature à savourer !

La magie de ce roman opère toujours même des années après sa première lecture......

Qui suis-je pour me permettre de critiquer un texte Alexandre Dumas ?
Un simple lecteur qui s'est ennuyé tout le long de ce romans.
Mon dieu que les deux personnages principaux sont niais !
Notre héro : on massacre sa famille et il n'a aucune envie de vengeance, on le juge à tort à la peine capitale et il accepte son sort sans broncher.
Et sa belle qui est désespérée du fait que son amoureux s'intéresse plus à sa tulipe qu'à sa personne.
L'histoire n'est pas crédible une seconde, elle aurait pu se limiter à un conte pour enfant d'une dizaine de pages avec son prince à le belle morale et sa petite souillon qui finira peut être princesse.