Après un premier opus qui lançait la série sur les chapeaux de roue, on poursuit les aventures d'Hilda/Hildegarde !
Le tome 2 s'ouvre en plein Moyen Âge sur le procès d'Hildegarde, soumise à divers supplices sexuels pour la punir de ses penchants saphiques. On passera sur cette étrange notion de justice qui voit les sanctions tomber avant même que le verdict ne soit prononcé...
Mais ce n'était qu'un rêve et l'alter-ego d'Hildegarde se réveille à notre époque. La recette est connue, identique au premier au premier volume d'Hilda.
À peine a-t-elle émergé du monde des songes qu'Hilda s'offre en guise de petit-déjeuner une partouze dantesque avec sa soeur Sandra, le docteur Kustner qui a recueilli les deux donzelles, et la mère de ce dernier. C'est un autre accueil que l'ami Ricoré !
Si la construction de cet opus ne varie pas d'un pouce par rapport au précédent avec le même jeu d'allers et retours entre les périodes médiévales et contemporaines, Kovacq ne se contente pas d'un copier-coller. Il poursuit ses deux histoires, celle d'Hildegarde tout en flashbacks sur ses débauches qui la conduiront au procès et au bûcher, et celle d'Hilda, sans cesse assaillie par ses souvenirs et traquée par le démon qui cherche à retrouver sa trace. Tout en s'appuyant sur les contes (la princesse Valgerda a les traits et le costume de la reine Grimhilde de Blanche-Neige, la relation père-fille inspirée de Peau d'Âne), Kovacq les détourne ou plutôt les étoffe. Ces contes, à la base, loin des versions édulcorées et gentillettes de Disney, sont pleins d'histoires de meurtre et d'inceste, l'auteur ne fait que revenir aux sources. En y ajoutant du cul, qui ici monte encore d'un cran par rapport au premier tome, avec toujours plus de BDSM et de scènes de groupe.
Seul bémol, la fin, ni très claire ni très cohérente, et expédiée en mode “on verra ça au prochain numéro”.
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