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sur 1351 notes
Que n'ai-je découvert ce roman plus tôt ? Que dis-je roman… biographie ou plutôt bref instant de vie de l'auteur. Il est au prise avec une maison à rénover et donc avec les professionnels ou les se-disants professionnels des différents corps que constitue la grande famille du bâtiment. Un vrai moment d'humour, un très bon moment de rire. Et pour toute personne connaissant ce vaste milieu, on se dit que l'auteur n'a pas dû romancer beaucoup son livre et qu'il a bel et bien vécu tout cela.
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Le narrateur, le pauvre Monsieur Tanner a hérité d'une propriété.
Le texte déroule une galerie de portraits cocasses d'ouvriers et de patrons de différents corps de métiers qui oeuvrent à la rénovation du bien…
Des lecteurs s'y reconnaîtront tant les déboires sont nombreux.,
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Monsieur Tanner hérite de la maison de son oncle. En acceptant cet héritage, il va devoir assumer une ribambelle d'ouvriers, plus ou moins bien intentionnés, bruyants, pourvus de deux chiens, toujours en retard.
"Vous plaisantez, Monsieur Tanner" nous permet de prendre une revanche très souriante sur les déboires rencontrés lorsque l'on fait appel aux maîtres de la réparation.
Je l'ai lu avec tant de plaisir et rires que je l'ai offert à une amie pour qu'elle entrevoit la fin de ses travaux.
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Vous plaisantez, monsieur Tanner de Jean-Paul Dubois est une mine de bonne humeur, de jovialité, de convivialité.
Il nous entraine avec lui dans la rénovation de la maison de son oncle de laquelle il vient d'hériter. Il nous dépeint avec humour, les différents corps de métier qui vont se succéder pour la rénovation.
Mais ce livre est plus que ça. Jean-Paul Dubois a choisi des artisans atypiques et singuliers pour nous présenter leurs métiers. le premier, Eduardo Gomez, l'espagnol qui va se décourager face à l'ampleur des travaux. Il faut dire qu'« on ne restaure pas Chenonceau avec un plan d'épargne logement ». Les artisans sont tous de nationalités différentes, on croisera l'espagnol, le russe, le marocain.
Malgré les déboires successifs du propriétaire avec les entrepreneurs, un humour s'oppose aux différentes catastrophes burlesques.
Toutes les catastrophes font écho aux caractéristiques des métiers. Que peut faire un plombier sinon oublier de souder un tuyau provoquant ainsi une inondation dans la maison.
Et que dire de Pierre Sandre et Pedro Kantor, les charpentiers les mieux intentionnés, qui ressemblent à Estragon et Vladimir dans En attendant Godot.
Un propriétaire des plus complaisants, la truculence des personnages, la faculté de l'auteur a amené son lecteur dans les méandres de la rénovation « ratée ». '
Et tout est dit dans cette phrase : « Il faut bien comprendre ce qu'est véritablement un chantier lorsqu'on l'assume seul. du point de vue du travail et de la tension, cela correspond à peu près à la gestion simultanée d'un contrôle fiscal, de deux familles recomposées, de 3 entreprises en redressement judiciaire et de 4 maitresses slaves et thyroidiennes. Il faut à la fois travailler au jour le jour, construire, remodeler un univers démesuré à la force de bras modestes, penser à la suite, programmer le meilleur, envisager le pire, alimenter le chantier en matériaux - un chantier est par essence, constamment affamé – régler des sommes vertigineuses – une rénovation est, par définition, un gouffre ».
Merveilleux livre, d'une légèreté qui fait du bien !
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Ce livre m'a fait pensé à la pièce de théâtre "la vie de chantier" de Dany Boon qui m'avait fait beaucoup rire.
Un héritage providentiel qui devient un enfer.
Les soi disant professionnels du bâtiments se succèdent , tous plus incompétents les uns que les autres.
C'est une avalanche de catastrophes extrêmement coûteuses qui s'abat sur Paul Tanner qui il faut bien l'avouer à le chic pour tomber sur des artisans (qui ont dû se refiler l'adresse) qui ont des manies et des lubies plus que douteuses.
A vous dégoûter d'investir dans la pierre et surtout de faire une confiance aveugle à des "loups" prêts à tout pour vous pomper un maximum d'argent.
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On reconnaîtra le chroniqueur dans ce roman d'inspiration autobiographique. Si vous possédez une maison ancienne, forcément vous avez déjà fait appel à un artisan pour quelque réparation délicate, à l'ancienne. Désireux de maintenir à flot votre bien patrimonial vous lui voulez le meilleur, à votre bon vieux toit. Sachez que ça peut vous coûter trrrrrès cher! Non seulement au niveau du porte-feuille, mais aussi du point de vue stress! Et l'auteur ne lésine pas sur les déconvenues : charlatans du bâtiment, artistes de l'absentéisme, voltigeurs de l'augmentation du devis, arnaqueurs de la clé à molette... la truculente galerie de portrait vous tirera le sourire, tandis que vous vous direz : celui-là au moins n'a pas sévi chez moi! Un bon moment de lecture, léger, sans prétention.
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Un excellent témoignage qui dresse avec un humour réaliste des portraits d'artisans en bâtiment sur un seul et même chantier qui tourne très vite à la catastrophe. Face à ces portraits de faux couvreurs, dévastant la maison avec leurs chiens, entre l'élèctricien installant un autel dans le salon, ou encore un chauffagiste gaffeur à souhait, entre autres, nous ne pouvons nous dire que l'auteur exagére puisque notre société est empreinte de témoignages de ce genre mais rares sont ceux qui parviennent à en dresser le portrait avec cet humour et cette exhaustivité. Une page environ pour résumer une catastrophe aprés l'autre, cela suffit à l'auteur pour rendre vivant devant nos yeux l'étendue du désastre.
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Un moment léger de détente avec ce roman de Jean-Paul Dubois.
Nous suivons les tribulations de monsieur Tanner, qui a hérité d'une maison dans le sud de la France. Celle-ci nécessite toutefois de nombreux travaux, dont le coût exorbitant incite notre protagoniste (d'inspiration autobiographique) à mettre la main à la pâte et à embaucher des artisans aux prix raisonnables. Est-ce toutefois une bonne idée ? On peut penser que non, au vu de toutes les péripéties que notre pauvre monsieur Tanner va traverser !
Avec beaucoup d'humour et d'ironie, Jean-Paul Dubois nous fait suivre l'avancée des travaux de cette maison, avec les différents corps de métier. La plume est fluide, les chapitres très courts (pas plus de deux pages). On passe donc un moment très léger avec ce roman qui se lit vite mais que j'ai trouvé finalement sans plus, et qui ne me laissera pas un grand souvenir.
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"Vous plaisantez, Monsieur Tanner" est une bulle de champagne littéraire. A chaque page, cela pétille d'humour et d'esprit. le sujet est le suivant : les travaux ! le destin du narrateur bascule le jour où il reçoit en héritage une immense maison délabrée. Il se lance dans le projet fou de la remettre sur pied. Commence alors l'enfer de la rénovation. Jean-Paul Dubois nous régale grâce à une galerie incroyable de personnages. Electriciens, plâtriers, couvreurs, charpentiers, peintres, chauffagistes... Tous sont incompétents ou escrocs. Cela sent le vécu et c'est assez réjouissant. On en retient que face à l'adversité, il est impératif de garder son sang froid et sa bonne humeur.
Lien : https://inthemoodfor.home.blog
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Réalisateur de documentaires animaliers, Monsieur Tanner hérite d'une vieille bâtisse ayant appartenu à un vieil oncle...Un beau bâtiment qui nécessite une remise en état et surtout qui doit répondre à ses goûts, au goût du jour. Alors Monsieur Tanner décide de vendre sa maison afin de financer les travaux. Incapable de réaliser lui-même le travail il décide de faire appel à des artisans, à des entreprises ayant pignon sur rue...rebuté par les tarifs proposés il décide de faire appel à des travailleurs au noir, de "pénétrer ce maquis de paroles évasives, de promesses flottantes, de talents approximatifs, de tarifs changeants, découvrir un monde hors taxes, hors norme, hors la loi, peuplé de débutants hésitants, de vieux rusés, de retraités chafouins, de branleurs somptueux, de génies caractériels, de fous complets, de demi-fous, d'irresponsables, de menteurs, de hâbleurs, d'arnaqueurs, un monde instable, prêt à sombrer pour un mot de trop, un coup de vent, un verre de vin, un monde où il manque toujours quelque chose, un outil, une planche, du sable, un sac de MAP, un tuyau, du courage, du courage.".
Début d'un long cycle d'ennuis avec ces beaux parleurs, ces charlots .
Ces "artisans" qui n'en sont pas lui en feront voir de toutes les couleurs, travaillent sans écrit, sans devis, sans matériel certains lui demanderont de prêter ses propres outils, d'autres qui veulent être payés en liquide, ou des adeptes des calendriers Pirelli décorant les pièces de l'appartement de leurs filles dénudées , certains incapables de réaliser des soudures correctes, incompétents notoires, hâbleurs et j'en passe. Des fous, des obsédés sexuels, sans parole...que je vous laisse découvrir.
...Une accumulation d'emm...des travaux qui n'avancent pas ou mal, des malfaçons à la pelle. Chacun d'eux apporte avec son incompétence son lot de soucis, mais ce qui me gène c'est quand Jean-Paul Dubois place ces clowns dans la catégorie des artisans: "Un artisan est par nature une menace latente." Certes qui n'a pas connu son lot de malfaçons, des retards, des promesses non tenues...y compris avec des entreprises travaillant en toute légalité.
Pas un (ou presque) pour relever le niveau. Ils apparaissent comme des demeurés, des incapables...et peu trouvent grâce à ses yeux.
On en a finalement toujours pour son argent.
Jean-Paul Dubois a souhaité faire sourire, il y réussit c'est vrai.
Oui on en rit mais on rit aussi de Monsieur Tanner qui a été un client très léger, qui a entrepris ce chantier de remise en état avec une naïveté déconcertante, sans prendre de renseignements, sans demander des références, des devis écrits ou(et) des certificats d'assurances...Il l'a fait pourtant en toute connaissance de cause.
Cette accumulation de problèmes semble toutefois un peu irréaliste.
Et c'est sans doute aussi une des leçons à tirer de cette lecture : se renseigner sur ceux qu'on souhaite faire travailler et être exigeant. Très exigeant.
Vite lu, livre d'été pour sourire, à lire surtout avant de faire réaliser des travaux importants ou non, afin de se dire "mes travaux seront peut-être réalisés par un de ces clowns, alors, avant d'en faire intervenir un, je me renseigne". Au moins afin de ne pas se poser la question que se pose Monsieur Tanner "Souvent je me suis posé la question de savoir s'il n'y avait pas quelque chose qui clochait chez moi. Il n'était pas normal d'attirer à ce point les ennuis et les canailles. Je devais avoir des paroles, une attitude, une façon d'être qui me désignaient, dans la foule, comme pigeon préférentiel. Il n'y avait pas d'autre explication."

Lien : https://mesbelleslectures.co..
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