AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 816 notes
5
27 avis
4
40 avis
3
8 avis
2
3 avis
1
0 avis
Quand la nuit est plus belle que le jour, le jeune homme solitaire se plaît à rêver, à sentir son coeur battre enfin. Il suffit d'une rencontre, fortuite comme toujours avec Dostoievski, sur un pont au clair de lune.

Nous découvrons les quatre nuits et le matin brumeux qu'il va vivre, passant d'émotions en émotions. À la poursuite de lumière, ce jeune homme ose croire en cette rencontre, en ce frémissement qu'il semble apercevoir chez Nastenka, sa rencontre inopinée.

Dostoievski parsème le ciel gris de son personnage de petites étoiles brillantes, de touche d'espoir pour des journées plus radieuses où le sommeil n'assommerait pas pour oublier, où la solitude a ses chances d'être comblée. Mais il y a toujours un mais, un aléa comme une fatalité, comme toute la fatalité qui s'est affalée sur la vie de Fiodor Dostoievski.
Commenter  J’apprécie          80
Le narrateur est un rêveur solitaire, timide et romantique qui s'émerveille de Saint Pétersbourg en déambulant et en observant ses congénères.
Et puis les nuages de ses rêves foisonnants s'écartent, laissant apparaître du bleu et Nastienka, la réalité de l'amour s'ouvre.
Cent pages, des nuits merveilleuses, la verve de Dostoïevski nous emmène auprès de deux personnes simples, modestes, des psychologies fatalistes, délicates qui se laissent conduire par leur destin et qui cherchent l'amour.
Un texte étonnant, avec de longs états d'âme, dense, sans aucune action…, Puissant avec l'ntensité d'« une minute de félicité et de bonheur ».
Commenter  J’apprécie          80
Ce court récit pourrait servir de définition à "la friendzone" ou encore au "seum".
La richesse de ce livre c'est ce petit goût amer qui reste, cet saveur douceâtre qui reste sur le coeur après la dernière page.
"Les Nuits blanches" c'est une rencontre, c'est une anecdote, c'est un souvenir. Un souvenir d'un pas grand-chose dans le fond - habitué à Bukowski on sent bien son inspiration de Dostoïevski.
Tout ces mots, toute cette souffrance et ce mal-être qui noie les pages, les voilà : la solitude, la peine, la désillusion et là avec l'amour jamais on ne se dit qu'il l'aura.
Le fait même que ce soit un Dostoïevski rime avec la défaite, la perte, et ce n'est pas une défaite grandiose ou romanesque, c'est pire.
L'amour est ici une défaite intimiste, douloureuse et complète.
C'est un dégoût de soi qui règne ici mais aussi une acceptation, il dit tout et ne cache rien, le voilà ce rêveur ! Il a beau raconté une histoire personnelle qui, redondance, lui est arrivée, il racontait aussi une histoire plus commune, plus large, celle d'un rêveur, d'un solitaire.
Je ne pense pas être assez malin pour clamer avoir tout compris à ce texte, mais je pense avoir compris ces sentiments, ces émotions qui se dégagent, un idiot les comprendrait, ces désillusions, ces vagabondages, ces tristesses, ces amours perdus, ces amours rêvés, et encore même : cette défaite.
Commenter  J’apprécie          80
Il ne se passe pas grand chose au cours de ces quatre Nuits blanches, où le narrateur, un jeune homme de vingt-six ans vient en aide à Nastienka, jeune fille de seize ans qui se promène tristement le long de la Neva. Ils partagent leur solitude. Il lui raconte sa morne existence, sans amitié, sans but. Elle lui parle de son fiancé, qui a quitté Pétersbourg pour Moscou l'an dernier et a promis de revenir l'épouser. Mais une année est passée et elle n'a aucune nouvelle de lui. le narrateur lui propose son amour, qu'elle est à deux doigts d'accepter, si seulement il était l'autre...

J'ai retrouvé dans ces quelques pages toute la mélancolie slave si chère aux auteurs russes et que Dostoïevski illustre à merveille. Que ce soit le narrateur, qui se présente comme un "rêveur"- le livre est d'ailleurs sous-titré Roman sentimental (souvenirs d'un rêveur) - ou la jeune Nastienka, qui à seize ans à peine, voit déjà sa vie terminée, car l'homme qu'elle aime n'est pas revenu.
Même si la conclusion est rapide, les deux personnages de ce conte resteront longtemps dans la mémoire du lecteur.
Lien : http://dviolante5.canalblog...
Commenter  J’apprécie          70
En peu de pages, l'auteur arrive à planter un décor unique dans Pétersbourg. Une histoire d'amour, de déception, d'attente, d'incompréhension.
Il nous fait tanguer, valser au rythme de son personnage, de son amour pour cette Nastenka !
Terrible est cet amour qu'il ressent. Un amour qui le malmène, nous malmène aussi.
Un texte qui m'a touché et ému surtout cette dernière note d'espoir et d'optimisme malgré la chute vertigineuse.

"Mon dieu ! Tout un instant de bonheur ! N'est-ce pas assez pour toute une vie."
Commenter  J’apprécie          70
Un conte captivant. En l'espace d'une nuit, le narrateur, un rêveur, s'éprend passionnément d'une inconnue. En quatre nuits, sa vie est bouleversée ; désormais, rien n'aura plus d'importance que ces précieux rendez-vous nocturnes.

J'ai beaucoup apprécié sa jalousie, dénuée de toute haine, si rare mais si juste. Je crois que j'ai pu m'y reconnaître un peu..






Commenter  J’apprécie          60
Les nuits blanches, ce sont peut-être des moments de fulgurances dans la morose poursuite de la vie.

C'est une rencontre, qui rompt le recommencement sans relâche des journées du rêveur. C'est une rencontre entre deux êtres enfermés dans leurs tumultes. C'est une rencontre qui les sauve, qui les extirpe de leur quotidien cyclique, de leurs espérances vaines.

L'un, le rêveur, erre dans les rues de Petersbourg, comme dans le labyrinthe de sa solitude.
L'une attend l'homme qu'elle aime et qui lui a promis de venir la chercher..

Un conte sentimental, empreint d'espoir autant que de nostalgie, qui fait hélas écho à nos solitudes contemporaines.
Commenter  J’apprécie          60
Livre très court, environ 100 pages. Lu en une après midi pluvieuse. Très belle histoire sentimentale ( parfaite pour les après midi pluvieuses) . Un homme jeune, solitaire qui n'a de vie que dans ses rêves mais non par choix mais parce qu'il ne peut faire autrement. Sa solitude est terrible. Elle est palpable dans le roman. Il vit dans une grande ville, Saint Pétersbourg, mais ne connait personne alors qu'il y vit depuis huit ans. Il s'invente une vie féérique, avec des amours romanesques. C'est très triste...Puis il rencontre Nastienka. Il se rend compte que ses rêves n'ont pas la même saveur que la réalité. Il l'aime mais elle en aime un autre. Ce livre a été écrit en 1953. Je ne sais pourquoi cette solitude et ce refuge dans le rêve me fait penser à notre époque où les gens sont de plus en seuls et où il est difficile de se rencontrer...
Commenter  J’apprécie          60
Dostoïevski nous conte l'histoire d'un jeune homme solitaire, rêveur qui combat son angoisse de la solitude par de longues promenades nocturnes au bord de la Neva. Au cours d'une de ces promenades, il fait la rencontre de Nastenka, une jeune fille de 17 ans, qui attend son fiancé et il décide de lui tenir compagnie. le jeune homme en tombe immédiatement amoureux et fait déjà des projets d'avenir, convaincu qu'il a enfin trouvé le grand amour.
Je ne dévoilerais rien de l'intrigue de cette courte nouvelle, dont j'ai trouvé le romantisme parfois exacerbé, j'ai eu du mal à rentrer dans cette nouvelle mais dès que le dialogue s'est amorcé, je me suis attaché à ses deux personnages torturés.
Commenter  J’apprécie          62
Les nuits blanches n'est ni un pavé, ni un grand roman psychologique à la russe plein de personnages torturés. Mais c'est une merveilleuse histoire d'amour, extrêmement touchante, dans le cadre somptueux et tellement romantique de Saint Pétersbourg… de quoi dépasser ses idées reçues sur Dostoïevski dont c'est une oeuvre injustement méconnue.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (2093) Voir plus



Quiz Voir plus

Crime et Châtiment

Qui est le meurtrier ?

Raskolnikov
Raspoutine
Raton-Laveur
Razoumikhine

9 questions
200 lecteurs ont répondu
Thème : Crime et Châtiment de Fiodor DostoïevskiCréer un quiz sur ce livre

{* *}