Coucou mes étoiles de mer. Oui, je sais, les petits noms tout doux ça me connait car comme vous le savez déjà, je ne suis qu'amour. Mais pas trop quand même hein, car je suis aussi un mâle alpha gavé de testo (testostérone pour les boomers ndlr). On poursuit donc avec les aventures de notre pirate favori, j'ai nommé Long John Silver. Je ne m'en cache pas, j'ai adoré les deux premiers tomes alors je ne suis pas le plus objectif des babélionautes, surtout qu'il me semble vous avoir raconté que j'avais le bateau des pirates en Playmobil étant marmot non ? Mais je vous rassure quand même, j'ai bon goût de manière générale dans la vie et pas qu'en nana, vous pouvez donc vous fier à moi les yeux fermés ou presque. Parole de moi.
On approche du dénouement de la saga c'est donc avec un petit pincement au coeur que j'écris ce billet, comme pour toute saga qui se rapproche de sa révérence. Qu'en est-il alors ? Eh bien j'ai encore pris beaucoup de plaisir à lire ce tome, même si un poil moins que le précédent qui était, je vous le rappelle, parfait à mes yeux. Alors pourquoi ce troisième volet m'a-t-il très (très) légèrement déçu ? Déjà parce que j'avais peut-être trop d'attentes, c'est une hypothèse sérieuse. Mais encore ? Parce que, d'après moi,
Xavier Dorison a un poil trop tiré en longueur la première partie précédent l'accostage sur la fameuse « île au trésor » (ouais j'l'appelle comme ça car je n'ai pas retenu son nom officiel à dormir debout et j'm'en tape).
Mais, car il y a un « mais », le dernier quart est tout bonnement, et littéralement, « fou », oui vous avez bien lu. La tension est au moins aussi palpable que celle du string de Kim Kardashian, c'est dire. Mesdames calmez-vous, je vous l'ai déjà dit et je vous le redis, je suis un fervent défenseur de la gente féminine mais je n'avais pas d'exemple de parité avec un string ultra tendu chez les hommes. J'ai bien pensé à celui de Brüno mais bon ce n'est pas franchement folichon et sexy alors j'ai laissé tomber. Promis, la prochaine elle est pour vous, même si je vous rappelle que vous avez déjà eu Orlando Bloom et Johnny Depp dans mes billets des précédents tomes. C'est déjà bien vous en conviendrez.
Bref, vous l'aurez compris, le final est grandiose avec une maitrise du suspense digne des plus grands films de Nolan, et ce dernier quart de l'histoire mérite à lui tout seul 4 étoiles sur 5. Ouaip, je vous l'dis, c'est du lourd, archi lourd. Si l'on rajoute à cela les dessins absolument sidérants de
Mathieu Lauffray – mention spéciale aux paysages de l'île littéralement mirifiques – il s'agit encore une fois d'une bande dessinée à avoir lu au moins une fois dans sa vie. Allez j'vous laisse mes poiscailles, rendez-vous sous peu pour le dénouement qui, je l'espère, sera à la hauteur de mes (très très hautes) attentes. J'arrête d'y penser sinon je vais convulser. Bises.