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EAN : 9782710371540
160 pages
La Table ronde (09/01/2014)
3.14/5   7 notes
Résumé :
Pour le narrateur, un ingénieur français, le rêve américain s’appelle Sterling-Bradley. Installé à New York avec Emily, la femme de sa vie, il travaille depuis quelques mois dans ce bureau d’études spatiales. Il y côtoie l’homme à l’origine de sa vocation : Balandier, un génie de l’astronomie, que Sterling a recruté après s’être séparé de Bradley. Charismatique et brillant, Balandier fascine son équipe, d’autant que sa vie privée est auréolée de mystère.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Il ne doit pas être évident de faire publier son premier roman, comme il ne doit pas être évident de choisir le thème de celui-ci. Frédéric Doré a du faire un choix. Celui de nous transporter dans l'Amérique actuelle et celle de tous ses contraires. Des grands espaces sauvages aux bureaux étroits dans un immeuble New-Yorkais, des patrons de start-up à la simple infirmière et aux employés d'un « diner », d'un père veuf buvant un peu trop mais attachant à un chef d'entreprise « charismatique et brillant ».
L'auteur, en 150 pages, arrive à nous présenter de nombreux aspects des Etats Unis d'Amérique. L'un de ceux-ci est mis en avant dans le titre du roman : Mustang, célèbre modèle de voiture construit par Ford, ou alors, Mustangs, ses chevaux du nord-ouest américain « complètement sauvages » qui peuvent disparaitre du jour au lendemain.
Fréderic Doré arrive également à y allier l'énigme et le suspens de ces romans noirs américains à la façon de Dennis Lehane ou Elmore Leonard. On imagine même, dans une période antérieur au livre des personnages joués par Humphrey Bogart ou Gary Grant dans les grands classiques américains.
Frédéric Doré, apporte également une touche française à son roman, puisque deux personnages, Balandier et le narrateur, sont Français. C'est d'ailleurs cette même nationalité qui va les rapprocher à plusieurs reprises comme une évidence aux yeux de certains.

C'est donc un livre court mais dense, qui laisse penser que Frédéric Doré ne nous a pas encore tout révélé de sons inspiration américaine. J'aime à penser que l'auteur pourra faire d'autres choix pour ses futurs romans, mais je l'espère dans la même veine d'écriture pour obtenir cette agréable fluidité dans la lecture.

Merci à Babelio et aux Editions de la Table Ronde de m'avoir permis de découvrir ce premier roman de Frédéric Doré. Et félicitation à celui-ci pour cette première publication.
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Mustang : désigne aussi bien un cheval sauvage qu'une célèbre voiture américaine. Américain : l'adjectif se prête tout particulièrement au roman de Frédéric Doré, Mustang. Bien que français, Frédéric Doré nous livre avec Mustang un roman très américain, court, mais très dense, qui nous montre à la fois les grandes métropoles américaines, et les immenses espaces vides étasuniens. On y voit les bureaux étriques de Manhattan, et les plaines désertiques du Nevada, les jeunes loups de Wall Street et les coyotes des déserts de l'ouest. Frédéric Doré nous livre l'essence d'un pays qui fascine les romanciers français : peu arrivent, cependant, à toucher du doigt ce qui fait tout l'attrait de ce pays. Frédéric Doré, lui, y parvient, et ce, dès le premier roman.

Le narrateur est comme nous, français. Mais c'est un Français qui est parti, qui s'est accroché à son rêve : travailler auprès de Balandier, étoile montante de l'astrophysique. Devenu son collègue chez Sterling-Bradley, le narrateur vit à New York, avec sa compagne Emily, dans l'ombre de Balandier, mystérieux et brillant. Puis, tout bascule. Alors que la crise des subprimes frappe New York et Sterling-Bradley de plein fouet, Balandier se volatilise. Et le narrateur se lance sur sa piste. Entre Balandier et le narrateur, une drôle de relation s'est nouée : le narrateur admire énormément Balandier, celui-ci a toujours été son modèle. Mais Balandier est devenu un homme brisé. Par qui, par quoi ? Pourquoi cette fuite, ce brusque rejet de la réussite ? le narrateur va essayer de reconstituer le puzzle, de comprendre. Comment réagir quand le mythe qui a dicté notre vie professionnelle jusque là se révèle pleinement humain, dans toutes ses failles et ses faiblesses ?

Le roman de Frédéric Doré se déguste : le style est fluide, dynamique, parfois poétique. L'écriture est efficace, et non dénuée de suspense. Frédéric Doré décrit avec beaucoup de simplicité les contrastes qui font l'Amérique : pas besoin d'ajouter un mot de plus, tout est dit. Et ça, c'est tout de même la grande classe ! Cette économie de mots, cette maîtrise du récit, font de Mustang un grand roman, de ceux que l'on aimerait faire durer, que l'on savoure avec beaucoup de plaisir. C'est une entrée en littérature pleinement réussie. Bravo !
Lien : http://cafe-powell.com/2014/..
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Voici le premier roman de Frédéric Doré, qui est une très bonne surprise.
Le narrateur est un français expatrié aux États Unis. Sa femme, Emily est américaine.
Le narrateur travaille dans un cabinet de recherche en astronomie sous la direction de deux personnes, dont le mystérieux Balandier.
La fameuse crise des subprimes américaine survient, et son lot de soucis financiers avec. C'est tout un monde qui s'écroule, et une multitude de facettes de la vie américaine qui nous sont dépeintes à merveille.
Je remercie Masse critique pour m'avoir offert ce roman que j'ai lu avec grand plaisir. Mustang est très bien écrit, dans un style très agréable.
Vivement les prochains romans de Frédéric Doré.
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Vues les critiques très positives émises par les personnes qui avaient bénéficié d'une première lecture avec le partenariat, et en plein dans un swap "américain" je me suis empressé d'acquérir cet ouvrage.

Grosse déception, avec une histoire "à grosses ficelles" qui ne parvient pas à vous emporter pour autant. L'écriture est surfaite, maladroite...

mais oui, l'intérêt majeur est au moins qu'il soit court !
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Grande déception. Un roman vide, une vague histoire perdue dans un amas de détails sans intérêt.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nous sentions, au moment même où nous les vivions, que ces heures d'été avaient une intensité particulière. Elles s'inscrivaient dans notre mémoire, dans ce passé, le seul véritable, qui accompagne nos derniers moments, nos derniers instants, au fond d'une chambre médicalisé. (p 78).
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Quand le malheur vous tombe dessus, vous ne pouvez rien contre lui. Il force votre vie, fait sauter tous les verrous, s'installe par effraction. C'est d'une violence inouïe. Vous êtes surpris, vous tentez de vous protéger, vous vous mettez les mains sur le visage. Rien à faire. Il vous tabasse sans répit. Puis ça s'arrête. Vous restez là, seul, abruti de douleur. Vous finissez par vous relever. Mais la peur violente que vous avez éprouvée ne vous quitte plus jamais. (p 150).
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