AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le Cycle de Barcil tome 8 sur 8

Xavier Drago (Autre)
EAN : 978B0D7J6X3TS
69 pages
Dopffer (18/06/2024)
4.43/5   7 notes
Résumé :
Australis prisma, la plus audacieuse expédition scientifique jamais lancée par l'homme, défie les éléments à l’extrémité sud du continent d’Astragan.
Embarquée pour les terres gelées du bout du monde, l'équipe réduite de scientifiques sillonne l'archipel des Îles Célestines, auréolant un piton volcanique perçant le ciel gris de cendre.
L’objectif est clair : percer les mystères du Mur, la barrière naturelle qui isole le continent du reste du monde.
>Voir plus
Que lire après Le Cycle de Barcil, tome 8 : Eléa la RésilienteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Même si elle est loin d'être inintéressante, cette huitième nouvelle du Cycle de Barcil n'est pas ma préférée. Je m'étais habituée à des aventures plus musclées.

Celle-ci, nous parle d'Eléa, microbiologiste passionnée qui ne vit que pour ses découvertes et ne prête pas toujours attention aux autres.

Depuis son arrivée sur Australis Prisma, elle est fascinée par cet univers, et puis surtout il y est à nouveau question de ce mur toujours infranchissable mais qui livre quelques informations. Toutefois le mystère demeure.

Grâce à un habile retour en arrière, nous allons comprendre les raisons du geste assez étrange d'Eléa à l'égard d'un des membres de l'expédition.

Parfois nous sommes tellement obnubilés par nos pensées, nos études que lorsque nous redescendons sur terre, certains événements remettent en question nos priorités.

Décidemment l'univers du Cycle de Barcil ne manque pas de surprises ainsi que de personnages tous plus captivants les uns que les autres.

Comme d'habitude l'écriture est belle, fluide, de très nombreux détails agrémentent les scènes scientifiques car Jean-Marc Dopffer ne laisse rien au hasard et s'est fait aider par Roland Lehoucq pour la partie scientifique.

Merci à Jean-Marc Dopffer pour ce service de presse via Simplementpro.
Commenter  J’apprécie          350
Je remercie l'auteur une fois de plus pour m'avoir fait découvrir cette histoire un peu différente des autres. Et je e suis rendue compte que j'avais eu un loupé sur les 8 parues, qu'à cela ne tienne, je rectifierais cela plus tard. En attendant, ce récit est plus à l'échelle humaine, même si la part de science-fiction est présente, elle l'est essentiellement dans le côté scientifique. Elea la résiliente, une femme qui tient le choc, qui a une certaine résistance en fonction de ce qu'elle peut subir ou voir, ou apprendre. Bref, Eléa est une battante et nous le comprenons très vite et nous nous devons nous accrocher !

Deux chapitres qui nous montre l'ampleur de ce qui se passe. Nous la suivons cette Eléa sur une terre glacée pour des recherches scientifiques. Elle n'est pas seule et nous savons qu'ils sont cinq hommes et femmes à être venus pour découvrir, observer, comprendre et même trouver ce qui fera de leur vie LE meilleur : le ST GRAAL à leur manière. le premier chapitre nous suivons les pensées de notre scientifique, plus jeune que les autres sur un projet secret que même ses collègues ne savent rien. Tout est bien scientifique, recherché, calculé, la température, le stress, le contact avec les autres. Impossible de ne pas ressentir un mal-être qui traine entre les murs de ces pages qui nous étouffent. Et puis la fin de ce chapitre premier qui nous demande pourquoi ?

Pourquoi ? C'est une sacrée question, car avant même de débuter le second chapitre il n'y a pas que cette demande qui nous taraude. Est-ce que l'isolement en est la cause ? Est-ce qu'il s'est produit quelque chose ? Est-ce que la folie est entrée dans l'un des corps des scientifiques ? Est-ce une vengeance ? Tant de questions sans réponses et puis nous lisons la suite. Un flash-back, un retour en arrière à leur début à tous. le mal-être n'est pas là, mais quelque chose de sous-jacent traine, s'installe. Les découvertes sont exceptionnelles, les esprits s'échauffent autant que le matériel. Et puis nous comprenons le pourquoi...

Cette lecture du mois d'aout est intense, courte comme l'auteur a l'habitude de faire pour ce cycle, mais très intense (oui je l'ai noté deux fois) et surtout humaine. Il va au-delà de la conscience humaine, au-delà de la sensibilité, parce que lorsque nous savons, nous comprenons le geste, les actes, les attentes et ce semblant de folie qui prend part en chacun d'eux. La passion n'est pas une demie mesure elle est en eux, partout, pour tout et avec les découvertes qu'ils font certains ne pensent plus qu'à cela. Un véritable danger qui guette sans le savoir, un mystère qui les taraude, les encercle et les envoie loin, dans ou plutôt vers des profondeurs insoupçonnées. le fameux mur est tellement au coeur des préoccupations que le reste devient muet, les scientifiques sont devenus sourds à tout ce qui les entoure.

Ici, sur Australis Prisma, l'univers est si fascinant que sans qu'ils ne s'en rendent compte, ils sont pris totalement. Les liens qui ont pu se faire ne sont plus que des mots lointains, pas parce qu'ils le désirent, mais plutôt parce qu'ils ne prennent pas conscience justement de l'entourage. La recherche, le moment où ils touchent du doigt LE suprême, LE point qui va les rendre "célèbre". Être complètement obnubilés par nos pensées, nous le sommes tous à un moment donné, ou même lorsque nous sommes dans une action que nous aimons (moi la première, lorsque je lis, je m'isole pour ne pas voir ce qui se passe autour de moi). est-ce un bien ou un mal ? La question peut se poser ici... La plume est toujours aussi fluide et les personnages ne manquent pas de piquants. L'auteur arrive toujours à garder le mystère jusqu'au bout et pour cette nouvelle, vous n'avez pas le choix, il vous faudra aller jusqu'au point final pour savoir.

Je dois avouer que la manière de mettre en avant les recherches m'a énormément plu, tout comme les quelques illustrations en noir et blanc qui donne un plus au récit. Ce côté scientifique est un véritable retour au source pour ma part et je n'ose imaginer si un jour j'avais décidé de partir loin pour comprendre des mystères qu'une nature sait cacher allégrement. Ces fameuses îles Célestines nous rendent aussi dingues que nos cinq scientifiques qui tentent de percer le secret d'un mur. Cela m'a fait penser à un film de science-fiction dont j'ai oublié le titre, où des hommes et des femmes tombent sur une boule géante, les attrapant dans ses filets sans qu'ils ne le savent. le mur est un monument, que dis-je, un lieu de vie pour des créatures que nous ne connaissons pas. Les émotions sont vacillantes, fortes et entrainantes. Impossible de ne pas ressentir la peine, la tristesse, l'exaltation, la joie pure et la haine. La peur de l'inconnue est quasiment inexistante pour Eléa, surtout vu la façon dont elle "entre" en contact. Eléa a beaucoup de courage, de patience aussi et son amitié avec Sikeireis est belle à voir.

En conclusion ? Un récit qui nous amène à réfléchir une fois de plus sur notre nombril et ce qui nous entoure. L'auteur a une capacité à nous entrainer dans ses histoires de science-fiction ou autre pour la transposer dans notre réalité. Les émotions sont fortes, de belles illustrations qui agrémentent le texte et un personnage féminin que nous suivons par plaisir dans tout ce qu'elle fait et ressent. C'est à la limite de la folie, j'ai eu l'impression d'être à ses côtés à lire ses appareils. La fin reflète tout ce que j'avais pu imaginer mais sur quelqu'un d'autre. Une plume riche en vocabulaire, pointue au niveau de la science et capable de nous transporter dans une histoire où les découvertes nous font basculer dans la SF. Et des descriptions minutieuses, que demander de plus ? 4 mois, c'est ce qu'il a fallu pour qu'un jour tout bascule, à vous de découvrir comment et pourquoi !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-cycle-de-barcil-elea-la-resiliente-dopffer-jean-marc-a216102875
Lien : http://chroniqueslivresques...
Commenter  J’apprécie          20
Dans le huitième tome du Cycle de Barcil, l'auteur nous plonge dans l'aventure palpitante d'Eléa, une jeune scientifique audacieuse embarquée dans une expédition aux confins des mystérieuses Iles Célestines. Accompagnée de quatre autres érudits, elle est déterminée à percer le secret enfoui derrière le Mur, ultime frontière de leur monde en perpétuelle évolution.
Au fil des pages, je me suis retrouvée happé par les découvertes fascinantes de Eléa et ses compagnons. La plume habile de Jean-Marc DOPFER dépeint avec une précision remarquable les paysages grandioses, les expériences scientifiques réalisées et les émotions intenses éprouvées par les protagonistes. Chaque détail est soigneusement décrit, témoignant du travail de recherche minutieux effectué par l'auteur pour offrir un récit à la fois captivant et authentique.
Au fil des chapitres, j'ai eu l'impression de marcher aux côtés de Eléa, de partager ses doutes, ses joies et ses peurs. Son courage et sa détermination m'ont transportée dans un univers où la frontière entre la science et l'inconnu se fait de plus en plus floue.
Les illustrations qui ponctuent le texte sont d'une rare beauté, ajoutant une dimension visuelle captivante à l'histoire déjà passionnante. Elles ont su parfaitement capturer l'essence des lieux et des personnages, contribuant ainsi à enrichir l'expérience de lecture.
Après avoir refermé ce roman envoûtant, je trépigne d'impatience à l'idée de me plonger dans le prochain opus du Cycle de Barcil, afin de découvrir quelles nouvelles péripéties l'auteur va bien pouvoir imaginer.
Commenter  J’apprécie          10
Je remercie une fois encore l'auteur pour sa confiance.
Dans cette nouvelle, nous faisons la connaissance d'Eléa, jeune scientifique en pleine exploration sur les îles Célestines pour 4 mois. Sa mission, Australis Prima, se déroule dans une nature lointaine, hostile, accompagnée par 4 autres savants et un chien. Son but : percer le mystère du Mur. Eléa est effacée, concentrée sur sa mission, préférant rester dans son laboratoire plutôt que d'aller explorer avec ses confrères.
Les découvertes d'Eléa et de ses compagnons sont fascinantes, on est happé par leurs péripéties. le rythme est soutenu tout du long. Les descriptions des lieux, des expériences, de leurs ressentis sont fabuleuses. L'auteur parvient à nous faire imaginer l'environnement et les protagonistes de façon très pointue. Tout est minutieux, chaque détail a son importance, le récit est captivant et vraiment réaliste.
J'ai admiré le courage d'Eléa, sa force de caractère, son ambition, elle partage avec le lecteur ses doutes, ses joies, ses peines et surtout sa belle amitié avec Sikeireis. J'ai d'ailleurs adoré l'illustration où elles sont toutes les deux face au Grand Océan. D'ailleurs elles sont toutes superbes et enrichissent le livre. Elles permettent également de visualiser encore plus précisément l'univers dans lequel se déroule l'histoire.
La plume est toujours riche, fluide, captivante. le récit est d'une grande qualité et ce tome fait partie de mes favoris.
La fin est inattendue mais je l'ai tout de même appréciée.
Encore un très bon volet que je vous conseille de découvrir !
Commenter  J’apprécie          10
Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que j'apprécie beaucoup ce cycle développé par Jean-Marc Dopffer. D'ailleurs, j'avais dédié une semaine à la découverte des sept carnets sortis à l'époque (fin janvier). Puis, en mars, j'avais parlé du roman indépendant écrit par un autre auteur, Seth Horvath. C'est donc avec un grand plaisir que je me suis replongée dans cet univers.

La plume de l'auteur est toujours aussi agréable à lire, dans ce style très littéraire davantage axé sur les descriptions que les dialogues. Les personnages ne parlent pas pour ne rien dire, et cela fait du bien de s'immerger dans un texte si bien écrit.

Éléa est une héroïne attachante, bien différente des autres protagonistes déjà suivis. Cette quête qui l'anime renforce le mystère qui l'entoure, et l'explication apporte une dose d'empathie immédiate.

La construction du scénario est intéressante. Les événements du premier chapitre se déroulent après ceux du second, et donnent l'explication du pourquoi. Malgré pas mal d'interrogations qui en découlent, notamment sur les motivations des personnages, c'est bien mené. Difficile d'arrêter de lire une fois le roman débuté.

Toutefois, ce carnet ne sera pas mon préféré, surtout à cause du manque de lien avec le reste du monde. Aucun autre personnage des histoires précédentes n'est présent. En plus, le fait que l'histoire se déroule au milieu de nulle part n'aide pas. du coup, j'ai été un peu frustrée, avec encore plus de mystère, et encore moins de réponses.

Il va donc falloir que je reprenne mon mal en patience, et que j'attende la suite de cette saga palpitante. Et ça, c'est triste !

Mais cela n'ôte en rien à la qualité de ce carnet. Foncez, sans hésiter, que vous aimiez la fantasy ou la science-fiction.

Lien : https://onidra.fr/a-decouvri..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Dans ces parages, pensa Éléa, goûter les vestiges de l'atmosphère primitive d'Astragan était encore possible, celle que ses aînés et leurs aînés avant eux avaient respirée. Éléa soupira, car toute cette beauté qui l'entourait ne subsistait plus guère que dans les vieux volumes d'histoire. Remisés sur des étagères délabrées tenues à l'écart des rayons rutilants accueillant les ouvrages de technologie et de productivité, ils conservaient la mémoire de temps révolus.
Commenter  J’apprécie          70
Mais à ce moment précis, son cœur était aussi gelé que le paysage autour d’elle. Les colosses de glace à la dérive montant la garde aux portes du cercle polaire ne lui inspiraient rien d’autre qu’un sentiment terne. Cette grisaille intérieure, identique à la cendre vomie par le volcan, effaçait jusqu’au spectacle pourtant grandiose des aurores boréales qui scintillaient au sud. Oui, aujourd’hui, et aussi les jours précédents, et encore ceux qui les avaient précédés, la jeune femme ne distinguait dans le paysage plus rien qu’un voile blafard surmonté de nuages en grappes sombres.
Commenter  J’apprécie          10

Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

ASTERIX: LES PERSONNAGES

Je suis le forgeron

Abraracourcix
Cetautomatix
Agecanonix
Ordralfabetix

12 questions
366 lecteurs ont répondu
Thèmes : bande dessinée française , bande dessinée humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}