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Jean-Noël Liaut (Traducteur)
EAN : 9782228905145
151 pages
Payot et Rivages (03/03/2010)
4/5   10 notes
Résumé :
Des six légendaires sœurs Mitford qui défrayèrent la chronique en Grande-Bretagne, les Français connaissent surtout Nancy la romancière; la publication en 2006 des "Humeurs d'une châtelaine anglaise" leur a révélé avec bonheur la petite dernière, Deborah.
Née en 1920 et surnommée "Neuf" par Nancy qui ne lui concédait que neuf ans d'âge mental, elle n'en est pas moins devenue duchesse du Devonshire et s'est rendue célèbre outre-Manche en restaurant Chatswort... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
- Aujourd'hui, je vais vous parler d'une incroyable duchesse.
- Précise aussi qu'elle est la dernière des soeurs Mitford.
- Mais j'allais le faire ! Déborah est la dernière des six soeurs Mitford. Quatre d'entre elles prendront la plume. La plus connue est sans doute Nancy, l'aînée, qui a laissé le roman L'amour dans un climat froid, ou encore Charivari. Elle surnommait sa petite soeur "Neuf", en référence à l'âge mental qu'elle lui donnait. Il faut dire que Déborah n'aime pas lire.
- Elle a de qui tenir ! Leur père se vantait de n'avoir lu qu'un seul roman : Croc-Blanc.
- On n'a pas encore isolé un gène de non-lecture. En revanche, la critique littéraire devrait se pencher sur ses vieilles dames anglaises, leur humour, et leur acuité. Déborah raconte ses souvenirs heureux comme si c'était hier. Elle sait retrouver les émotions qu'elle a ressentis lors de ses moments de bonheur, sans pour autant verser dans la nostalgie. Cependant, je n'ai pas pu ne pas ressentir un pincement au coeur quand Déborah évoque tous ses jeunes gens prometteurs fauchés par la Première puis la Seconde Guerre Mondiale, leur courage, la perte irrémédiable que ce fut pour leurs proches, pour leur pays. Elle parle aussi de Jack (John Kennedy) et de Kick (Kathleen) qui fut sa belle-soeur. Nulle pathos non plus dans l'évocation de leur destinée, mais la sidération devant la mort de ses personnes capables de rendre heureux tous ceux qui les entouraient.
- Deborah Devonshire n'écrit pas non plus une chronique mondaine, même si elle s'amuse à dresser la liste des titres de son mari. Elle s'intéresse à tout ce qui l'entoure, à tout ce qui constitue son quotidien, et n'oublie pas ses chères poules.
- Personne ne devrait oublier ses poules !
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Dans ce livre la narratrice raconte des moments forts de sa vie : la venue de Stella Tennant, sa petite fille mannequin, avec toute une troupe de couturiers, d'assistants et de photographes, les nombreus intendants du palais, tous plus singuliers les uns que les autres, les mille et une scènes qui occupent ce petit coin de la campagne anglaise où elle vit désormais dans l'ancien presbytère.
C'est drôle, c'est enlevé,. On dirait une conversation légère autour d'une table, entre amis toujours de bonne humeur, à la dent dure parfois. J'ai bien aimé.
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J'aime et j admire plus que tout les hommes qui travaillent la terre, ceux qui redoublent d efforts dans un climat rigoureux, ceux qui vivent pour et grâce à leurs bovins, leurs moutons.

Leur emploi du temps ne doit rien aux horloges ni aux horaires de train, ils ne sont pas des parasites vivant du labeur d autrui, ils ne sont pas non plus toujours en train de se demander ce que les autres pensent d eux.

Non, ils sont totalement indépendants et vaquent à leurs tâches, exigeantes et difficiles, en fonction des saisons, comme le faisaient leurs pères et leurs ancêtres avant eux. Eux savent ce qu'est le véritable travail, et voilà pourquoi ils m' inspirent autant de respect. P 45
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M. Hey regardait particulièrement à la dépense. Une fois, il m'a parlé d'un locataire qui commençait à s'impatienter parce qu'on tardait à lui installer une salle de bain.
"Nous devons absolument faire quelque chose pour lui, ai-je répliqué.
- Pourtant, je lui ai aménagé une douche.
- Vraiment, monsieur Hey ?
- Oui, j'ai retiré une ou deux ardoises du toit."
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A l’époque, tout le monde parlait de la romancière Elinor Glyn. J’ai soudain entendu notre invitée, qui cherchait désespérément un sujet de conversation pour rompre le silence,demander à mon père :
« Lord Redesdale,avez-vous lu ‘Trois Semaines ?»
Il foudroya la convive du regard ;
« Je n’ai pas ouvert un livre depuis trois ans ! »
Il exagérait car cela faisait vingt ans qu’il avait lu ' Croc-Blanc".
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Mon père était un lecteur on ne peut plus judicieux. Il n’avait lu qu’un seul livre, "Croc-Blanc ";. Il l’avait tellement apprécié qu’il n’en avait jamais ouvert un autre, certain qu’aucun roman n’aurait pu être aussi parfait. (…)
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