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4,38

sur 858 notes
Au tout début de ma lecture j'ai eu un peu peur en effet le premier chapitre débute avec des prénoms très particuliers et difficiles à retenir et puis au fil de ma lecture au premier corps découvert mon engouement est revenu.

En effet celui-ci est intrigant et porte des habits d'une autre époque de même que les soins qui ont été prodigués et puis les chapitres ou l'on suit Bruno m'ont intrigué également, tous ces éléments qui n'ont pas particulièrement de liens entre eux vont au fur et à mesure de la lecture se lier.

J'aime ce type de livre ou les différentes histoire se rejoignent, je me suis attachée aux personnages en particulier à Atrimen que j'ai eu envie de d'aider durant ma lecture, la maturité de Bruno qui est pourtant encore adolescent.

Une lecture addictive qui passe toute seule malgré ses 654 pages, une belle découverte. le mieux étant de se lancer sans trop en savoir pour pouvoir apprécier cette lecture.
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J'ai lu, dans un laps de temps relativement rapproché, les 3 premiers romans écrits par Céline Denjean, par ordre chronologique.
Cela m'a permis de voir la réelle évolution dans l'écriture de l'auteure et dans la construction de ses intrigues.

Entre Voulez-vous tuer avec moi ce soir et le cheptel, quel progrès ! Elle a vraiment « glow up » comme diraient les jeunes !

On part d'un roman certes original et captivant pour le premier, mais contenant quelques maladresses et longueurs, pour arriver, avec le cheptel, à un beau pavé extrêmement bien construit qui mêle plusieurs histoires distinctes qui se complètent et se rejoignent à la fin. le tout bâtit sans temps mort… ce qui était nécessaire vu la jolie petite brique qu'est ce livre.

A l'instar de Bernard Minier, Céline Denjean positionne ses enquêtes dans le Sud-Ouest et les Pyrénées, avec une incursion par la Lozère dans ce roman. Et moi j'adore quand on va dans des territoires inhabituellement traités dans la littérature, surtout lorsqu'ils sont si majestueusement beaux et deviennent des personnages à part entière dans le récit (même si effectivement la densité de psychopathes rencontrée dans ces régions semble anormalement élevée au fil des romans, je vous l'accorde !).

On retrouve également dans cet opus le personnage récurrent d'Eloïse Bouquet, capitaine de gendarmerie à Toulouse (donc pour ceux qui découvrent l'auteure, il est préférable, bien que pas indispensable, de respecter l'ordre de lecture).
L'intrigue m'a fascinée, je resterai volontairement vague pour ne rien dévoiler, mais la partie concernant l'emprise mentale et les mouvements sectaires m'a énormément intéressée.

Je souligne tout de même un petit défaut qui m'a empêché de donner une note maximale à ce roman : le rebondissement de la fin, couplé à une scène qui appelle très clairement une suite manque cruellement de subtilité à mon goût. Tout cela aurait mérité un peu plus de raffinement, Céline n'avait vraiment pas besoin de sortir une artillerie aussi lourde pour me donner envie de lire la suite des aventures d'Eloïse Bouquet ! Dommage, c'est le seul petit « couac » à mon sens.

Bref, je reste assez enthousiaste même si l'auteure me paraît sous-cotée. J'ai du mal à trouver ses romans dans les différentes bibliothèques où je suis inscrite, pourtant bien achalandées d'habitude. En tout cas pour ma part, je vais continuer à la suivre et me procurer rapidement Double amnésie (comme quoi, le cliffhanger a été balourd mais efficace !).
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La cellule T.E.H
Décidément, sur le plan de la qualité, mes lectures se suivent et se ressemblent.
J'avais fait connaissance avec Céline Denjean en 2020 en lisant La fille de Kali qui m'avait beaucoup plu, et je m'étais promis de retrouver très vite Eloïse Bouquet. Finalement, j'ai attendu près de 18 mois et je le regrette fort car ce polar est encore meilleur que le précédent !
La section de recherches de la gendarmerie de Nîmes est appelée sur une scène de crime dans un endroit perdu de Lozère : une jeune femme tuée d'un coup de fusil. Banal ? Pas vraiment car les gendarmes sont interpelés par les vêtements et l'apparence de la victime qui semble venir d'une autre époque… Rapidement, ils sont convaincus qu'elle a été « chassée » comme une bête, un gibier… D'où venait-elle ? le fichier des personnes disparues n'apporte aucune réponse. Quant à l'autopsie, elle révèle des anomalies sur les soins dont la jeune femme avait bénéficié, notamment des soins dentaires qui ne sont plus pratiqués en France depuis près de cinquante ans. Ces conclusions communiquées à Interpol déclenchent un véritable tsunami : en effet, Interpol qui enquête depuis 25 ans sur des crimes similaires, a la conviction qu'il s'agit d'un réseau de trafic d'êtres humains de grande ampleur. Et ce crime, le dernier d'une (trop) longue série pourrait permettre une avancée significative dans l'enquête car cette fois, un témoignage apporte un élément essentiel.
Voici pour le point de départ de ce gros pavé (un peu plus de 650 pages !) impossible à lâcher.
La construction du livre est remarquable : à travers 4 personnages principaux, l'auteure nous embarque dans une intrigue intelligente et terriblement efficace.
Il y a Louis Barthes, un notaire parisien à la retraite qui, en triant des papiers dans la maison familiale, à la mort de son père, retrouve son propre acte de décès : Louis Barthes est décédé a trois jours, le 18 juillet 1942.
Il y a Bruno, un jeune garçon tombé accidentellement dans un torrent de montagne dans les Pyrénées, porté disparu, et qui trouve refuge dans une grande propriété.
Il y a Atrimen une jeune fille de 15 ans qui découvre Bruno blessé et qui, en décidant de le soigner et de le cacher va bouleverser son destin et celui de toute la communauté dans laquelle elle vit.
Enfin il y a Eloïse Bouquet, la gendarme toulousaine qui, avec son équipe, va diriger –conjointement avec Interpol- la cellule T.E.H, la cellule chargée de démanteler le réseau du trafic d'êtres humains, le trafic le plus ignoble qui soit.
Louis, Bruno, Atrimen, Eloïse sont manipulés machiavéliquement par Céline Denjean pour le plus grand plaisir des lecteurs, jusqu'à une fin terrible et terrifiante !
Je vais donc extirper Double Amnésie des tréfonds de ma PAL, histoire de ne pas attendre 18 mois pour lire la suite (eh oui, il y a une suite !!).
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Comment parler, en seulement quelques lignes, de ce roman si dense ?
L'auteure, que j'ai eu la chance de rencontrer en septembre dernier au salon du polar de Lisle-sur-Tarn, m'avait prévenue : ce thriller est construit comme un puzzle dont les pièces s'assemblent au fur et à mesure des chapitres. Mais que de pièces, et quel poids portent-elles !!! Au départ, chaque chapitre porte un personnage différent, une quête particulière et aucun lien ne semble s'articuler entre ces éléments.
Louis Barthes, tout d'abord. Ce notaire de 73 ans découvre, en mettant de l'ordre dans les papiers de son père qui vient de s'éteindre, un acte de décès à son propre nom daté de trois jours après sa naissance : qui est-il, s'il n'est pas Louis Barthes né le 15 juillet 1942 et déclaré mort le 18 juillet de la même année ? Son univers empli de certitudes s'écroule et il décide derechef de partir à la recherche de sa véritable identité.
Atrimen, elle, a quinze ans. Elle vit dans une communauté vivant en autarcie dans les Pyrénées. Sa vie est rythmée par les travaux de la ferme et ses responsabilités envers les « moyens » depuis qu'elle est devenue une « grande ». Bientôt, elle sera unie à son promis, Anten. Elle doit aussi réfréner les ardeurs de sa meilleure amie, Elicen, qui semble irrémédiablement attirée par le monde extérieur aux murs érigés autour de leur zone de vie par leur Grande Prêtresse, Virinaë.
Bruno, treize ans, est lui embarqué contre son gré par son frère Kévin et leurs cousines dans une expérience de canyoning sauvage dans le torrent qui cerne Bagnères-de-Bigorre. Pour cet intello habitué à passer des heures et des heures devant son ordinateur, crapahuter dans les rochers est d'une violence inouïe !
Et puis il y a ces trois têtes-à-claques, Jane, Paul et Gautier, nés avec une cuillère d'argent dans la bouche et de ce fait, défendus par un avocat d'envergure (malgré sa petite taille) qui tire les ficelles d'un monde pas du tout beau à fréquenter.
Et enfin, enfin, Eloïse Bouquet, capitaine de gendarmerie aux nerfs à fleurs de peau mais tellement, profondément humaine ! J'ai eu plaisir à retrouver ce personnage que j'avais rencontré dans « Double amnésie », et vraiment, il faut que je lise « La fille de Kali », le premier tome de ses enquêtes afin de cerner cette jeune femme dans toutes ses complexités.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai vraiment adoré cette enquête aux visages multiples et j'adhère complètement à ce que propose l'auteure. Je n'ai qu'une envie, lire « La fille de Kali », le premier tome de la trilogie, et enchainer avec la relecture des deux thrillers suivants !
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Un notaire qui découvre à 73 ans son propre acte de décès rédigé en 1942, une jeune fille paniquée qui se charge en pleine nuit de cacher des jeunes enfants en pleur sous le crépitement de rafales de mitraillette et les aboiements de chiens, une femme en cavale qui s'écroule sous le tir d'une arme.... Quand la Section de recherche de la gendarmerie de Nîmes découvre un cadavre sur le bas côté d'une route cévenole, les engrenages sont enclenchés pour Eloïse Bouquet et son équipe. Aucun n'en sortira indemne.

D'une efficacité redoutable, le deuxième roman de Céline Denjean peut se lire sans avoir lu La fille de Kali bien que plusieurs références à ce premier opus égraine l'enquête d'Eloïse.

Plus de 900 pages de tension constante, sans aucun temps mort, autour d'une intrigue vertigineuse à plusieurs entrées. L'autrice nous embarque dès les premiers mots et ne nous lâche plus jusqu'à la fin, qui attend d'ailleurs le troisième tome.

C'est grâce à trois genres narratifs que le rythme reste soutenu tout au long du pavé. Si la majorité du roman est écrit à la troisième personne, vue de l'extérieur, les chapitres centrés sur Louis, le notaire, sont rédigés à la première personne tandis que les pages consacrées à Atrimen sont martelées à la deuxième personne comme si elle se parlait à elle-même dans sa tête. En alternant les protagonistes et les modes de narration, dans un ordre chronologique constant, le suspens s'étire sur une dizaine de jours. C'est dire la densité du propos !

Côté personnages, tous sont ciselés au cordeau, sans fioriture. On appréhende bien chacun d'eux, l'autrice ayant pris le temps de leur construire un vrai profil, assorti d'une psychologie assez claire. Bien entendu, pour certains, ça manque un peu de nuance mais même si on s'approche parfois de la caricature, on n'y tombe pas. On se surprend à transir pour leur sort à chacun et la méchante de l'histoire est vraiment bien campée.

Si vous voulez un tout bon thriller, qui tient la route et que vous disposez de plusieurs heures devant vous, car une fois entamé, il est assez difficile de faire des pauses, frottez-vous à ce que l'humanité à de plus ignoble et plongez en apnée dans le Cheptel !
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La seule critique de ce livre est qu'il fait 940 pages et que je me suis isolé dans ma bulle jusqu'à la fin de l'ouvrage. Il y a plusieurs histoires de front dont on se demande comment elle vont se rejoindre. En lisant ce livre se déroulait devant mes yeux son film. C'est une sensation que j'ai rarement rencontré. le scénario est incroyable mais il tient la route. le « cheptel » est un titre qui colle bien à l'histoire. Je n'ai plus qu'à lire un autre roman de Céline Denjean pour savoir s'il est aussi prenant que celui-ci.
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Très bon thriller ! Céline Denjean est une bonne autrice.
C'est un pavé de 750 p. Mais ça vaut le coup. Difficile à résumer : trois intrigues en parallèle qui vont se recouper. Celle d'un notaire à la retraite en quête de sa soeur jumelle et son passé, ajouté à la disparition d'un adolescent et la découverte du cadavre d'une jeune femme lors d'une chasse à l'homme.
Ce roman est très original et nous confronte aux racines du mal.
Je ne veux pas en dévoiler davantage. Lisez-le !
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Louis, notaire de 73 ans, fait une étrange découverte : il n'est pas celui qu'il pensait, mais un rescapé de la Rafle du Vel d'Hiv, le jour même de sa naissance. Recueilli tout bébé par sa famille, qui venait de perdre un nouveau-né, il a construit sa vie loin d'une soeur jumelle. Pour comprendre qui il est, il part donc à sa recherche…
Bruno, jeune garçon de 13 ans en vacances dans les Pyrnées, veut prouver à son frère qu'il est courageux mais tombe dans un torrent qui l'emporte vers un mur d'enceinte qu'il franchit, blessé…
En Lozère, le corps d'une jeune femme est retrouvé. Inconnue des services de police et de quiconque, elle semble sortie du Moyen-Age, et a apparemment trouvé la mort lors d'une chasse à l'homme…
Mais quel lien relie ces trois affaires ???

Waouh !!! Oui, voilà… Je pourrais m'arrêter là, tellement l'interjection résume tout !!! Mais quand même : une chronique sur un thriller de 900 pages, d'une telle qualité, à mon sens, mérite qu'on s'y penche davantage. Alors, les 900 pages (et quelques), parlons-en ! Je ne les ai même pas vues… la construction narrative qui alterne entre différents personnages, et le style de l'auteur, ne laissent pas le temps de se rendre compte de quoi que ce soit. le rythme est donc soutenu, et on tourne les pages, et on tourne, et on tourne… L'intrigue est stupéfiante, et on plonge dans les profondeurs du pire de l'être humain, la manipulation, l'individualisme, l'envie de pouvoir, la vengeance… L'auteure s'est attachée à construire une vraie psychologie des personnages, et, de fait, ceux-ci sont très travaillés. On s'attache très vite à certains d'entre eux, et j'ai d'ailleurs eu un vrai coup de coeur pour Elicen, Atrimen et Bruno, petites flammes d'espoir dans la noirceur globale du roman. Je me suis aperçue en cours de lecture que certains éléments du Cheptel renvoyaient à un précédent roman de l'auteure, mais cela n'a en rien gêné ma lecture. Il me reste donc à découvrir les autres livres de Céline Denjean
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Le roman démarre sur trois situations sans lien apparent : un notaire à la retraite qui part à la recherche de ses origines, un jeune ado qui tombe accidentellement dans un torrent et une jeune femme qui semble prise en chasse et qui finit par mourir après s'être faite tirer dessus. J'avoue avoir eu un moment d'hésitation : ça part dans tous les sens, vais-je vraiment accrocher et arriver au bout de ce pavé de plus de 900 pages (dans sa version poche). Eh bien oui, et même plutôt deux fois qu'une !

Très vite, je me suis laissée prendre au déroulé des différentes péripéties, qui, finalement, ne sont pas si difficiles que ça à suivre ; les chapitres sont plutôt courts et l'écriture, très fluide, permet au lecteur de se repérer très facilement pour comprendre de qui et de quoi on parle. Et peu à peu, les liens se font, évidemment. Je n'aurais pas imaginé cette fin mais je ne suis pas déçue.

Je découvre Céline Denjean avec ce titre et j'ai hâte de découvrir la suite avec Double Amnésie !
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Mais quel roman !! J'ai tout simplement adoré... Tout d'abord très intimidée par le nombre de pages, je me suis vite rendue compte que ce roman allait être dévoré !!! Et ce fut le cas. Je l'ai lu à une vitesse folle, tellement il était prenant !! L'écriture y joue pour beaucoup. Denjean a une plume très fluide. Et puis l'histoire !!! Trois histoires qui finiront bien par se recouper à un moment. Un vrai bon bouquin, comme je les adore.... À lire !!
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