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Citations sur La femme qui ne vieillissait pas (176)

Vieillir est douloureux et féroce...On regarde les photographies de ses vingt ans, on cherche à se ressembler de nouveau, puis on finit par baisser les bras comme d'autres les lèvent pour se rendre.
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Le bonheur , tout le monde le sait , est un invité fantasque. Il quitte parfois la table sans prévenir , sans raison . ( p 75 )
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La chirurgie était une drogue, un espoir sans fin, après le visage, les lèvres, après les lèvres, les paupières, après les paupières, les seins, après les seins, le ventre, après le ventre, les genoux, et le temps passe et on recommence pour faire passer le temps, on se voit de plus en plus jeune et belle, de plus en plus parfaite, alors qu'on est vue comme une misère.
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Nous avons discuté longtemps cette nuit-là, nous étions heureux.
Mais le bonheur, tout le monde le sait, est un invité fantasque. Il quitte parfois la table sans prévenir, sans raison.
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Les rencontres les plus décisives sont toujours les plus simples me semble-t-il, juste un hasard, une seconde d'inattention, et voilà l'autre qui s'immisce, nous réchauffe alors que nous n'avions pas froid.
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Papa semblait heureux avec Françoise. Il n'y avait pas entre eux, je l'ai dit, cette passion comme avec maman, cette incandescence, mais une amitié rare, une complicité de chaque instant. Avec elle, je le voyais rire comme jamais je ne l'avais vu rire, un rire du ventre de la terre.
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Dieu que maman m'a manqué ce jour-là.
J'aurais rêvé qu'elle soit à mes côtés, qu'elle me tienne la main, me rassure, m'encourage et hurle avec moi, car elle aurait hurlé avec moi, je le sais, elle aurait haleté à mon rythme, elle aurait eu chaud et froid, elle m'aurait appelée mon bébé une dernière fois, mon bébé, ma petite fille, et je l'aurais été une ultime fois avant de devenir une maman à mon tour, avant d'avoir peur pour toujours, peur d'un moustique qui vole trop près de lui, d'un chien curieux qui s'approche, peur de la scarlatine, de la mort subite du nourrisson, des microbes de la crèche, peur qu'il ne marche pas à un an, que sa courbe de croissance ne soit pas dans la moyenne, peur de ne pas savoir quoi faire, peur qu'il ne m'aime pas, peur de le décevoir - toutes ces peurs de mères qui sont autant de lieux d'amour.
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«  J’avais onze ans , je n’avais pas compris qu’elle m’expliquait le chagrin des femmes , cette peur atavique du temps qui efface, transforme et dissout ,jusqu’à faire disparaître tout ce qui avait été le charme, l’élégance ,le désir , la vie même ,sans rien laisser d’autre que des cendres ,rien que l’effroi de la solitude à venir.
Dieu, que j’aurais préféré que maman soit ridée, griffée, sacrifiée ,mais qu’elle soit encore là » .
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je voulais vieillir auprès d'un homme bon, patient et puis un jour être grand-mère, devenir ces deux petits vieux que l'on croise parfois dans un parc, sur un banc, qui se tiennent la main et dont les beautés ont déteint l'une sur l'autre.
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Une maman doit rester debout sous le poids du chagrin, de la honte et des larmes.
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