Ce vingt-septième album de la série est une déception. Ce constat démarre avec un titre bien mal choisi. Celui-ci laisse entendre le doux murmure des vacances... que nenni, puisqu'un seul gag est consacré à la mer (et un autre à la route vers la ferme).
C'est Odie, qui malgré lui, est au centre de cet album. Sa présence est presque aussi importante que celle de Jon et de
Garfield. La chose est plutôt étonnante pour un personnage quasi muet. Les thèmes évoqués sont restreints et très sélectifs : l'ego de
Garfield, son humeur à nulle autre pareille et... quelques petits extras : les araignées et autres victimes du célèbre prédateur de salon (ainsi le facteur) ainsi que le régime tiennent le haut du pavé.
L'impression de déjà-vu est quasi permanente. Au moins celle-ci ne dure pas, car l'album est court. Certains gags tiennent sur une page mais avec un dessin qui occupe le quart de l'espace à chaque fois. Dans d'autres cas, il faut compter deux gags par page. le manque d'inspiration est évident.
Garfield se la coule douce n'est pas un album qui laissera un souvenir impérissable. L'impasse peut être faite sans trop de regret, tant les sourires sont rares.