Lettres de mon moulin

Lecture faite avec ma fille. J'ai recherché dans le dictionnaire les termes techniques du monde des ordres.
Un livre lu quand j' avais 15 ans et maintenant, 35 ans plus tard.
Un joli recueil d histoires

Étudié au collège, donc détesté. Il faudrait sûrement le relire avec le recul.

Lu par obligation, mais conquise par le chant des cigales.

Mais à part la chaleur des pinèdes du sud, n'en ai guère gardé de souvenir impérissable.

A part sans doute La chèvre de monsieur Seguin, mais que j'ai trouvé tellement injuste et cruelle à la limite du tolérable, quand j'étais enfant.

Une préface d'Hélène Carrère d'Encausse avec des illustrations sobres
et expressives du Vendômois Patrice Goré pour l'édition du SCEREN.

Un livre rempli de contes chacun donnant une leçon morale. On ne peut pas manquer ce livre de notre littérature française.

Une des nouvelles des Lettres de mon moulin que j'ai relu en voulant la faire découvrir à ma fille de 8 ans.
Et bien ,ce fût une vraie redécouvert pour moi.
En cette période de confinement ,on pense bien sûr aux personnes âgées isolées de leur famille .
J'avais lu cette nouvelle je pense à l'adolescence puis relue avec divers moments de ma vie et là....tout est chamboulé dans ma tête de la petite fille ,je suis passée à l'adulte qui lit cette histoire et qui se retrouve ou qui aimerait pouvoir se retrouver dans la cave de sa grand mère pour trouver l'eau de vie. maison.
J'ai à une autre échelle qu'avant adoré cette nouvelle pour son côté actualité (confinement,isolement)et son côté terroir ancien

Cette histoire se passe en Provence, je le trouve un peu engnuieu mais tout de même génial.

Enchanté dans ma jeunesse par ce livre. J'ai tenté de le relire et ai été très déçu...c'est devenu vraiment démodé et avec peu d'intérêt , même historique

Malgré le fait que cet oeuvre soit un classique, j'ai mis très longtemps à lire ce recueil de nouvelles, ce qui n'est généralement pas bon signe. Je trouve que la qualité des textes sont très inégales. Je retiendrai évidemment l'inégalable "chèvre de Mr Seguin", ainsi que la "mule du pape" qui a patienté pendant 7 ans avant de se venger.

J'ai commencé par lire la nouvelle ou plutôt la lettre intitulée « le phare des îles sanguinaires » que j'ai lu quand j'étais sur place, en Corse, ce qui a donné un réel intérêt à l'histoire. Alors je me suis prise au jeu et j'ai fait des « Lettres de mon moulin » mon livre de chevet.

Alphonse Daudet a acheté un moulin en Provence et il va raconter des histoires, inspiré par ce lieu. le début est vraiment bien, on y danse sur le pont d'Avignon et j'ai retrouvé une histoire de mon enfance avec grand plaisir : « La chèvre de Monsieur Seguin ». Et puis, ça devient fourretout, on s'éloigne pour aller en Corse, Daudet rend hommage au poète Frédéric mistral, puis il repart en voyage en Algérie. Alors là ça se gâte et le changement de registre est flagrant. On a beau être au 19eme siècle ses propos colonialistes et antisémites ne m'ont pas fait rire. On est loin de Victor Hugo qui est son ainé de près d'un demi-siècle !

Même s'il sait décrire les paysages de Provence, Alphonse Daudet est un grand nostalgique de Paris ce qui n'est pas surprenant quand on sait qu'il n'a jamais vécu dans son moulin.
Je suis donc déçue.