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Critique de Marti94


J'ai commencé par lire la nouvelle ou plutôt la lettre intitulée « le phare des îles sanguinaires » que j'ai lu quand j'étais sur place, en Corse, ce qui a donné un réel intérêt à l'histoire. Alors je me suis prise au jeu et j'ai fait des « Lettres de mon moulin » mon livre de chevet.

Alphonse Daudet a acheté un moulin en Provence et il va raconter des histoires, inspiré par ce lieu. le début est vraiment bien, on y danse sur le pont d'Avignon et j'ai retrouvé une histoire de mon enfance avec grand plaisir : « La chèvre de Monsieur Seguin ». Et puis, ça devient fourretout, on s'éloigne pour aller en Corse, Daudet rend hommage au poète Frédéric mistral, puis il repart en voyage en Algérie. Alors là ça se gâte et le changement de registre est flagrant. On a beau être au 19eme siècle ses propos colonialistes et antisémites ne m'ont pas fait rire. On est loin de Victor Hugo qui est son ainé de près d'un demi-siècle !

Même s'il sait décrire les paysages de Provence, Alphonse Daudet est un grand nostalgique de Paris ce qui n'est pas surprenant quand on sait qu'il n'a jamais vécu dans son moulin.
Je suis donc déçue.


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