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EAN : 9782493472403
528 pages
Des livres et du rêve (02/04/2024)
5/5   2 notes
Résumé :
1976. Équinoxe de printemps. Près de Marseille, cinq jeunes adolescents s’amusent à se lancer des défis dans une abbaye abandonnée.
L’un d’eux va disparaître, un autre sera retrouvé mort dans un ruisseau, massacré selon un rituel étrange.
Le coupable désigné est arrêté, jugé, condamné à la peine capitale puis exécuté.
Il sera le dernier prisonnier guillotiné sur le sol français.

2019. Équinoxe de printemps. Près de Nice, le corps ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est avec grand plaisir que je retrouve l'auteur et son personnage Démétrius Collaki dans ce deuxième opus. C'est la suite de « Forget me not » et je vous conseille vivement de le lire avant, rien que pour vous familiariser avec le personnage, ses jeux de mots et son humour noir. Je n'oublie pas la commandante Abigaïl Eixewech et son équipe de la PJ de Nice, qui eux aussi, usent de bons mots. En résumé, en plus d'être un excellent thriller, vous aurez, en prime, de belles séances de fou rire. Et il s'en est passé des choses depuis l'affaire du tueur au Myosotis (tome 1) et pour commencer, Démétrius n'est plus médecin légiste à la PJ de Nice. Il est atteint d'un cancer et le pronostic n'est pas bon. Pour corser le tout, il a un tueur en série à ses trousses. Il va falloir qu'il fasse le mort pour protéger ses proches et aider ses amis flics à trouver le ou les coupables. Difficile d'en dire plus sans risquer de spoiler.
Comme pour le tome 1, l'auteur nous emmène dans la noirceur de l'âme humaine. Les crimes sont odieux, barbare, l'enquête patine et va plonger nos enquêteurs dans une série de meurtres ritualisés avec des messages codés et des références au tueur au myosotis ! Vous allez êtes servis en rebondissements, une intrigue jonchée de fausses pistes, des coupables potentiels, du suspense qui nous tient en haleine et fait monter la pression jusqu'à ce final tranchant à en perdre la tête. Les personnages sont toujours aussi attachants. Bien sûr, il y a Démétrius, ses métaphores, ses envolées lyriques, son vocabulaire d'un autre temps. Abigäil (Abby), un peu sanguine, qui ne lâche rien, très proche de Démétrius et de son équipe. JP et ses jeux de mots, souvent limites, mais qui me font pouffer de rire. Avec Eze, ils forment un duo à la Bernard Blier et Jean Gabin, vous voyez le genre. Avec ce deuxième opus, l'auteur confirme tout le bien que je pensais de lui, je trouve qu'il est même un cran au-dessus, va falloir lui faire une place dans vos favoris. Vivement le prochain.
Lien : https://www.facebook.com/phi..
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J'ai découvert Éric D'Aura avec le superbe, le sublimissime “Forget me not”, son premier roman. Un roman déjà teinté d'une certaine maîtrise, mais surtout, un roman complètement fou, où j'ai régulièrement eu de vrais éclats de rire !
Éric a développé un humour très particulier, ça fonctionne, il assume, et il y va à fond. L'aptitude aux vrais jeux de mots (ceux qui sont doublés d'un jeu de sens) est la voie royale vers les figures de style et les traits d'esprit. Lorsqu'il est développé, comme le fait Éric, le vrai sens de la langue et de l'esprit est inaliénable et semble ne plus pouvoir être arrêté, et là… C'est que du bonheur.

Alors, quel plaisir de retrouver les personnages du premier opus qui ont à peine changé ! Enfin certains… n'ont pas changé, pour les autres, vous verrez. Une sacrée équipe.

Éric, encore une fois s'amuse avec brio, ça se sent, et c'est ce qui me plaît. Il casse les codes, mais toujours avec un profond respect pour la littérature, une vraie maîtrise du vocabulaire et de la langue, avec du rythme, de la hargne ! Une sorte de “One man show-auteur” débridé, et ça va encore une fois dans tous les sens… Vous pensiez détenir le fil rouge, et tout s'écroule. Vous aviez trouvé le coupable, mais il est mort !
Un récit multiple, des mensonges, des manipulations, des faux-semblants, mais que c'est bon.

Je ne m'étais pas trompé, Éric D'Aura est un auteur définitivement à “poursuivre”.

Merci à Angie Lollia des éditions “Des livres et du Rêve”, pour ce cadeau !
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Oh putain ! s'exclama un autre.
- Mais où diable est passé le cerveau ? demanda sidérée une femme avec un certain aplomb.
- Comment le saurais-je ? répondit la légiste qui, dans le ton de sa voix, avait perdu de sa superbe.
- Pourtant le crâne était bien fermé de l'intérieur, reprit le participant numéro 2.
- Putain J.P, tu te crois dans Le mystère de la chambre jaune, lui rétorqua la femme avec morgue.
- Regardez, lança le premier intervenant, on dirait qu'il y a un petit rouleau en papier à l'intérieur du crâne. Encore un message, comme pour le meurtre précédent ?
- Oui, le même type de missive. C'est sans aucun doute notre tueur, valida la femme.
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- C'est toujours sympa de discuter avec un dinosaure et se rendre compte qu'ils n'ont pas tous disparu.
Je ne pus réprimer un rire face à cette riposte fort bien pensée.
Cassie insista :
- Bon, il serait temps que tu rebootes ton cerveau et remettes à jour ton logiciel. Ta version n'est plus compatible avec la société actuelle. Sans compter que tu partais déjà avec un sacré handicap.
- Ah bon ?
- Oh que oui ! Tu n'as jamais été dans le vent, s'amusa-t-elle à me brocarder.
- Et j'en suis fier ! Quel intérêt d'être dans le vent ? Je n'ai jamais ambitionné le destin d'une feuille-morte.
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Seul Démétrius fut saisi, les yeux grands ouverts, par cette réponse. Tous les autres impassibles étaient déjà au courant. En fait nul ne l'ignorait, mais beaucoup feignaient de ne pas savoir, car à cette époque, on ne se mêlait pas de la vie privée d'autrui. C'était un concept de base. À tort ou à raison d'ailleurs. Quant aux victimes, la honte teintée de crainte les soumettait à un mutisme bienvenu pour les coupables qui surfaient sur cette haute vague de pression psychologique.
Le jeune garçon était consterné.
Son père le frappe ?!
Son beau-père ! Mais ferme ta gueule, OK ! intervint Isabelle.
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Dès lors, une nouvelle bataille l'anima : la volonté de lancer un projet fédérateur.
Il créa une fondation caritative pour venir en aide aux individus en grande difficulté, abîmés par les aléas de l'existence.
Il désirait ainsi encourager leur leadership et leur permettre de se réaliser dans un monde ambitionné meilleur, plus sûr, plus authentique, plus charitable.
Vaste programme.
Depuis, il parcourait la planète et sa fondation se bâtit une réputation solide dans le monde du mécénat.
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