Dystopie, SF, Thriller, film d'action, un peu de tout, juste ce qu'il faut pour que Netflix s'en mêle.
Alors oui mais,
Oui, c'est un page-turner, cela se lit tout seul, très vite, on veut savoir, comprendre ce qui se passe dans cette petite ville. C'est très télévisuel avec juste ce qu'il faut de scènes d'actions, rythmé et sans temps morts.
Mais, le personnage principal (il n'y en a d'ailleurs que pour lui, pas vraiment de personnages secondaires hormis la ville) est vraiment très stéréotypé, le mâle indestructible dans toute sa splendeur. L'histoire n'est pas mal fichue mais dès la fin de cette première partie, je suis prête à parier qu'après moultes péripéties plus ou moins prévisibles, les gentils américains gagneront à la fin du film.
Le pire, je lirai la suite quand même…
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Lorsque je cauchemarde, le scénario le plus récurrent est une course poursuite que je ne maîtrise pas – ou qui plutôt m'est impossible de réussir. Cependant, contrairement à Ethan, je suis généralement habillée. Contrairement à lui, également, je ne répète pas à qui ne souhaite pas l'entendre que je suis un agent secret (et non je ne suis pas uniquement en charge de protéger le président ?), que quelque chose ne tourne pas rond, ni ne passe mon temps à observer lubriquement toute personne de sexe féminin passant à ma portée.
Ethan est un personnage insupportable ; outre la fascination pour son ding ding dong, régulièrement à la vue de toustes, il n'a de cesse d'observer les femmes qu'il rencontre sous le prisme de « bandante ou pas bandante » (les personnages masculins quant à eux ont le droit à la description physique et mentale d'une tranche de pain de mie). Il est également fort, esthétiquement très avantagé, résilient, badass, un système digestif à toutes épreuves, un corps pompant 47 litres de sang, agile, agent secret, bref il aurait pu être le protagoniste de Shibumi.
Le rythme du roman est bon, même haletant, tout va vite, c'est un vrai page-turner et c'est ce qui est le gros avantage de l'histoire, parce que le reste est bourré de poncifs, de personnages interchangeables et / ou stéréotypés qui n'apportent pas grand-chose à l'intrigue (notamment les femmes) et de moments illogiques – déso Ethan, mais même si je suis une cracotte niveau force, mental et résistance à la douleur, rien de son épopée Ninja Warrior n'était crédible. Je ne m'exprimerais pas sur le dénouement final, qui n'est pas ouf, mais qui se laisse lire – au final comme le reste du livre.
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Bon, une fois n' est pas coutume, un livre à succès m'a bien déçue (pour rester polie).
Au début, durant les toutes premières pages, j' ai bien aimé l'ambiance, l' atmosphère. Mais très vite, l' action prend le pas, avec des personnages stéréotypés, des chapitres extrêmement courts, des méchants tout méchants et...
Bon bref, pas de subtilité.
Quant au héros, comment dire... Il m'est sorti par les yeux !! Macho, voire misogyne, infect, n' a jamais besoin de dormir ni manger pour être le plus balèze, et... Encore bref.
Ce n' est que l'une des très nombreuses incohérences, improbabilités, descriptions sans subtilités de ce roman.
Et je passe sur les rares passages où c'est l'épouse qui prend le relais du point de vue narration, et ses pensées envers son mari dignes d'un Harlequin fleur bleue à crever.
Je serais pas étonnée que l'auteur ait un petit quelque chose à régler avec sa virilité...
Plus sérieusement, énorme déception, pour moi, il n' y a rien à garder, à part le rythme un peu prenant, à la rigueur.
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J' ai attendu un moment avant de faire le mouton comme tout le monde est de partir l acheter....
On en entendait trop parlé
Alors que dire... La couverture fait le boulot le résumé aussi.
Une histoire qui démarre fort mais très très vite certaines expressions sur les femmes on commence a me gavé...mais bon je poursuis l' histoire je suis en plein dedans et la PAF le drame......mais c'est quoi cette SF ???? Après en effet ça va avec l' histoire mais bon un peux trop pour moi qui n aime pas ça ....
Et quand on y réfléchit bien Wayward pines me fait BEAUCOUP PENSER à la série Dôme sur certains points.......
Dommage mais je ne lirais pas la suite malgré les révélations des 10 dernières pages...
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Je me demande toujours comment on peut mettre d'aussi bonnes notes à de tels navets ? Des lecteurs qui n'auraient jamais ouvert un roman "classique" et qui auraient pu leur donner une idée d'une écriture exigeante et intelligente. Tout le contraire de Wayward pines qui suritilise les gimmicks d'écriture pour engager le lecteur dans un scénario sous pseudo adrénaline. Bref une écriture 100% marketing (IA ?) qui utilise les ressorts les plus basiques et qui fait se demander à la fin de la lecture ... Qu'en ai je retenu ? Rien !!! le vide. Des psychologies de personnages aussi épaisses que des feuilles de cigarette, des "monstres" ridicules, des séances de torture à la Netflix ...
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