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Le 18 février 2013, sur l'aéroport de Zaventem, 120 colis de diamants bruts sont dérobés au moment de leur chargement dans l'avion, sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré. "Sans haine, ni violence"...
A partir de ce braquage réel, Paul Colize construit une intrigue si précise et si affûtée que plus rien ne peut nous faire lâcher son roman.

Deux hommes en sont les principaux protagonistes. Deux hommes qui se ressemblent de manière troublante : Jean Villemont, avocat intègre, acharné à son travail, soucieux de ses clients ; Franck Jammet, élégant malfrat au code d'honneur intangible, soupçonné d'avoir participé au braquage de l'aéroport.

Les chapitres alternent selon deux temporalités : l'une retrace le parcours de Franck ; l'autre nous plonge dans le présent de Jean.
Avec une époustouflante maîtrise, l'auteur nous fait voyager entre deux époques, deux personnages et deux parcours qui semblent suivre des trajectoires opposées. Cette alternance de chapitres courts nous fait aller toujours plus loin dans la lecture pour, vite, vite, en savoir plus. Un truc de fou !
Et derrière l'intrigue passionnante, s'esquisse le coeur du roman : cette dualité des individus. Comment devient-on hors-la-loi ? Quel enchaînement d'évènements conduit un individu à devenir braqueur ? Les histoires imbriquées de Franck Jammet et de Jean Villemont apportent quelques hypothèses de réponses. Mais l'auteur a le talent et l'intelligence de distiller ces possibilités au fil de l'intrigue, d'en faire les ressorts des rebondissements et de laisser le lecteur se faire son "intime conviction".

Que ce soit dans l'évocation des dysfonctionnements et des absurdités de la Justice, dans la description de l'univers carcéral ou dans la richesse du système des personnages, la magie de l'écriture de Paul Colize reste au plus près des faits, sans esbroufe, sans surcharge, d'une efficacité remarquable, tant pour raconter une histoire que pour inciter le lecteur à s'interroger.

Je n'avais jamais lu un roman de Paul Colize. C'est chose faite aujourd'hui grâce à Masse Critique et à Babelio. Je ne le regrette pas et j'ai hâte de lire ses romans précédents !
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D'entrée de jeu, l'auteur nous met dans l'ambiance qui ne nous quittera pas tout au long de la lecture : on est ici pour parler braquages, cambriolages : bref du banditisme de haut niveau. le casse du siècle se déroule sous nos yeux ébahis, reste à déterminer qui en est à l'origine. Les frissons sont présents immédiatement, le ton est donné : soyez prêt à suivre le rythme imposé.

Dès lors, le roman prend une tournure des plus déstabilisantes. Les chapitres s'enchaînent dans un désordre parfaitement organisé, laissant le lecteur un peu sonné au début. Une multitude de personnages nous sont présentés, les liens entre eux se tissent sous nos yeux lentement, passé et présent sont mélangés pour nous donner, par brides, des informations afin de (tenter de) assembler les pièces du puzzle. Et le plus incroyable dans tout ça c'est que, sans vraiment s'en apercevoir, on devient complètement accro à l'histoire. Difficile de laisser le roman de côté pour vaquer à d'autres occupations. Une drogue dure qui infiltre notre esprit.

« Concerto pour 4 mains », avant d'être un roman d'action, est un roman de personnages. Et vous verrez qu'ils sont nombreux à venir alimenter l'intrigue qui n'a de cesse de se complexifier. Ici, même nombreux, les personnages sont tous travaillés avec finesse. L'auteur prend le temps de tous nous les faire découvrir individuellement. Petit à petit, les liaisons s'effectuent entre eux. le lecteur commence à y voir plus clair.

Notre personnage central, qui nous accompagnera ici, est Jean Villemont, avocat qui se voit entraîner dans une affaire qui va dépasser le cadre professionnel. Une simple histoire de petit braquage se transforme rapidement en affaire de grand banditisme. le lecteur reste bouchée bée devant la tournure que prennent les événements, incrédules d'une telle complexité dans une intrigue qui n'avait rien de compliqué au début.

Avec une sensibilité qui ne peut pas laisser le lecteur insensible, Paul Colize nous livre un roman très riche, complexe mais maîtrisé. Il réinvente le grand banditisme pour notre plus grand plaisir, nous emmenant dans les méandres de la vie d'une équipe de gentleman cambrioleurs. Une histoire qui vous happe l'esprit pour ne le libérer qu'une fois l'intrigue terminée.

"Concerto pour 4 mains" est un coup de maître de l'auteur, un coup de génie de l'intrigue et ... un coup de coeur pour moi.

Si vous aviez encore la moindre hésitation avant de lire cet article, j'espère l'avoir dissipée.

Lien : http://tribulationsdunevie.w..
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L'écriture est fluide, les chapitres sont courts et rythmés, ce qui ne laisse aucune place à l'ennui. Et malgré la complexité de l'histoire, avec ses allers-retours incessants entre passé et présent, le lecteur entre sans difficulté dans ce roman digne des plus grands films d'action. Un roman particulièrement réaliste et crédible, notamment quand il est question de techniques de braquage de fourgons blindés ou de trains, et qui témoigne d'une importante recherche documentaire. Je vous invite d'ailleurs à visionner la vidéo ci-dessous pour découvrir comment l'auteur belge a procédé pour écrire ce récit.

Une bonne partie de ce Concerto pour 4 mains se déroule à Bruxelles ou dans ses environs, les habitués reconnaîtront donc le palais de justice en travaux, la prison de Forest et d'autres lieux emblématiques. L'auteur pointe d'ailleurs du doigt les problèmes qui caractérisent la Belgique, notamment en matière de justice.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Auteur : inconnu à mon panel d'auteur de polar
Titre : un mot qui sonne doux à mes oreilles de mélomane
Couverture : Un piano stylisé sur fond rouge sang…. Un très bon début
Dièse à la clé : Roman hautement recondamné par Poirette.
(Si vous connaissez ce Monsieur, continuez à l'écouter le sevrage est impossible, sinon, n'y mettez jamais un coin d'oreille votre porte -monnaie risque de ne pas aimer ….)

Le tout commence en 2013 par le casse du siècle à l'aéroport d'Anvers. Sans effusion de sang, en moins de 3 minutes, une importante cargaison de diamant disparait…..

La partition va se jouer à quatre mains : 2 avocats complémentaires, un truand que tout accuse mais qui a un solide alibi, et une ingénieure qui a mal tourné.

Tout au long de ces 470 pages Paul Colize va faire un va et vient dans la partition, et nous promener entre le Luberon et la Belgique. Nous promener, c'est bien le terme qu'il faut employer. Et je dois dire qu'il le fait très bien. Car bien malin celui qui peut savoir où il va nous emmener. Il parvient sans problème à rendre sympathiques les méchants, et notamment Franck Jammet pianiste virtuose. Les bons, parfois….
le propos est alerte, la prose directe ; les chapitres sont courts et alternent passé et présent Un peu d'humour belge pour passer un moment exquis.Le tout est prenant, impossible à lâcher pour une fin …inattendue.
Quand je vous disais que Poirette avait de bonnes idées…..

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Ceci est un « page turner » mais au bout de quelques chapitres j'ai eu envie de ralentir pour faire durer le plaisir.
Des personnages rencontrés dans la vraie vie puis fouillés et intégrés à l'histoire, un mélange entre réalité et fiction emberlificoté à souhait. Pas de descriptions sanglantes, c'est reposant. L'humour, toujours présent dans les romans de Paul Colize, ne gâche rien, une magnifique scène de déclaration d'amour surgit au détour d'une page.
Le style, fluide, soigné, laisse bien augurer de l'avenir et fait de ce roman l'un de mes préférés de l'auteur.
« Concerto pour quatre mains » se savoure ; jusqu'à la fin, inattendue.
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Un convoi transportant plusieurs millions en diamants attaqué près de Bruxelles. Un plan efficace, un travail de pro. Pas d'indices. D'un côté, Jean Villemont, avocat pénaliste, et sa consoeur Leïla Naciri. de l'autre, Franck Jammet, braqueur virtuose, et son amie Julie Narmon, discrète et efficace. Un double fil rouge qui , peu à peu, n'en fera plus qu'un, bien plus compliqué et subtil.
Un roman agréable à lire, Une intrigue -canevas, une écriture où la forme et le fond sont présents, une dissection de l'appareil judiciaire des personnages atypiques à la sauce Paul Colize. J'ai adoré « Zanzara » et depuis Paul Colize ne me déçoit pas.


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J'ai été attiré par le titre et la couverture.
Au début de ma lecture, j'ai aimé que l'auteur jongle entre l'avocat qui se retrouve à devoir défendre un petit escroc et le braqueur de haut vol. Je me suis dit que tout finirait par de croiser et que la fin serait digne d'un Michaël Connelly. Puis au fur et à mesure de ma lecture, le jonglage entre les 2 et les allers retours dans le temps m'a vite ennuyé.
De plus, la fin n'est pas du tout à la hauteur de mes espérances.
C'est dommage car je trouvais les descriptions des casses, le côté gentleman cambrioleur et l'avocat qui fait passer son boulot avant tout et qui s'y donne à fond, sympa mais c'est une grosse déception qui l'emporte.
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Excellent, c'est le premier livre de PAUL COLIZE que je lis et j'ai adoré ! Je l'ai pas lâché avant d'avoir lu la dernière page. J'ai particulièrement apprécié de découvrir en parallèle l'avocat et le braqueur, deux personnages haut en couleur. Bravo aussi pour le dénouement.
Pour info, j'ai acheté tous les PAUL COLIZE trouvés dans ma librairie (4)
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49 critiques et une note moyenne de 3, 94.
deux personnages principaux :
- Jean Villemont, avocat pénaliste,
- Franck Jammet, sorte de gentleman cambrioleur, responsable de grands braquages sans causer de victime humaine.
Ils se rencontreront.

Jean Villemont, perturbé depuis le départ de son épouse , accepte de défendre Akim, un petit malfrat , incarcéré à la suite d' une (fausse) attaque d'un bureau de poste ce qui lui sauvera "la peau".
Frank Jammet, jamais condamné pour les braquages dont il est responsable sera condamné à "4 ans de taule pour un braquage qu'il n'a pas commis".

Jean Villemont trouvera un peu de réconfort auprès de sa consoeur Leila.
Franck Jammet tombera amoureux de Julie, l'inventive braqueuse.

Avec beaucoup de talent et de nombreux détails notamment techniques l'auteur nous décrit les conditions dans lesquelles se préparent les gros braquages réussis !
On découvre comment le petit rôle d'Akim dans un gros braquage engendrera des répercussions qui auraient pu être fatales pour lui et sa famille. Pour son avocat les suites sont surprenantes .

Le pourquoi du titre de l'ouvrage sera donné dans les dernières pages.

"concerto pour 4 mains" est le quatrième ouvrage de Paul Colize que je lis. A l'exception de "l'avocat, le nain et la princesse masquée" que j'ai moyennement aimé, j'ai énormément apprécié la découverte de cet auteur avec "back up". Je place "concerto pour 4 mains" ex æquo avec "un long moment de silence".
Comme dans les précédents ouvrages le style de l'auteur et l'absence de chronologie dans le déroulement d'un certain nombre d'événements ne créent pas de difficultés pour le lecteur .


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Les histoires de gangsters, à l'exception notable des "tontons flingueurs" ne font pas partie de mes histoires favorites. Comment le brigand réussit ses plans machiavéliques ne m'intéresse pas vraiment (sauf le comte de Monte-Cristo évidemment).
Cependant, une bonne histoire est une bonne histoire, et les destins croisés de Jean Villemont, avocat pénaliste, et de Franck Jammet braqueur de haut vol m'ont tenue éveillée jusqu'à des heures avancées de la nuit.
Paul Colize est un auteur équilibriste, qui se plait à mener deux histoires de front. J'avais eu le plaisir de lire précédemment "une longue minute de silence" qui est construit sur le même principe: deux histoires, qui ont lieu à des périodes différentes et avec des protagonistes qui n'ont rien à voir, vont se rejoindre et former le fin mot.
C'est habile et simplement raconté dans un style fluide et par moments presque journalistique tellement c'est sans fioritures. Du coup, on y croit... Je visualisais les préparatifs des casses (à la "Ocean's eleven), je me mordais les doigts pour Jean Villemont quand il s'est retrouvé en vilaine situation. Bref, j'ai aimé cette histoire, bien que ce soit une histoire de gangsters. Paul Colize nous offre deux personnages passionnants qui à l'origine semblent très différents, mais qui vont à un moment se rejoindre, pour notre plus grand plaisir!
Du coup, j'ai mis "back up" dans ma PAL...
Mince, j'allais oublier de dire que j'ai lu ce livre dans le cadre d'une rencontre Babelio avec Paul Colize. On a pas mal ri lors de cette soirée, et les éditions Fleuve Noir nous ont reçus avec des "gummibärchen" et des M&M... assez rare pour être noté. En tous cas si vous avez l'occasion de rencontrer Paul Colize, allez-y: il est drôle et très sympathique:-))
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