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EAN : 9782266178211
224 pages
Pocket (06/03/2008)
3.77/5   635 notes
Résumé :
Le 8 mai 2001, jour de ses vingt ans, Jeremy se suicide. Victoria, la femme qu'il aime, l'a rejeté. Le 8 Mai 2002, il se réveille près de Victoria, folle d'amour pour lui. Est-il vraiment mort ? Jeremy devient alors le spectateur d'une vie qui lui échappe. Une vie étrange, dans laquelle sa personnalité est différente, change, évolue, l'inquiète. Au fil des jours et des réveils, Jeremy va dérouler le fil d'un destin qu'il n'a pas choisi... le sien.
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Critiques, Analyses et Avis (109) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 635 notes
L'autre jour ya mon beauf un garçon absolument charmant que je soupçonne très fortement de tripoter ma petite soeur, mais je veux rien savoir tellement c'est dégueu à gerber… Enfin bref, je tapais la pause cancer sur le balcon dont je me persuadais de sa solidité que sinon on ne vit plus hein…

Il se met à me causer de tout et surtout de rien, charmant mais surtout jeune, comparé à ma grande sagesse de vieux en devenir qui par mon appartenance politique m'autorise à me placer au dessus du lot du petit peuple.

- T'as des passions toi Hugo ?
- Euh ouais vite fait
- Ta soeur me disait que tu aimais bien lire, un truc de fou
- Mouais mais pas en ce moment en fait
- Ah ok mais rien d'autre ?
- Mais je t'emmerde putain laisse-moi mourir pénard

Les gens ont une fâcheuse tendance à imaginer que quand je fais une tête de 10 pieds de long, j'ai envie de discuter banalité pour faire passer le moral en berne, alors que non je préfère être pépère la tête dans mes pensées…

Non mais c'est vrai j'ai des passes ennuis très intéressants, la lecture, la plongée sous marine avec les bouteilles et les poissons, le cinéma, les voyages et puis un tas d'autres trucs mais franchement je n'ai rien qui me pousserait à me saigner tout mon temps libre…

Baiser c'est cool aussi mais en ce moment, ça se bouscule pas à ma braguette, il me reste bien la branlette qui soulagerait bien des solitudes libiduoesques, mais pour un laps de temps très court boudinant le bout de gras sur mes mains cornées, de plus le Sopalin coute cher… tu me diras le papier cul c'est plus doux et moins couteux, certes je te répondrais, mais ça se dépiaute facilement ce qui en soi est très emmerdant au bout de ta bite…

Tu as les passionnés de politique qui s'amassent comme des moutons assoiffés de démagogie, poussant des cris de jouissance à chaque envolée sophiste, les passionnées complètement barges qui s'identifient à leur héros, et les passionnées qui te cassent les burnes avec leurs machins persuadés de te convertir d'un truc qui t'échappe complètement en fait… Ta gueule putain…

Mais j'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'as dit : ma passion à moi c'est le cul…

Bah ouais je suis deg, ya plein de trucs à se lécher les lèvres sur le sujet, on pourrait se cracher à la gueule, s'us(s)er les doigts, tâter de la chair, mais penses tu, non on préfère te parler Poney, politique, religion, et tout un tas d'autres qui déchainent les conneries et pas la joie de vivre…

Fais pas chier avec ta passion pour le tricot, je vais pas énumérer toutes les possibilités sur la cueillette des champignons, je trace dans les grandes lignes ma position sur la fanatisme démesuré dont font preuve certain personne, dont j'ignore le but quand je les vois se prosterner devant un truc précis et parfois unique…

Faut s'ouvrir à plein de choses, tester un peu tout, ne pas s'enfermer dans une espèce de secte passionnelle qui va te bouffer ton sursis déjà bien entamé si peu que tu ais des cheveux blanc…

Ou plus de cheveux… Putain de calvitie, ça me bouffe la vie ce truc à la con aussi… On a pas idée de perdre ses cheveux, impossible de faire du surf après…

Ma passion c'est ma fille, ce petit bout de personne, qui me fait bien marrer, qui m'emmerde bien la vie aussi, mais qui me donne tout ce dont j'ai besoin pour rester terre à terre et qui me pousse à m'ouvrir à ce vaste monde qui foisonne de choses et d'autres toutes aussi passionnantes les unes que les autres… du coup ça fait un peu bouffon… Et je t'emmerde.

M'enfin si tu veux discuter cul je suis là hein…

Pour le bouquin, Trop religieux pour moi... même si je n'ai pas détesté...

A plus les copains
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Magnifique roman, que j'avais tout d'abord pris pour un roman sur la seconde chance, le fait de réparer les erreurs d'une vie. En fait, ce n'est pas du tout comme cela que je l'ai ressenti, c'est pour moi un hymne à la famille, à l'amour, à l'amitié.
Ce roman parle des erreurs commises sur un coup de tête et que l'on paient durant sa vie entière. La vie est courte et pour le personnage central, elle l'est encore plus.
Il subit sans comprendre pourquoi.
La délivrance finit par arriver, elles arrive sous la forme de l'amour des siens, qui l'entourent durant ses dernières heures, ils lui donnent e bonheur précieux de faire partie d'une famille.
J'ai été extrêmement touché par cette histoire.
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Jeremy 20 ans est fou amoureux de Victoria qui ne l aime pas malgré une belle déclaration. Jeremy décide donc de se suicider le jour de son anniversaire non sans invectiver Dieu qu' il rend responsable de ses malheurs.

Suicide raté puisque Jeremy se réveille aux côtés de Victoria. Un an s est écoulé mais sans aucun souvenir. Jeremy est devenu amnésique .
2 ans après même scène . Amnesie. Jeremy à un enfant et découvre qu' il ne parle plus à ses parents.
Cela se répète plusieurs fois. Au fur et à mesure de ses réveils, Jeremy assiste impuissant à la déchéance de sa vie. Il est un être nuisible qui fait du mal à sa famille, une véritable petite ordure qui trompe sa femme, trempé dans des magouilles.

On arrive péniblement après la case prison puis fauteuil roulant vieillesse invalidité à une confrontation avec Dieu. Comment as tu osé mépriser le don de la vie, qui es tu pour ne pas demander pardon...blablabla.

Lecture pénible mais heureusement courte. Je ne m attendais vraiment pas à ça en lisant la 4 ème de couverture. J imaginais un suicide raté et une seconde chance. Au lieu de ça , on assiste à une pseudo leçon donnée par dieu.

Moralisateur, culpabilisant. Enfonceur de portes ouvertes. La vie est belle. Il faut en profiter. Tu vas faire du mal à tes proches.
Blablabla.

Vision un peu simpliste des choses.
Cela faisait longtemps que je n avais pas autant souffert avec une lecture.

Bof.
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Il aurait préféré vivre... et moi j'aurais préféré lire un autre roman !

Autant dire que ce mélange de fantastique, de philosophie de café du commerce et de mièvrerie ne m'a pas séduite. L'idée de départ m'avait pourtant semblé vraiment originale et intéressante : un homme se suicide au matin de sa vie suite à un chagrin d'amour, et le livre nous raconte la vie qu'il aurait eu sans cela.

Sauf que ce n'était pas cela du tout, mais le mélange sus-cité de fantastique, de philosophie de café du commerce et de mièvrerie. Avec une histoire cousue de fil blanc et des messages aussi novateurs que 'la vie vaut la peine d'être vécue' ou encore 'les gens qu'on aime sont ce qui en fait l'intérêt' !

Certes, la vie vaut la peine d'être vécue, notamment pour les gens qu'on aime. Mais a-t-on vraiment besoin de ce roman pour s'en souvenir ? Il se lit vite mais s'oublie malheureusement presque aussi rapidement.

Challenge Multi-Défis 11/52
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Un très beau roman, captivant et émouvant. Une morale à méditer. On est embarqué dès la première page et on se demande tout au long de la lecture comment le personnage principal (qui est très attachant) va s'en sortir. A lire!
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Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Je me souviens avoir un jour entendu un religieux dire qu'un homme a trois chances successives de se construire. Tout d'abord, avec l'aide de ses parents. S'il n'y parvient pas, sa femme lui offre une autre chance de sortir de sa condition d'homme léger, égoïste, immature. S'il échoue, alors ses enfants deviennent son ultime recours. Après... il est foutu.
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- Nous avons à peine eu le temps de nous retourner que la mort déjà nous talonne. La vie est trop courte, radotent les vieilles personnes. Jeunes, nous n'entendons rien. Nous avançons pleins d'espoir vers ce que nous appelons l'avenir. Le mot est trompeur, il induit l'idée d'une course éternelle. Mais la vie s'achève sans qu'il ait jamais pris de sens. La vie est vide d'avenir et pleine de passé. Aujourd'hui, ma richesse c'est ma dignité d'homme, de mari, d'ami. C'est l'héritage que je lèguerai à ceux que j'aime, pour qu'ils évitent de courir après leur futur et travaillent à se construire un passé.
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"Quand je t'ai retrouvé, il était trop tard pour écrire une histoire. Tout juste poser un point, finir un paragraphe sur une dernière phrase qui donnerait un sens à ces années d'attente."
"Je ne t'ai connu que quelques heures. Mais elles furent tellement riches... Suffisamment pour me laisser le regret de toutes ces années passées à te haïr et à t'espérer."

"Tu m'as tellement manqué".

page 214.
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- On est comme des amis maintenant, papa ? demanda Simon.
- Oui, et même plus que des amis.
Jeremy sentit une chaleur réconfortante l'envahir. Elle exprimait la force de ce lien invisible qui au-delà des faits et des mots, scellait leurs destins. Les enfants avaient besoin de lui pour grandir. Ils voulaient trouver leur place dans les yeux de leur père, dans son cœur. Et Jeremy savait que désormais son histoire ne se résumerait plus à sa relation avec Victoria. Il avait une famille. Il en était responsable.
Il enragea à l'idée de ne pouvoir être sûr d'assumer cette responsabilité dans les jours, les mois, les années qui suivraient.
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les hommes ont le pouvoir d'accomplir les plus grandes choses. Ils peuvent construire leur vie, en créer d'autres ou aider celle des autres à se construire. On ne vit jamais seul. La solitude est une illusion . Le desespoir, un leurre.
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Videos de Thierry Cohen (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thierry Cohen
Pour sa septième édition, le Festival du Regard vous plonge au coeur de la Nuit photographique. Véritable défi pour ce medium qui, par définition, se nourrit de lumière. Après les thèmes « Adolescences », « Habiter », « Voyages extra-ordinaires » et « lntime et Autofictions », voici « Bonjour la Nuit ! » qui vous emmène dans les univers nocturnes de vingt photographes. Parmi les plus connus, Anders Petersen. le festival a l'honneur de présenter des tirages inédits du célèbre Café Lehmitz. Fasciné par le quartier rouge de Hambourg, le photographe suédois va s'immerger dans le huis-clos d'un petit bar du port et tirer le portrait de ses habitués. Cette série produite en 1967 va propulser l'artiste sur la scène photographique internationale. C'est avec « House Hunting », que Todd Hido s'est fait connaître en 2001. Lui qui a su saisir l'ambiance inquiétante de la nuit américaine en photographiant de simples pavillons éclairés et silencieux…
Une ambiance mystérieuse se dégage aussi des tableaux de Juliette Agnel. Dans ses grands formats se déploient, majestueuses, les plus belles cités antiques du Soudan sous un ciel constellé d'étoiles. Troublante beauté que celles des pierres laissées-là depuis la fin du règne du pharaon Taharqa (vers 600 ans avant notre ère). C'est également sous des voutes célestes scintillantes que Thierry Cohen a figé pour toujours les mégapoles de Tokyo, Shanghai ou Rio, sauf que les cieux que nous voyons ne sont pas réels, ce sont ceux que nous devrions voir mais devenus invisibles du fait de la pollution lumineuse. Les étoiles, les constellations sont parfaitement à leur place. Thierry Cohen photographie le ciel à l'exact latitude que la ville, dans un lieu dénué de tout éclairage. Les étoiles devaient être bien visibles ce soir de novembre 1965, lorsqu'une panne de courant générale plongea brutalement la ville de New York dans une quasi totale obscurité. le photographe de Magnum, René Burri, équipé de huit rouleaux de pellicule, a témoigné de cette expérience exceptionnelle dans une des plus grandes villes du monde où on avance comme dans un rêve halluciné… L'absence d'électricité, c'est le lot quotidien d'un milliard d'habitants sur terre.
Rubén Salgado Escudero met en scène des habitants des quatre coins du globe, dont la vie a été améliorée grâce à des panneaux solaires portatifs. Quant au Cambodgien, Philong Sovan, il utilise le phare de sa motocyclette pour photographier la vie nocturne et bouillonnante de Phnom Penh. 
Il arrive que la nuit devienne féérie lorsque les aurores boréales sont de la partie. Dans Hyperborea, la Russe Evgenia Arbugaeva nous fait découvrir l'extraordinaire magie des nuits polaires. Festive aussi, dans les photo-graphies de Ronan Guillou qui a relevé le défi de la Carte blanche lancée par la Communauté d'Agglomération de Cergy Pontoise en nous dévoilant les coulisses du spectacle flamboyant, Carmen Street, le chef d'oeuvre du compositeur Georges Bizet d'après la nouvelle de Prosper Mérimée. A l'approche de la fin d'année, la nuit se pare de ses plus beaux habits de lumière, comme le montrent les images de Laure Vasconi réalisées à Los Angeles. Là-bas, la tradition des décorations de Noël est une affaire sérieuse. Tout est dans la démesure, c'est à celui qui fera scintiller le plus d'ampoules ! Toujours sur le continent américain, Céline Croze nous emmène au Vénézuela. La photographe nous fait rencontrer les barons de la nuit de Caracas où elle séjourne pendant le tournage d'un film. Un univers de couleurs sourdes et de violence, qu'elle restitue avec force dans la série « Siempre que », présentée pour la première fois dans un festival. C'est également une première pour Françoise Evenou, et ses « Reinas del Bosque », portraits dignes et altiers des travailleuses du plaisir en périphérie de Paris. Enchaînement parfait avec la nuit sulfureuse vue par l'Américaine Merry Alpern qui, en 1993, va épingler les moeurs interlopes des traders de Wall Street dans un peep-show clandestin de New-York. Autre série culte qui interroge sur notre place de spectateur/voyeur : « The Park », du Japonais Kohei Yoshiyuki, décédé cette année, à qui le festival rend hommage.
La nuit, au sens métaphorique, le Slovène Evgen Bavcar y est plongé depuis l'age de 11 ans. Aveugle, le photograp
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