Un bon thriller qui se lit de façon très fluide. Harry, l'inspecteur chargé de l'enquête autour de la disparition de Mickey, un enfant chez les gens du voyage, se retrouve face à son passé.
J'ai aimé la personnalité de Harry, surnommé Badger à cause de sa propension naturelle à en finir aux mains lors d'une querelle. Il a un bon fond et même s'il fut abandonné par sa mère et recueilli par un gitan et sa soeur, il n'a pas mal "tourné". Il a intégré les rangs de la police ou plutôt de la brigade des stups et il y fut "formidable comme agent infiltré mais manquait d'esprit d'équipe". Comme Harry sait dialoguer en shelta avec les membres de la communauté des gens du voyage, on fait appel à lui pour retrouver le petit et on a vraiment bien raison !
J'ai passé un bon moment.
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Vingt-neuf longues années s'étaient écoulées depuis le décès prématuré de son épouse et de son fils lorsque Harry était entré dans sa vie. Quand Padraig racontait cette histoire à son fils adoptif, il la rendait si naturelle que Harry avait souvent le sentiment d'appartenir à un conte étrange. C'était un enfant trouvé, il n'avait pas été volé par les fées, il avait été prêté au clan, mais un jour sa mère viendrait le rechercher.
(page 153)
La noirceur de Broadmoor émanait des hommes incarcérés entre ses murs et semblait s'attacher à Harry. Il était trop du Voyage pour se sentir à l'aise derrière des barreaux quels qu'ils soient, mais le plus pénible était de savoir que pour la plupart de ces hommes, leur cerveau était leur vraie prison.
(page 246)
- Ah ! éructa l'enfant à travers la petite caravane. Je n'ai pas le choix, je suis comme un cheval qui passe de main en main.
(page 155)