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EAN : 9782354089511
420 pages
Editions Mnémos (18/03/2022)
3.84/5   34 notes
Résumé :
Troie brûle. Les guerriers grecs, vainqueurs, reprennent leurs navires.

Parmi eux se trouve le prince Niréus de Symé. Arrivé très jeune à la guerre, il en revient balafré et dégoûté par les combats. Il ne demande plus qu’à retrouver sa petite île, comme l’Ithaque d’Ulysse. Cependant, sa propre odyssée ne sera pas de tout repos. Sous l’œil des dieux olympiens, il va errer longtemps en Méditerranée, affrontant Amazones, Gorgones et Telchines, dans un pé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un bien drôle d'objet littéraire que nous présentent l'éclectique Fabien Clavel et les éditions Mnémos (que je remercie pour leur confiance). Car au départ il s'agit d'une trilogie jeunesse parue chez l'éditeur Mango, ici complétée et retravaillée pour reparaître dans une « intégrale » au ton volontiers plus adulte. Mais on sent la différence entre "La Dernière Odyssée" et "Les Gorgônautes", car difficile de changer le rythme et le relationship drama du public cible d'origine, et "L'Empire des morts" plus homogène, plus cohérent, plus mature et plus sombre (il faut dire que le thème se prêtait bien au changement d'atmosphère). Au cours des aventures et mésaventures du prince Niréus nous rencontrons les Olympiens, mais aussi Achille, Ulysse, Penthésilée, Hercule, Dédale, Pallinure et Enée… L'auteur joue et jongle donc avec la mythologie gréco-romaine, à travers les mystérieux Telchines qui font le lien entre les trois épisodes en venant en aide au héros contre des faveurs ultérieures sur lesquels ils restent volontairement évasifs…

[...]

L'ensemble ne fait qu'un peu plus de 400 pages mais la mise en page est tassée avec une police d'écriture un peu trop petite. Point positif, on notera la très élégante illustration de couverture d'Elonor Piteira.
En fin de compte, une trilogie plutôt sympathique voire agréable mais un peu trop inégale en raison des conditions de sa conception. Néanmoins les amateurs de mythologie ne devraient pas trop éprouver de difficulté pour y trouver leur bonheur… Fabien Clavel annonce une trilogie sur les mythes arthuriens et une autre sur les mythes carolingiens : on lui souhaite bonne chance et on a hâte de le voir aboutir dans son projet de triple trilogie sur les mythes européens…
Lien : https://www.portesdumultiver..
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De quoi, de quoi? On a retrouvé une épopée autant grecque que mythologique qui croise celles de l'Iliade, de l'Odyssée et de l'Énéide ? J'arrive, mon petit CommelinMythologie grecque et romaine ») en poche pour les références.

Et effectivement, Fabien Clavel a osé compléter Homère avec la saga de Niréus, prince de Symé, héros méconnu de la guerre de Troie à peine mentionné dans l'Iliade. A l'instar d'Ulysse, le chemin du retour dans son île est compliqué. Lui aussi a irrité Poséidon en osant prendre la mer sans offrir de sacrifice (le dieu est susceptible). A l'instar de Jason et ses Argonautes, il réunit une bande qui donne une première impression de bras cassés, les Gorgônautes : l'aède aveugle Démodocos, l'esclave Alexiarès qui n'est autre que (chut), Dryops l'enfant poilu qui se révèlera être (chut), et bien sûr Rhomé la guerrière aux blancs cheveux qui n'est autre que (chut). Niréus croise la route d'un nombre effarant de connaissances mythologiques, donnant l'occasion à Démodocos de conter leur histoire. Les monstres tels que les gorgones, l'hydre, les Kères ne sont pas en reste. Et surtout, les dieux prennent part au récit en chair et en os, si j'ose dire. La Niréide en devient un condensé des mythes, une ambroisie merveilleuse qui enchante à tout âge.

J'avoue avoir été parfois exaspéré. Certains éléments scénaristiques (spoils !!!) m'ont paru capillotractés voire irréalistes. Les dialogues mordants entre Niréus et Alexiarès (celle-là avec malles qu'il faut trainer partout…) ou le comportement d'Héraclès retrouvant son épouse à deux doigts d'embrasser un autre homme, sont dignes du vaudeville, donc complètement décalés dans une épopée « sérieuse ». Même les dieux s'exprimaient de manière un peu trop détendue à mon goût. Je me suis fait une raison en me disant que je suis trop marqué par l'esprit tragique des récits d'Homère et les pièces de Sophocle, d'Eschyle ou d'Euripide.
L'explication est venue de la postface de l'auteur : les deux premiers livres – La Niréide est composé de trois livres – ont été auparavant publiés en littérature jeunesse. C'est cette composante jeunesse, même retravaillée, que je n'attendais pas et qui m'a gêné.

Mais cette gêne a été régulièrement balayée par le souffle et noyée par le flot de l'épopée. Emporté par les voiles de la Gorgô, j'oubliais mes griefs et m'abandonnais au plaisir des péripéties. L'auteur sait glisser des révélations à bon escient qui arrondissent les yeux et font tomber le menton. Il parvient à maintenir un conflit à deux niveaux. le premier est proprement cosmique ; la hiérarchie des puissances est mise en danger et Fabien Clavel montre qu'un auteur contemporain humaniste et postrévolutionnaire ne peut se satisfaire d'un monde entièrement dominé par des dieux égoïstes. le deuxième est plus proche de nous. Il concerne la recherche de la paix intérieure de Niréus, traumatisé par les horreurs de la guerre de Troie où il a eu sa part, perturbé par des parents impossibles à contenter, et affligé du syndrome de Poulidor : quoi qu'il entreprenne, un autre héros l'a mieux fait que lui. Les affres intérieures de Rhomé, où rage de vengeance et générosité s'affrontent, rendent des points à celles de Niréus.

Je ne peux que recommander à tous les amateurs de mythologie grecque de plonger dans ce roman qui, tout compte fait, m'a profondément ravi. Je remercie de tout coeur mon amie qui me l'a offert pour mon anniversaire.
C'était ma première rencontre avec Fabien Clavel. Ce ne sera pas la dernière. Dans sa postface, il annonce que La Niréide est le premier tome d'une trilogie thématique dont le deuxième tome concernera la mythologie arthurienne et le troisième la geste carolingienne. J'ai déjà hâte.
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La guerre de Troie est terminée. Marqué par cette guerre qui semblait sans fin et par les nombreux illustres héros morts sur la plage troyenne, le prince Niréus entame le voyage pour retrouver son île natale, Symé, et sa famille. Tout comme Ulysse au même moment, Niréus va vivre de nombreuses aventures sur cette Méditerranée qui cachent de nombreux secrets !

J'ai eu un énorme coup de coeur pour cette magnifique épopée mythologique signée Fabien Clavel. Impossible de rester de marbre face à la documentation et la passion qui transpire de l'écriture de l'auteur. Accompagné par une plume poétique et travaillée, le récit n'en est que plus immersif. L'intrigue de ce roman est généreuse comme rarement j'ai pu en lire. Les aventures et les rencontres s'enchaînent et le récit ne souffre d'aucun temps mort. On y croisera des personnalités extrêmement connues (les Dieux grecs, Ulysse, Achille, les Amazones…) et d'autres beaucoup moins. Marqué psychologiquement et physiquement (par une balafre sur le visage), le jeune Niréus est un personnage passionnant à découvrir et surtout à voir évoluer. Avec ce personnage et ceux qui l'accompagne, l'auteur brasse de nombreuses thématiques comme la vengeance, la rédemption ou encore le pardon.

Fabien Clavel fait honneur aux récits mythologiques avec ce roman et nous partage sa passion pour ces aventures mythologiques. C'est un récit que je vous conseille fortement !
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Comme de coutume, Fabien Clavel revient à des productions pour le public adulte après d'autres livres davantage jeunesse. Il s'agit de la Niréide, parue chez Mnémos en mars 2022.

L'Odyssée de Niréus
Avec la Niréide, Fabien Clavel élabore une autre Odyssée, certes moins célèbre que celle d'Ulysse, mais tout aussi captivante : présent une unique fois dans l'Iliade d'Homère, Niréus est un tout jeune Achéen très attaché à sa beauté, mais confronté aux horreurs de la fin de la guerre de Troie, à la balafre qui altère son visage et à la méfiance de ses propres soldats, il repart très amer d'Ilion, la capitale troyenne. C'est là le début d'un très long voyage à travers le monde méditerranéen dans sa quête pour retrouver sa patrie, l'île de Symé d'où il est parti prince, mais où il sera compliqué de retrouver ses espoirs déçus. En trois actes, Fabien Clavel lui fait vivre un « nostos » (un retour au bercail tel Ulysse vers Ithaque), puis un « periplous » (un périple maritime à travers la Méditerranée), et enfin une « catabasis » (une descente aux Enfers comme Énée avant lui dans l'Énéide).

Conte mythologique ambitieux
Au départ, il s'agit de romans jeunesse que Fabien Clavel a reformatés pour en faire le premier opus d'une trilogie orientée sur les trois gestes fondamentales à l'Occident franc : ce roman gréco-romain sera suivi d'un autre sur le récit arthurien et d'un dernier sur la mythologie carolingienne. Toutefois, le ton est largement adulte ici, le destin de Niréus est particulièrement tragique, quand bien même il réussit souvent à triompher de nombreuses quêtes et missions qui lui sont imposées. Ainsi, opposé à tout le bestiaire connu et méconnu de la mythologie grecque, le héros se doit de cerner comme il convient son environnement s'il veut survivre, d'autant que ses pérégrinations lui font croiser des acolytes et antagonistes dont les rôles s'inversent de temps à autre, entre haine et amour, amitiés et trahisons. le final comme certaines scènes d'action peuvent paraître expéditives, mais l'auteur tente avant tout d'écrire cette odyssée « à la façon de » ; c'est d'ailleurs toujours intéressant de voir cet auteur se fondre à chaque nouveau roman dans des genres différents afin de coller à une époque, à un style ou à une forme d'écriture particulière. Ici, il s'agit de flirter entre l'épopée achéenne, la tragédie théâtrale et les poèmes homériques classiques, avec forcément des passages qui pourraient être issus de l'Énéide de Virgile, de l'Iliade d'Homère ou de la Théogonie d'Hésiode (l'auteur n'est pas professeur de lettres pour rien non plus). Cependant, on peut remarquer une marotte de l'auteur : le romantisme désuet de son héros.

Un pendant aux Seigneurs de l'Olympe
Au fur et à mesure de toutes ses aventures, Niréus semble être le jouet indécis de puissances supérieures : les divinités grecques sont bien évidemment de la partie. de Zeus à Athéna, accompagnés d'Arès, Hercule, Hébé et autres Poséidon, ils interagissent autour du héros Niréus afin de tirer profit de son destin. À l'image de ce héros tiré de L'Iliade mais dont l'histoire est complètement inventée dans ce roman, Fabien Clavel jette son dévolu narratif sur les Telchines, créatures de l'inframonde ayant des aptitudes magiques et techniques, afin d'en faire un ressort scénaristique puissant dans cette intrigue au long cours, et jusqu'à la révélation du rôle final du héros, qui peut se deviner par des allusions à certaines créatures et par la construction de la belle couverture d'Eleonor Piteira. Dans cette façon de tourner la mythologie grecque afin d'y trouver de nouveaux sens, on ne peut que penser aux Seigneurs de l'Olympe de Javier Negrete : là aussi, les dieux ne sont finalement que des humains augmentés, travaillés par leurs turpitudes sentimentales et métaphysiques. Avec le même esprit que l'auteur espagnol, Fabien Clavel joue de tout ce qu'il connaît par coeur dans cette mythologie : des relations amoureuses entre divinités aux jeux linguistiques possibles sur certaines étymologies hellènes, en passant par des allusions multiples et constantes à des références historiques et littéraires.

La Niréide est donc un très bon roman mythologique, qui utilise tous les codes du genre au profit d'un récit original et comportant son lot d'aventures, de péripéties et de surprises.

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Prolifique auteur de fantasy, que ce soit à destination de la jeunesse ou d'un lectorat plus adulte, Fabien Clavel est aussi un passionné d'histoire. On lui doit ainsi un grand nombre d'ouvrages mêlant allègrement les deux, du « Châtiment des flèches » prenant place dans la Hongrie médiévale à « Furor » retraçant la célèbre bataille de Teutobourg, en passant par des séries particulièrement appréciées des ados comme « L'apprentie de Merlin » ou « L'odyssée d'Hugo ». Ici, c'est dans la mythologie grecque que l'auteur a cherché l'inspiration puisqu'il est question d'un guerrier présent lors de la terrible guerre de Troie et qui entreprend le voyage de retour vers son île natale. Non, il ne s'agit pas d'Ulysse mais de Nirée, un guerrier effectivement mentionné dans l'Iliade mais de manière très anecdotique et à propos duquel l'auteur était donc libre de broder selon son imagination. Composé de trois volumes réunis en une intégrale, « La Niréide » est en fait une réédition doublée d'une réécriture de deux romans déjà parus chez Mango dans la collection Royaumes perdus (« La dernière odyssée » et « Les Gorgônautes »). On a donc affaire ici non pas à un ouvrage totalement original mais à une oeuvre de jeunesse, écrite à destination de la jeunesse et légèrement remaniée par l'auteur (c'était d'ailleurs déjà plus ou moins le cas pour la dernière parution de l'auteur, « Les Héritiers », paru chez ActuSF). le résultat est plutôt mitigé, la qualité de la réappropriation par Fabien Clavel de nombreux récits et thèmes grecs, que ce soit sur le fond ou la forme, étant amoindrie par des faiblesses à mon sens imputables à la première vocation de ces ouvrages, à savoir divertir un lectorat bien plus jeune. L'auteur admet lui-même avoir fait peu de retouches dans la postface qui accompagne l'ouvrage, et cela se sent, or un texte de cette envergure aurait mérité davantage de complexité dans la narration de même que dans la psychologie des personnages.

Les trois tomes qui composent cette intégrale retraçant l'épopée de Niréus de Symé sont construits de la même manière et possèdent ainsi les mêmes qualités et les mêmes défauts. Chaque volume alterne entre le point de vues de plusieurs personnages, qui resteront les mêmes du début à la fin. le premier est évidemment Niréus, guerrier hanté par les carnages de la guerre de Troie et qui désire par dessus tout retrouver son île natale. L'auteur nous propose également de suivre le parcours d'un certain Chasseur noir dont on ignore l'identité mais dont on sait qu'il aspire à se venger de Niérus pour la mort de sa famille, ainsi que de la remuante famille des Olympiens, à commencer par Hebé, fille de Zeus et Héra, associée à la jeunesse. Chaque tome est découpé en chants, eux-mêmes scindés en plusieurs parties, un découpage qui encourage une lecture rapide. Parmi les aspects positifs, on peut mentionner la grande connaissance par l'auteur des mythes grecs et de ses motifs dont il propose ici de nouvelles interprétations convaincantes. Toutes les grandes figures du panthéon grec sont là, de même que les monstres et créatures qui peuplent cet imaginaire, des dieux olympiens aux Géants, en passant par les gorgones, les satyres, les Amazones… Il est également agréable de se familiariser avec des créatures moins connues, à l'image des ichtyocentaures, des Telchines ou des Kères. On peut également ajouter au nombre des qualités le soin apporté à la forme, l'auteur tentant de se réapproprier les principaux motifs qu'on retrouve dans nombre d'épopées, qu'il s'agisse du retour contrarié d'un héros vers sa région natale, d'un périple mouvementé en Méditerranée et, bien sûr, de la descente aux Enfers. L'auteur insiste aussi beaucoup sur le caractère tragique du parcours de Niérus qui rejoint ainsi la longue liste des héros grecs marqués par des épreuves interminables, d'Ulysse à Énée en passant par Heracles ou encore Jason. L'ombre de ces glorieux personnages plane d'ailleurs au dessus du protagoniste dans le parcours duquel on reconnaîtra sans mal des éléments empruntés à tel ou tel mythe.

Malheureusement, toutes ces qualités ne sont pas suffisantes pour faire oublier les nombreuses maladresses qui émaillent le récit. La plus criante est, à mon sens, liée à la trop grande simplicité de la narration qui aurait mérité d'être un peu plus étoffée, notamment en matière de transition. Les personnages enchaînent en effet les péripéties à une vitesse folle, n'échappant à un danger que pour se retrouver confrontés à un autre plus grand encore, le tout sans que l'auteur ne fasse vraiment d'effort pour chercher à expliquer leurs décisions. Tout cela contribue à renforcer le sentiment d'avoir affaire à une oeuvre jeunesse dans laquelle la complexité aurait été sacrifiée au profit de la fluidité et du dynamisme de la lecture. Les personnages souffrent eux aussi de cette « simplification », à commencer par Niréus auquel je ne suis pas parvenue à m'attacher une seconde car froid, désagréable, égocentrique et volatile. Les autres figures qui peuplent cette épopée sont, certes, plus avenantes, mais souvent caricaturales, à commencer par les personnages féminins. Certes, les femmes se voient accorder une place prépondérante dans l'intrigue et l'auteur questionne à plusieurs reprises le rôle qui leur est attribué dans les mythes, mais leur traitement pose tout de même question. On peut ainsi globalement les diviser en deux catégories, toutes deux réductrices : la guerrière bad-ass et l'écervelée superficielle. Qu'elles appartiennent à l'une ou l'autre, elles sont de toute façon en permanence sexualisée, ce qui donne lieu à des passages franchement grotesques dans lesquels le héros ne cesse d'admirer les courbes de l'une ou de s'imaginer au lit avec une autre. L'histoire d'amour entre Niréus et Rhomé occupe pour sa part une place bien trop prépondérante dans l'intrigue qu'elle plombe trop souvent de scènes mièvres à l'excès.

Avec « La Niréide », Fabien Clavel tente de se réapproprier les principaux motifs de la mythologie grecque qu'il réunit ici au sein d'une seule et même épopée consacrée à un héros méconnu de l'Iliade. Bien que sollicitant un grand nombre de figures emblématiques et convoquant avec succès les histoires les plus passionnantes de cette foisonnante mythologie, l'ouvrage souffre d'un manque de complexité, tant du point de vue de la narration que des personnages qui airaient mérité d'être davantage étoffés. A noter que cette trilogie s'inscrit dans le cadre d'un projet plus vaste de Fabien Clavel qui entend écrire deux autres tomes qui seraient cette fois respectivement consacrés à la matière de France (sous-entendu la geste carolingienne) et celle de Bretagne (la légende arthurienne, donc). Ces oeuvres-là devraient être totalement inédites, et on ne peut qu'espérer que les défauts inhérents à la réécriture d'un ouvrage de jeunesse y seront absents.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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critiques presse (2)
Syfantasy
28 juin 2022
Ce roman a toutes les qualités pour devenir un incontournable de la Fantasy, un hommage réussi à la mythologie grecque, un véritable voyage dans le temps! Et pour reprendre une citation totalement hors sujet et totalement WTF mais obligé car la force est puissante en Fabien Clavel. Nom de Zeus!
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Elbakin.net
04 mai 2022
Cette Niréide est un récit enlevé, haletant, à la langue maitrisée, aux personnages attachants et aux intrigues multiples qui démontrent à la fois la maitrise littéraire de Fabien Clavel et son savoir encyclopédique sur le monde grec antique et mythologique. Malgré quelques longueurs et temps morts, l’ensemble est un texte qui tout simplement beau, et qu’on ne peut que conseiller.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Palamède n'aimait pas la guerre gratuite. Il avait participé à plusieurs ambassades de paix à Troie. Toutes échouèrent. Alors, suivant son devoir, il aida Ménélas à rassembler les guerriers achéens. Lorsqu'ils allèrent chercher Ulysse à Ithaque, ils le trouvèrent en train de mener une charrue attelée d'un âne et d'un bœuf et de semer du sel, comme s'il était devenu fou. Palamède comprit qu'Ulysse simulait la folie pour ne pas partir à Troie. Il prit le fils d'Ulysse, encore nourrisson, et le déposa devant la charrue. Ulysse dût s'arrêter avant de blesser son fils et sa ruse fut ainsi déjouée. Jamais il ne le pardonna à Palamède.
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La guerre de Troie était bel et bien finie. Le roi des dieux sortait de cette épreuve épuisé. Ses enfants s'étaient déchirés sur l'Olympe et dans la plaine de Troie. Beaucoup de ses descendants étaient morts au cours des combats. La race des héros avait payé le prix fort.
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[Niréus] Parfois, j'ai le sentiment de ne faire que marcher dans les pas d'un autre et mes empreintes sont trop petites pour recouvrir les anciennes. Jamais je n'ai réussi à faire la fierté de mon père. A Troie, j'étais beau, mais on ne voyait qu'Achille. Aujourd'hui, je vis des aventures extraordinaires et, partout, je m'aperçois que je suis passé après Ulysse.
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Une conspiration n’existe que lorsqu’elle échoue. Sinon, c’est une simple succession.
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Tout cela n’était pas la guerre, c’était la vengeance des vainqueurs.
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Vidéo de Fabien Clavel
Animé par Willy Richert avec Charlotte Binder
Désirs de mondes : imaginer et rêver
Les mondes imaginaires, d'où ils viennent et les rapports qu'ils entretiennent notre monde…
dimanche 4 décembre – Avec la participation de l'autrice-illustratrice, Sandrine Bonini, des auteurs Fabien Clavel, Philippe Lechermeier et de l'auteur-illustrateur Mortis Ghost.
Et la classe de 5ème 2 du collège Sainte-Clothilde, Paris (75). Un grand merci à la professeure Maryline Laguitton.
Avec la participation de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
Avec la séquence La Tête dans les images Júlia Sardà, Leina et le Seigneur des Amanites, texte de Myriam Dahman et Nicolas Digard, Gallimard Jeunesse Avec le soutien de l'Institut Ramon Llull.
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