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Citations sur Philip Marlowe : Le Grand Sommeil (106)

Son oeil de verre luisait gaiement, c'était de loin ce qui subsistait de plus vivant en lui.
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J'avais rendez-vous avec quatre millions de dollars.
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- Vos deux filles ont-elles l'habitude d'être ensemble ?
- Je crois que non. J'ai l'impression qu'elles vont à leur perte, séparément, par des routes légèrement divergentes.
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"Elle portait un tailleur de tweed moucheté brunâtre, une chemise et une cravate d’homme, de grosses chaussures de marche cousues main. Ses bas étaient aussi fins que la veille mais elle montrait beaucoup moins de ses jambes. Ses cheveux noirs brillaient sous un Robin Hood marron qui pouvait avoir coûté cinquante dollars et paraissait à vue de nez facilement reproductible, d’une seule main, avec une feuille de buvard.
– Vous vous levez tout de même… dit-elle en fronçant son nez à l’adresse du divan d’un rouge passé, des deux fauteuils à moitié confortables, des rideaux de filet qui réclamaient un lavage et de la table à lire taille garçonnet chargée de vieux magazines qui donnaient à l’endroit un air professionnel.
Je commençais à me dire que vous travailliez peut-être au lit, comme Marcel Proust.
– Qui est-ce ?
Je mis une cigarette dans ma bouche et la regardai. Elle était un peu pâle et tendue, mais elle paraissait de taille à fonctionner sous tension.
– Un écrivain français, un spécialiste en dégénérés. Vous ne pouvez pas le connaître.
– Tut… Tut… dis-je. Venez dans mon boudoir." (Folio policier - p.87-88)
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Qu’est-ce que ça peut faire, où on vous met quand vous êtes mort ? Dans un puisard dégueulasse ou dans un mausolée de marbre au sommet d’une grande colline ? Vous êtes mort, vous dormez du grand sommeil… vous vous en foutez, de ces choses-là… le pétrole et l’eau, c’est de l’air et du vent pour vous… Vous dormez, vous dormez du grand sommeil, tant pis si vous avez eu une mort tellement moche… peu importe où vous êtes tombé…
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C'était un homme gris, absolument gris, sauf ses chaussures noires luisantes et deux rubis piqués sur sa cravate de satin gris et qui ressemblaient aux losanges des tapis de roulette.
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J'étais correct, propre, rasé, à jeun, et je m'en souciais comme d'une guigne. J'étais, des pieds à la tête, le détective privé bien habillé. J'avais rendez-vous avec quatre millions de dollars.
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QUI GAGNE, PERD

(...)
Elle a croisé les jambes et allumé une autre cigarette.

« Oui. J'aime la roulette.

Tous les Sternwood aiment jouer pour perdre, que ce soit à la roulette ou bien en se mariant avec des hommes qui se font la malle ou en participant à des steeple-chases à cinquante-huit ans et en se faisant piétiner par un sauteur qui vous laisse estropié à vie.

Les Sternwood ont de l'argent. Tout ce qu'ils ont acheté avec, c'est du temps perdu."




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Elle m'adressa un de ces sourires que les lèvres oublient avant qu'ils arrivent aux yeux .
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Qu'est-ce que ça peut faire, où on vous met quand vous êtes mort? Dans un puisard dégueulasse ou dans un mausolée de marbre au sommet d'une grande colline? Vous êtes mort, vous dormez du grand sommeil... vous vous en foutez, de ces choses-là... le pétrole, l'eau, c'est de l'air et du vent pour vous... Vous dormez, vous dormez du grand sommeil, tant pis si vous avez eu une mort tellement moche... peu importe où vous êtes tombé...
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