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EAN : 978B01MXF0QA6
CreateSpace Independent Publishing Platform (30/11/-1)
4/5   9 notes
Résumé :
Based on the bestselling horror video game series, Five Nights at Freddy’s follows a young woman named Charlotte, who reunites with her childhood friends on the anniversary of the tragedy that ripped their town apart. It’s been exactly ten years since the murders at Freddy Fazbear’s Pizza, and Charlotte, who goes by the name Charlie, has spent the last ten years trying to forget. Her father had owned Freddy Fazbear’s Pizza and had built its four adult-sized animatro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Five Nights At Freddy's : The Silver Eyes
Version Originale : Anglo-américain
Editions : Scholastic
Etoiles NB : *****

ISBN : 9781338134377

Extraits
Personnages

Ce livre est issu de quatre jeux vidéos, eux-mêmes suivis dans leur catégorie de un ou deux spin-off. le seul jeu dont j'avais vu des extraits m'avait plu et ce livre m'a été offert pour mon Noël 2016 par ma petite Neko-Chan. En outre, je vous annonce qu'il sera suivi d'un sequel, par les mêmes auteurs (Cawthon étant le créateur du jeu primitif), fin juin 2017, ouvrage intitulé celui-là "The Twisted Ones" et que je compte bien me procurer. (Oui, je sais, en principe, c'est un roman pour "young adults" : et après ? Je lis toujours les "Contes" de Perrault et la comtesse de Ségur, vous savez ? Jelisavecplaisir )

En dépit de ma curiosité, je m'attendais à un résultat probablement inférieur au jeu. Eh ! bien, j'avais tort ! le livre est déjà moins gore que peut l'être le jeu dans certaines scènes mais surtout, les auteurs sont parvenus à lui instiller cette atmosphère glauque et qui vous fait honteusement frissonner, voire paniquer, cette ambiance qui donne tout son charme au jeu-vidéo affraid . Mieux encore, le livre a le mérite de reconstituer en détails l'intrigue du jeu tout en vous permettant de revenir, lorsque vous le voulez, à ceux que vous n'avez pas bien saisis. En outre, autant que j'ai pu en juger, la fin reste "ouverte" et ça, pour moi, c'est toujours prometteur.

L'intrigue est à la fois classique, donc, avec une base simple (= la peur qu'inspirent toujours les marionnettes et automates dans le genre et cela depuis pratiquement la nuit de la Littérature Nyarknyarknyark ), et complexe, lorsque nous avançons dans le temps et que les enfants devenus adultes et qui avaient vu disparaître le jeune Michael, se retrouvent quelques dix ans après sa mort pour participer à l'inauguration du centre hospitalier qui portera désormais son nom. A l'exception d'un seul d'entre eux, tous ont quitté la petite ville américaine où se déroule l'action pour poursuivre leur études (et/ou oublier le passé). Celle que l'on peut tenir comme l'héroïne, Charlie, a vécu la fin de son adolescence à New-York ou dans une mégapole américaine de ce type. Aussi se retrouve-t-elle un peu déstabilisée à son retour : habituée à la jungle new-yorkaise, le calme, les petites maisons, les connaissances qu'elle retrouve, presque intacts, dans la cité qui l'a vue naître lui produisent un effet étrange.

Et c'est d'autant plus important que Charlie n'est autre que la fille de celui qu'on peut considérer comme le responsable - indirect, soit, mais patent - du drame survenu là jadis. Henry, le père de Charlie, qui s'est entretemps suicidé (à moins qu'il n'ait été "suicidé", qui peut savoir ? ), était un ingénieur de génie (sans jeu de mots idiot). de ses mains, sortaient des automates, des marionnettes qui semblaient pour ainsi dire vivantes. Dans le premier restaurant qu'il avait créé, très modeste, alors que Charlie était encore bien jeune et dont elle ne se souvient que par bribes, un "incident" s'était déjà produit. Que voulez-vous, les problèmes techniques ont toujours existé ... Les parents de Charlie avaient alors fait leurs bagages et étaient venus s'installer dans la petite ville dont je vous parle depuis le début et là, Henry, incorrigible, n'avait pas pu résister. Il avait créé un restaurant-pizzeria qui avait très vite obtenu un succès d'ailleurs bien mérité, tant en raison de la qualité de ses plats et de son service que de l'originalité de son spectacle (entièrement assuré par des automates anthropomorphes dont raffolaient les enfants et qui avaient la taille d'adultes moyens) : "At Freddy's." le restaurant avait été baptisé du nom de la vedette du show, Freddy Fazbear, un "animatronic" (je vous donne le terme anglais) à la bonne bouille d'ours rieur. Il y avait aussi le lapin, Bonnie, dont Charlie ne parvient pas à se rappeler si la fourrure était jaune ou brune ... Et puis quelques autres ... Et tout ce petit monde dansait, chantait, blaguait, servait, faisait rire et riait ...

... jusqu'au jour où le petit Michael, l'un des clients, disparut comme s'évanouit la fumée dans la brume et où la tragédie s'installa à demeure.

De toute évidence, Michael avait été enlevé et tué. Jamais on n'avait retrouvé son corps ou une seule trace de lui. Ce qu'il était devenu appartenait désormais à la légende de la ville - une ville qui voulait oublier tout en honorant la mémoire de la famille endeuillée. Paradoxal mais compréhensible, dans le fond. Bien sûr, pour ce faire, on ne pouvait qu'inviter à la cérémonie en mémoire de Michael tous ceux qui avaient été ses amis les plus proches dans l'enfance. Et voilà comment Charlie se retrouve dans l'ancienne maison qu'elle occupait jadis avec son père, une maison où elle retrouve des "animatronics" qui avaient servi exclusivement à égayer son enfance personnelle, comme la Licorne sur ses rails par exemple, dans sa chambre ... Ces retrouvailles, qui débutent dans un début d'après-midi souriant et ensoleillé et s'achèvent entre chien et loup, quand le soleil s'apprête à se coucher, montrent d'emblée combien les auteurs sont imprégnés de leur monde et aussi combien ce monde, même s'il ne se montre pas encore carrément hostile, est susceptible de créer en vous un sourd malaise qui se transformera bientôt en peur franche et peut-être en panqique ...

En principe, tout se termine bien et l'affreux bonhomme qui avait repris les "animatronics" en main et qui était responsable de la disparition de Michael et d'autres enfants obtient le sort qu'il mérite. Et notre Charlie s'apprête à rejoindre son New-York bien aimé lorsque ...

... lorsque l'on se dit que quelque chose ne passe pas, qu'il y a un "Mais" ("animatronic" lui aussi, qui sait ?) quelque part et que nous n'avons pas vu ou su le voir - il se dissimulait trop bien, ce hideux coquin. Cette impression, je l'ai eue avant d'être mise au courant pour le sequel, c'est donc vous assurer que, même lu en VO, "Five Nights at Freddy's", bien qu'il ne casse pas trois pattes à un canard ni par le style, ni par le vocabulaire (vous le lirez facilement, allez : lancez-vous si vous aimez le genre ! ) est un honnête roman d'épouvante qui se laisse lire vite et bien (personnellement, je l'ai dévoré en trois jours, quatre au maximum, en le lisant à haute voix).

Nous verrons si la suite tient ses promesses. En tous cas, nous en reparlerons, c'est certain. ;o)
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Il est fort possible que je sois biaisée par mon attachement à la série de jeu vidéo dont ce livre est originaire mais je le trouve assez bien construit. L'histoire suit facilement avec assez de suspens pour donner l'envie de continuer et les personnages sont bien caractérisés, surtout Charlie qui a une philosophie unique bien expliqué mais un peu redondante car il y a peu voir pas de développement de personnage, ce qui laisse certains à n'être que des stéréotype, cliché ou simplement des personnages plats. Ce qui est, je pense le plus gros défaut du livre et plus de certains passages lent et d'un manque de réalisme dans certains passages qui rend des scènes qui étaient originellement lourdes assez comiques dans le contexte.
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Ce livre est très bien, il permet d'en apprendre plus sur le jeu. le suspens est à son comble et les drames se suivent. Mais pour mieux le comprendre il faut bien connaitre l'anglais, ou attendre une traduction en français. (Ethan)
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
[...] ... - "What dou you think ?" She heard the question but could not answer it ; her eyes hadn't adjusted. The three masses of standing metal all looked similar in structure, but Charlie had grown accustomed to seeing more than was there, imagining the final result. For a long time now, there had been three empty suits, hanging like carcasses from a rafter in the attic. Charlie knew that they had a special purpose, and now she understood what it was.

Two long beams protruded from the top of the head of one of the hulking masses. The head itself was solid and still-like ; the beams looked as if they had been violently thrust there.

- "That's the rabbit !" Charlie squealed, proud of herself.

- You aren't scared of him ?" the voice asked.

- "Of course not. It looks like Theodore !

- Theodore. That's right !" ... [...]
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[...] ... The first of his inventions was a purple rabbit, now gray with age from years of sitting in the sunlight. Her father had named him Theodore. He was the size of a three-year-old-child - her size at the time - and he had plush fur, shining eyes, and a dapper red bow tie. He didn't do much, only waved a hand, tilted his head to the side, and said in her father's voice : "I love you, Charlie." But it was enough to give her a night watcher, someone to keep her company when she could not sleep. Right now Theodore sat in a white wicker chair in the fat corner of the room. Charlie waved at him, but, not activated, he did not wave back.

After Theodore, the toys got more complex. Some work and some did not ; some seem to have permanent glitches while others simply did not appeal to Charlie's childish imagination. She knew her father took those back to his workshop and recycled them for parts, though she did not like to watch them be dismantled. But the ones that were kept, those she loved, they were here now, looking at her expectantly. Smiling, Charlie pushed a button beside her bed. It gave way stiffly, but nothing happened. She put it again, holding it down longer, and this time, across the room and with the weary creaek of metal on metal, the unicorn began to move. ... [....]
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This happened. This was real. This is what he did to me.
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