Je suis de treize années plus jeune qu'Antoine de Caunes, et c'est à 13 ans que je le vois présenter '' Les enfants du rock''. eh voilà, converti !!
Les Clash de suite !!Les Jam, les Wings, Foreigner, en concert !!
Antoine ne se prend pas au sérieux et pourtant quand tu le lis, tu adhères à ce qu'il te dit et tu l'appliques !!
''BROUCE'' Springsteen en est un exemple, car c'est pas avec son '' born in the USA'' en 84 que je suis devenu fan ou ses albums précédants puisque j'étais rop jeune..mais seulement après avoir lu Re-born dans ce livre...Et là , à 45 piges, tu fais la disco et tu y restes on the road et again et again.
Antoine est un bon ,c'est tout!!
Seul bémol qui n'en est pas un: son article sur Angus né en 53 lui aussi que j'admire sans avoir en référence une vidéo des enfants du Rock, eh bien pourquoi bizarre?? ça ressemble un peu à toute la génération de Manoeuvre qui a '' oublié'' les valeurs d'"ASDESSE'', la longévité, la fidélité, la simplicité et l'art de la scène électrique, grandiose, si on oublie effectivement certains textes..
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Au départ ,je n'ai pas une sympathie excessive pour le bonhomme :un peu trop « fils de.. » et branchouille pour mon goût (mais quelques bon souvenirs de déconnade à la télé : Ahhhh Pine d'huitre !) mais je suis curieux . Et , en fait j'ai pris plaisir à lire ce bouquin : c'est très subjectif (normal) mais bourré d'anecdotes et d'infos intéressantes ,même si nous ne sommes pas tout à fait synchrones en âge ( 7 ans c'est beaucoup dans le monde du rock) j'y retrouve beaucoup de gens que j'aime bien et la verve de l'auteur est réjouissante. L'occasion de réécouter quelques vieux tubes oubliés (merci Internet) . En fait j'aime les gens qui ont une passion et la font partager …Hum , si Hitler avait écrit un traité passionné sur l'élevage des bergers allemands ,je lui aurait trouvé des qualités …Inquiétant non ?
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C'est du reste en causant peine de cœur que je repensais à cette balade figurant sur "Noise" {...} : "Fuck U", au moment où c'est Craig Walker qui tenait le micro. De tous les textes d'Archive, majoritairement guillerets comme une procession de la Toussaint, celui-ci, en particulier, a toujours fait ma joie. On appellera ça une ballade déchirante dans tous les sens du terme, puisque le narrateur, le cœur brisé, explique à la responsable de ses tourments l'estime qu'il lui porte avec une crudité peu commune dans les chansons d'amour - même malheureuses - et le plaisir qu'il prendrait à la déchirer en confettis en lui présentant l'addition.
J'attaque donc l'interview par cette question cruciale, à laquelle la France entiere attend une réponse :
- Alors, tu fais du rock ou de la variété ?
Johnny me fixe quelques instants, Va-t-il me répondre ? Et si oui, quand ? Il se décide :
- Humm... il faut remettre les pendules en place.
J'attends la fin de la phrase. Rien ne vient. Il me fixe. Un loup un peu las, et un peu là. Je l'encourage.
- Tu veux dire à l'heure ?
Il hausse les epaules et fait la moue pour bien montrer qu'il trouve que je chipote et dit :
- Oui, OK, si tu veux : à leur place.
En ce matin de novembre, alors que la pluie balaie le jardin des Tuileries sous un ciel de plomb, comme pour pleurer les morts récentes de Francis Girod , Philippe Noiret et Robert Altman, je maraude en librairie, rue de Rivoli, fidèle au précepte de Philippe Djian selon lequel lorsqu'on va mal, c'est le libraire qu'il faut préférer au pharmacien.
On peut rationaliser tant qu'on veut, souligner la cohérence du projet, la qualité des morceaux, l'excellence de la production, l'atout majeur de "London Calling ", d'autant plus évident avec le recul, c'est que, comme tous les disques phares qui balisent l'océan rock, il résume à lui seul un moment capital de l'histoire. Soit l'Angleterre de Margaret Tatcher, brutale, cynique, injuste, glacialement libérale.
(The Clash)
Richard dit qu'une musique doit faire pleurer , danser, boire,baiser, pu importe ,qu'elle doit déclencher quelque chose.Sinon, elle ne sert à rien, c'est de la merde , et elle se dilue dans le bruit de fond de l'époque , cette espèce de tout-à-l'égout sonore que déversent radios,magasins , restaurants, parkings et ascenseur,pour faire du bruit , pour empêcher le silence.
Pixi : La douce addiction d’Antoine de Caunes