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Citations sur La Cité de soie et d'acier (7)

Ce fut, véritablement, le caillou qui déclencha l'avalanche, la plume qui fit pencher la balance, l'aile frémissante du papillon qui engendra la mère des tempêtes.
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Jadis existait une cité de femmes.
Il n’en reste aujourd’hui guère plus que le nom. Les rares traces qui en subsistent sont incomplètes et contradictoires. La plupart la disent inaccessible, lovée au cœur d’un lointain désert, hors de portée du commun des voyageurs. Mais toutes ces chroniques commencent par « Jadis… ». L’isolement de la cité était peut-être davantage une question de temps que de distance. Toujours est-il que, dans les récits qui nous sont parvenus, rares sont les narrateurs en mesure d’en révéler l’emplacement ; encore plus rares sont ceux qui l’auraient vue de leurs yeux. Voici l’histoire de celui qui le prétend.
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Personne n'a dit que ce serait facile, et ça ne l'a pas été. Mais nous l'avons fait quand même.
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La plupart disent (la cité) inaccessible, lovée au cœur d'un lointain hors de portée du commun des voyageurs. Mais toutes ces chroniques commencent par « Jadis... ». L'isolement de la cité était peut-être davantage une question de temps que de distance.
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Je ne peux pas tout mettre sur le compte de son étroitesse d’esprit ; il m’aimait comme il m’avait toujours aimée, du temps où j’étais la fille d’une concubine qui n’avait jamais rêvé de plus grand bonheur que l’amour qu’il avait à m’offrir. En définitive, j’avais grandi et lui non. Je ne pouvais rendre les armes, et il refusait de voir que je ne les élevais pas contre lui. J’ai échoué à lui faire comprendre que je le quittais non parce que je croyais son amour fané, mais parce que cet amour ne suffisait pas. Il voulait que je m’en nourrisse et que j’y puise de la force, mais cela ne suffisait pas – et ne suffirait jamais – à me sustenter au long d’une vie dilapidée. Au bout du compte, j’étais prête à tout sauf à ce pour quoi j’avais traversé le désert. Alors je suis partie, pour trouver ce pour quoi j’étais vraiment revenue.
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On me surnommera la pleureuse de perles. Celle dont les larmes rendent la vue aux aveugles. On racontera que de mes larmes tombées à terre germent des fleurs. On dira que mes pleurs ont empli des océans et noyé des cités. Tout cela est vrai, et rien ne l'est. Mon chagrin n'a jamais engendré que des mots. Il n'y a qu'eux, et ils sont tout. Ils sont ce qui perdure, maintenant que mes larmes se sont enfin taries.
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Vous devez vous demander - à raison je le concède - comment une concubine en vient à posséder une telle maîtrise de l'art du combat et du meurtre. Au plus profond de votre cœur, vous doutez de la véracité de mon histoire et peut-être même soupçonnez-vous votre narratrice, qui vous a jusque-là servi si agréablement de guide, de n'être qu'une perfide fille de catin, au sens moral digne d'un parieur professionnel ou d'un politicien.
Patience, comme dit le prophète, et gardez l'esprit ouvert, que des bénédictions puissent y ruisseler. Cette partie du récit a trait à des éléments qui me sont proches, et, si je l'aborde par des chemins détournés à la façon d'un trappeur circonspect plutôt que de m'y confronter en parfait petit soldat, eh bien, c'est ainsi et pas autrement. Libre à vous d'aller lire autre chose de plus franc du collier.
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