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La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar
Suivez aujourd'hui Cécile Cabanac avec sa petite ritournelle très sordide, dont l'histoire parle à vos tripes, vous ébranle les neurones avec en prime, la question du déterminisme et du déni.
Dans la campagne francilienne, le corps d'une petite fille est retrouvé dissimulé derrière la cloison d'une vieille bâtisse à l'abandon que son nouveau propriétaire tentait d'abattre. En enquêtant, les policiers découvrent deux autres cadavres d'enfants. La commandante Virginie Sevran et son binôme Pierre Biolet mènent une enquête éprouvante qui les confronte à la noirceur de l'âme humaine.
Ma chronique est ci dessous :
https://collectifpolar.wordpress.com/2022/01/15/la-petite-ritournelle-de-lhorreur-de-cecile-cabanac/


Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Rénover une maison ancienne révèle souvent son lot de malfaçons cachées… Mais rien ne préparait Pio Achenza à ce qu'il découvre dans les murs de la vieille bâtisse qu'il vient d'acheter avec sa femme : le cadavre emmuré d'un enfant… Arrivés sur place, Sevran, Biolet, et leur équipe ne sont pas au bout de leur macabre surprise ; les murs de cette demeure livrent deux autres corps d'enfants… Mais quelles horreurs ont-elles pu se dérouler chez les anciens propriétaires ? C'est donc ce que Sevran et Biolet vont s'atteler à découvrir…
Je retrouve, pour la troisième fois, avec plaisir, le duo composé de Virginie Sevran et de Pierre Biolet. Si j'ai pu regretter précédemment un rythme un peu lent, ce n'est pas le cas ici. C'est haletant, le suspense est soutenu, et les découvertes faites par nos deux enquêteurs sont plus glauques les unes que les autres.
Si la situation peut provoquer parfois une certaine gêne, un vrai malaise, si l'atmosphère est bien souvent pesante, les thèmes (les familles d'accueil, la maltraitance institutionnelle, et au sein même de ces familles…) sont tellement bien traités, l'écriture est tellement fluide, que l'on ne peut s'empêcher de tourner les pages… Les personnages sont toujours aussi fouillés, et attachants, à tel point que l'on se met à leur place, ressentant l'horreur, le désespoir…
En bref, donc, j'ai adoré ce polar, plein de rebondissements, qui clôture une trilogie de manière difficile, mais passionnante.
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Roman complètement addictif du début à la fin. Beaucoup de personnages mais c'est bien construit. Tout ce que j'attends d'un polar y est réuni : une enquête solide et complexe, des flics humains, des fausses pistes. J'ai eu l'impression de partager le bureau de la police. le final ne démérite pas et n'est pas bâclé. Un gros coup de coeur pour l'auteur. J'espère que l'équipement de policiers reviendra dans une suite.
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Je trouve ça aussi désagréable que, paradoxalement, facile, d'écrire une critique sur une déception plutot qu'une bonne surprise. J'en attendais donc beaucoup de ce La petite ritournelle de l'horreur bien que je ne connaisse pas l'auteure.
J'ai donc aussi la déception d'avoir été déçu. Une "D'inception" comme pourraient dire (à tort d'ailleurs) les amateurs du film éponyme.

En fait, ce type de roman policier coche énormement de cases de mes plaisirs noirs. Un sujet socialement délicat, un ancrage dans un système police-justice français et contemporain, des crimes imputés à un ou des meurtriers aux troubles psychiques qui franchissent toutes les lignes. Mais pourtant la petite étincelle ne va jamais réellement prendre pleinement.

Que ce soient les personnages, le déroulé de l'enquête, la narration, le suspens, l'immersion : rien n'est foncièrement horrible mais rien n'est vraiment léché. Les personnages sont plus fades qu'attachants, la trame plutot simple dans le fond est trop chargée en surface avec énormement de personnages secondaires ni très définis ni très necessaires, des retournements de situation a l'impact si faible qu'il peut arriver de carrément passer à coté.
L'écriture est "ok" aussi mais manque d'adresse à mon gout, certains domaines m'ont parus vraiment poussifs. Par exemple tout ce qui tourne autour des postures physiques des gens m'a étonnament échappé. Je ne comprend pas ce que veut dire "elle ouvrit la porte et plaça son bassin en avant face aux policiers". Ou "il mit une main sur son ventre avant de poursuivre" etc.. ces détails pourtant peu utiles m'ont à plusieurs reprises interrogés sur l'image de la scène au point d'en sortir.
Le style global est très sobre, pas de cliffanghers ébouriffants en fin de chapitre ou de tentative d'originalité particulière dans la structure au dela du récit à multi point de vue devenu courant.

Néanmoins malgré ces reproches assez corsés, l'ambiance et l'enquête sont réussis, je n'ai pas envisagé d'arreter ma lecture et j'ai pris un certain plaisir à lire ce roman de Cécile Cabanac. Je n'aurais d'ailleurs peut etre pas pris cette angle de jugement sans le dénouement qui m'a énormement déçu et que j'ai d'ailleurs fini par lire en diagonale, blasé. Je détaillerai en une ligne cachée en fin de critique pour ne pas spoiler.

J'ai donc passé un moment plutot sympa avec ce livre mais les points negatifs que j'en tire et la féroce compétition dans le milieu du polar font que je peux pas faire autrement que d'enlever pour le moment les autres livres de Cecile Cabanac de ma PAL. 13/20

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Une nouvelle enquête pour le duo Sevran/Biolet et le SRPJ de Versailles.

Pio croit avoir fait l'affaire du siècle en acquérant la maison des mesnuls où sa femme a décidé de faire emménager sa famille nombreuse. Il déchante lorsqu'il découvre les corps de plusieurs enfants emmurés. Très vite les média s'emparent de l'affaire et rebaptise la villa en maison des horreurs. Il faut dire que ce lieu a été le témoin de la maltraitance infantile d'enfants placés chez les Duflots, les anciens propriétaires.

Et si tout était lié ?

Entre fuite dans la presse, lien entre les récentes victimes et entre le présent et l'avenir.
Lors de leur enquête, l'équipe de Sevran va raviver les trauma d enfants abandonnés par le système et découvrir la folie de certains, la misère sociale.

En sortiront ils indemnes ?

J'ai beaucoup aimé cette lecture dont le rythme est très présent grace au changement de vue selon le personnage.

Le mystère est tenu. On devine certaines pistes sans que ce soit gênant car c'est le cheminement qui compte. Certes, on se dit que quand même il y a des hasards trop heureux pour être crédibles (le scooter, le passeport) mais ça ne dérange en rien la lecture et qui sait ... l'histoire nous a déjà démontré que la chance ne sourit pas qu'aux innocents...

Bonne lecture à tous
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Wahou 😮, un livre qui restera dans ma tête un moment, il faut pouvoir le digérer tellement qu'il touche à la réalité. 

On est directement dans "le bain"!, mise en scènes terriblements efficaces.,

Une enquête riche et complexe, une ambiance de lourd secret (une Histoire au malaise constant puisqu'il aborde un crime et la maltraitance d'enfants).

Dans chaque chapitre, un personnage (qui a un lien avec l'enquête) est introduit dans l'intrigue. Efficace, et terriblement originale, on ne peut lâcher l'enquête.

Un choix des mots qui décrit l'état d'âme des personnages  entre secrets et blessures. L'autrice fait transparaître les effets que l'enquête a sur des flic aguerris.

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Ce troisième polar signé Cécile Cabanac commence fort. Pio Achenza trime la journée et réalise de gros travaux dans la maison qu'il vient d'acquérir avec sa femme. En abattant un mur, il fait une macabre découverte : les corps de trois enfants, emmurés depuis des années. La commandant de police Virginie Sevran et son équipe vont enquêter sur l'affreuse maison des horreurs, et ils ne sont pas au bout de leurs surprises.

Si j'ai aimé les deux premiers polars de l'écrivaine, j'ai trouvé qu'avec celui-ci, elle montait encore d'un cran. Dès les premières lignes, j'ai été happée dans l'histoire, que j'ai lue presque d'une seule traite. On y parle de sujets qui m'ont profondément bouleversée comme les enfants confiés à l'ASE et ses nombreux dysfonctionnements (et encore, le mot est on ne peut plus faible). On évoque les enfances brisées, les maltraitance, les déviances, la misère aussi. Cela m'a rappelé les reportages sordides sur l'ASE, diffusés sur France Télévision, que je ne pourrai jamais oublier tant ils m'ont révoltée.

En parallèle du côté « policier », ce roman bouscule et fait réfléchir sur ses enfances brisées et sur leur avenir précaire. Cécile Cabanac parvient à nous tenir en haleine du début à la fin, sans temps mort. On rencontre une multitude de personnages et pourtant, jamais on ne se perd. Cela donne une bonne dynamique à notre lecture et un vrai plus au niveau de la psychologie des personnages.

Que dire de plus ? J'ai adoré, c'est noir, sombre, sordide et le final m'a mis un coup de massue, pas forcément pour les raisons qu'on pourrait penser ! Oserez-vous franchir les portes de la maison des horreurs ?
Lien : http://romansurcanape.fr/la-..
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Bonjour à tous et toutes aujourd'hui je vous parle de la petite ritournelle de l'horreur de Cécile Cabanac paru chez fleuve noir.

Un coup de coeur pour ce 3e roman qui vient clôturer avec pertes et fracas cette trilogie avec notre super duo Sevran/Biolet. Quelle lecture ! Pour ce 3e tome on monte plus que d'un cran dans l'horreur, la perversité et les travers de l'âme humaine. Cécile nous signe là un roman qui marque les esprits, j'avoue qu'il me faudra un petit temps à m'en remettre 😅

Le thème des enfants est toujours dur, d'autant plus quand on est maman soi-même. Cette problématique des enfants placés, de l'ASE, ne jetons pas de pierres mais une certaine réalité se reflète tout de même en profondeur quand bien même ce n'est pas une généralité et fort heureusement !

Vous l'aurez compris si vous ne connaissez pas encore Cécile cabanac, penchez vous sur ces romans ! le dernier à paraître se nomme le chaos dans nos veines et sort aujourd'hui !
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De l'horreur, il y en a dans ce livre, et pas qu'un peu. L'horreur du quotidien de la maltraitance, des services sociaux, des pervers de toutes sortes. Il faut avoir le coeur bien accroché, l'estomac aussi…tout prend une autre dimension dès que cela touche des enfants.

On part sur une enquête longue, c'est un cold case…donc cela prend du temps aux enquêteurs, de retrouver tous les protagonistes de l'époque, de retrouver des indices, de l'ADN. Cela renforce la crédibilité de l'histoire car effectivement une enquête comme celle ci prend du temps.

L'autrice nous amène sur des fausses pistes, elle fait marché les méninges de ses lecteurs. L'histoire de ces enfants prend à la gorge, aux tripes et comme les enquêteurs, le lecteurs s'enfonce dans l'horreur pour comprendre ce qui a pu leur arriver. Cette partie est très addictive et très bien construite. On sent la touche de la journaliste qui travaille sur les épisodes de « faites entrer l'accusé ».

Les petits moins du livre, ceux sont les clichés un peu trop nombreux sur l'équipe d'enquêteurs …On a les plus populaires, ceux, qu'on retrouve le plus souvent : ceux délaissent leurs vies de familles, addictions, violents avec les suspects, l'inspection des polices qui intervient…ça lasse un peu. Il y a aussi la relation police / presse décrite dans ce livre qui me semble beaucoup trop romancée.

Et malheureusement…la fin du livre m'a complétement fait décrocher. Je ne peux pas rentrer dans les détails sans dévoiler l'histoire mais pour moi ça manquait de crédibilité, du temps long de l'enquête, l'autrice s'est précipitée sur une cavale extraordinaire peu vraisemblable. Petite chose que je n'aime plus lire dans un thriller…surtout quand le sujet de base est suffisamment glauque et qu'il se suffit à lui même…les morts inutiles qui n'apportent rien à l'histoire hormis un accent mélodramatique…inutile vraiment.

BREF …UNE LECTURE MITIGÉE
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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Roman bien noir. Il démontre jusqu'où on peut conduire des individus qui ont été particulièrement maltraités, non pas chez eux, mais dans une famille chargée normalement de leur venir socialement en aide, de les éduquer jusqu'à les faire parvenir à l'âge adulte. Il y a des prédateurs partout.
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