Le tsar était coupable de ne pas savoir ce qu'il voulait ; il ne se rendait pas compte de la situation véritable des affaires, car il était entouré de flatteurs. Il pensait avec une complète sincérité que la paix et la guerre étaient dans ses mains. Il était convaincu d'être un fin diplomate, de conduire habilement à sa guise la politique intérieure et extérieure de la Russie, malgré la leçon récente qu'auraient dû lui donner la guerre avec le Japon et la révolution de 1905-1906.
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