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4,02

sur 127 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est à l'occasion de l'une des opérations promotionnelles des éditions Bragelonne sur le numérique que j'ai découvert l'existence de ce roman, dont le quatrième de couverture a su m'intriguer. Gary A. Braunbeck est a priori un nouvelliste réputé et prolifique, ayant également écrit une dizaine de romans. Je n'avais jamais entendu parler de lui, honte à moi car il semble qu'il ait remporté plusieurs fois le prestigieux Bram Stoker Award, ce n'est pas rien quand même ! Et Mais c'est à toi que je pense est reconnu comme son chef-d'oeuvre.

Dès les toutes premières pages, l'auteur nous plonge au coeur de l'intrigue. Pas de chichi, aucun de ces atermoiements qui permettent de découvrir tranquillement les différents personnages dans leur univers, l'auteur nous met d'emblée le nez dans le caca, si j'ose dire. Et j'avoue que ces premières pages ont bien failli me faire tourner les talons. Je ne pense pas que la plume de Braunbeck puisse laisser qui que ce soit indifférent, on aime ou on n'aime pas, mais on ressent fatalement quelque chose. Personnellement, les descriptions sordides du martyr subi par ces pauvres gosses (violences sexuelles, mutilations en tous genres) m'ont laissée clairement dubitative tant elles donnaient dans la surenchère.

Indépendamment de ça, le parti pris adopté par l'auteur est intéressant. Mais c'est à toi que je pense - mais qu'est-ce que c'est que ce titre qui n'a rien à voir avec le schmilblick ? – n'est pas un thriller comme les autres, je ne suis même pas sûre qu'on puisse à proprement parler de thriller, d'ailleurs. Les enfants ont déjà échappé à leur tortionnaire, ils ont « juste » besoin d'un adulte pour les ramener chez eux, et c'est de la relation qui va s'établir entre eux et cet adulte qu'il est question ici. Une relation pour le moins conflictuelle, essentiellement avec Christopher, la plus âgée des victimes, dont le psychisme a clairement été atteint par tout ce qu'il a subi. Cela nous réserve des moments assez intenses, faits de bagarres et de hurlements, dont la lecture ne m'a apporté aucun plaisir.

Beaucoup de violence dans ce roman donc, et en même temps, il nous touche. On s'attache rapidement aux enfants, ou même à Mark, ce « type bien » qui se retrouve embringué dans une histoire qui le dépasse de loin, et dont il ressortira marqué à vie. La psychologie de chacun est détaillée et interpelle forcément le lecteur. On est horrifié et en même temps, on a tellement envie que tout finisse bien, que ces pauvres gosses finissent enfin par obtenir un peu de bonheur et de sérénité que l'on se surprend à tourner les pages toujours plus vite.

Un roman qui me laisse clairement perplexe. J'ai détesté à cause de cette surenchère de violence gratuite, et en même temps, certains passages m'ont touchée directement au coeur. Au final, une curiosité je dirais, mais à ne surtout pas mettre entre toutes les mains car certaines scènes sont proprement insoutenables.
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Euh mais qu'est-ce que je viens de lire ... ? Bon, je ne vais pas faire le surpris, je savais à peu près à quoi m'attendre étant donné ce que j'avais lu sur ce livre. Mais il est vrai qu'une fois qu'on est dedans, et bah ça reste sacrément dérangeant.

Un homme va être enlevé par un groupe d'enfants dans un très sale état, qui viennent d'échapper à un psychopathe qui les retenait chez lui. C'est le point de départ de ce récit qui ne fait pas dans la finesse ...

Je ne sais pas trop quoi en penser, l'histoire m'a laissé un peu sceptique, je n'ai pas trouvé le tout crédible et je n'ai pas compris pourquoi les enfants avaient besoin de Mark. A partir de là je m'attendais à un rebondissement qui n'est en fait jamais arrivé.

Le reste est un déferlement de violence, de sévices qui sont tels qu'on peut penser qu'ils ne sont là que pour choquer. Alors je dirai que c'était une lecture plutôt mitigée. Et clairement pas à mettre entre toutes les mains.
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Ce livre fait parti de ceux que je me suis offerts à bas prix lors de l'opération Bragelonne de 3 jours, bradant les prix de certains de leurs ouvrages à 99cts, pour fêter leurs 300000 ventes ! Je l'ai donc lu à partir de la version numérique. Et à la fermeture du fichier, je crois que mon avis est assez mitigé, mais plutôt positif quand même.

Déjà, comme on s'en doute avec le résumé, l'histoire n'est pas de très bon goût. Il faut avoir le coeur bien accroché, certains passage vous prenant aux tripes au point que je me suis demandée par moment si je n'étais pas complètement maso de continuer à lire ce livre et d'hésiter à l'abandonner. Les descriptions sont parfois dures, on tombe facilement dans le gore, mais ça ne me semble pas pour autant exagéré.

Néanmoins, j'ai été un peu perplexe sur la réalisme de cette histoire. En effet, les enfants sont plus ou moins défigurés et utilisent des prothèses en latex et de la colle gomme afin de se donner un visage normal, je dirais même banal pour ne pas attirer l'attention. On apprend très vite qu'ils ont besoin de retirer tout ce maquillage environ toutes les 5 heures car cela devient douloureux et abîme le peu de peau intacte qu'il leur reste. Or on en parle au début de l'"aventure" et puis c'est tout, on a l'impression qu'ils gardent tous leur "masque" pendant tout le temps que dur l'histoire, et elle dure bien plus de 5 heures !

Toujours côté réalisme, je me suis longuement demandé si ces histoires de mutilations étaient vraiment plausibles. Est-ce que l'auteur a grandement exagéré ce fait, ou bien est-ce mon esprit qui refuse tout simplement qu'une telle horreur puisse être vraie ? (Soit dit en passant, je vivrai très bien sans connaître la réponse à cette question...)

Un point qui m'a pas mal déplu, ce sont les deux premiers chapitres. Avant le chapitre 3, on passe du coq à l'âne, sans qu'on sache pourquoi, et franchement j'étais complètement perdue au début. Je me suis même demandée un instant si je n'avais pas un bug avec mon fichier ! Alors autant pour le premier chapitre je peux plus ou moins comprendre pourquoi l'auteur l'a fait, même si je ne suis franchement pas fan de ce genre de procédé, autant pour le chapitre 2 je n'arrive vraiment pas à comprendre, même en retournant dans tous les sens. Roci m'a soufflé à l'oreille que c'était peut-être pour montrer la confusion du narrateur. Mais je ne suis loin d'être convaincue de l'effet.

En revanche, il faut avouer que c'est vraiment bien écrit. On ne s'ennuie pas, on est généralement pris dans le feu de l'action ou du récit des personnages, et on s'attache incroyablement vite à ces enfants. du coup, lorsqu'il arrive quelque chose à l'un d'eux ou que c'est l'heure des adieux, il devient difficile de retenir les petites larmes qui menacent de glisser au coin de l'oeil.

Et cette culpabilité... le lecteur n'a rien fait de mal pour mériter des accusations, pourtant, l'indifférence dont on fait tous preuve face aux avis de recherche, en se disant juste "oh la pauvre famille" parce qu'un enfant a disparut, et qu'on oublie quelques minutes plus tard, nous est balancé à la gueule presque comme si nous étions sur le banc des accusés.

Bref, ce livre n'est pas fait pour tous les yeux et esprits, il est dur, horrible même, mais reste très intéressant pour son côté psychologique.
Lien : http://edenia.sanctusy.net/r..
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