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4,02

sur 3932 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une belle critique des travers de l'humanité, égoïsme, hypocrisie, volonté de puissance, xénophobie... Cette succession de nouvelles martiennes dresse un tableau peu réjouissant du genre humain. En visionnaire, Ray Bradbury pointait les problèmes environnementaux qui, aujourd'hui, sont au centre des préoccupations de la communauté internationale. Il témoignait aussi des enjeux de son époque: utilisation pernicieuse de la science, angoisse de la catastrophe nucléaire et colonisation.
Malgré cette dimension polémique et politique très pertinente (plutôt rare dans la littérature de Science-Fiction de l'époque), ces nouvelles manquent de substance. C'est tout le problème de la Science-Fiction, on veut innover peindre et inventer de nouveaux univers et on oublie l'essentiel, les rendre réels, concrets pour ses lecteurs.
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Alors, que dire de ces chroniques martiennes si ce n'est que je me suis vraiment ennuyé. Les personnages ne sont jamais approfondis car les nouvelles sont toutes très courtes et donc je ne me suis jamais attaché à aucun personnage. Je n'ai pas trouvé non plus de fil rouge intéressant qui aurait pu relier ces nouvelles entre elles et former une histoire captivante, c'est plutôt l'inverse qui s'est produit. Certaines nouvelles m'ont semblé carrément loufoques et l'ensemble, au final, plat et sans saveur. Quelques thèmes sont abordés comme la colonisation, la religion, la solitude mais tout est tellement superficiel que l'on ne s'interroge pas beaucoup.

Vous l'aurez compris je n'ai pas trop aimé ce grand classique de science-fiction et sa lecture fut assez laborieuse.
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Une écriture ou une traduction plutôt normale. Toujours cette impression un peu amère que les écrivains de science-fiction n'arrivent pas à accoter leurs collègues des autres genres littéraires au niveau de l'écriture, bien qu'ils les surpassent la plupart au niveau de l'imaginaire. Cela dit, la traduction est peut-être en cause.

Ce livre est une répétition de l'histoire. L'homme colonise Mars comme il a colonisé le Nouveau Monde. Il y a également le mythe de la frontière qui est exprimé à travers ce livre. Un élément important de la culture américaine. Nous n'avons qu'à penser à la conquête de l'Ouest ou à la conquête de l'espace.

Le recueil de nouvelles contient bien d'autres choses, mais au final, le recueil ne contient pas beaucoup de défauts majeurs ni de qualités majeures. Quelques histoires sympathiques, comme les terriens qui se font enfermer parce que les martiens les croient fous, mais ce recueil peut difficilement supporter la comparaison avec un roman ayant autant de pages où les personnages sont approfondis et où l'histoire est plus aboutie.
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Je ne sais pas à quoi je m'attendais en lisant les « Chroniques martiennes » mais pas à cet OLNI, cette espèce de créature de Frankenstein littéraire.
Il y a un thème commun : la vie sur mars ; et un ensemble de textes, pas forcément des nouvelles, qui s'y rattachent.
Le début surtout est très décousu, on passe d'une planète habitée par une civilisation martienne florissante, à des villes mortes depuis des millénaires, à une population martienne décimée entièrement (probablement à cause d'un virus humain), à une poignée de survivants, pour à nouveau considérer que tous les Martiens sont morts.
Les premières nouvelles font dans l'humour (très) absurde, humour auquel je suis peu sensible.
Ensuite, les textes s'assemblent avec plus de logiques et certains récits montrent beaucoup de soin et de profondeur. Notamment « Usher II », la meilleure selon moi, et « le pique-nique d'un million d'année », la dernière.
Bradbury est un homme de son temps, dirons-nous, et considère les femmes comme des ménagères obsédées par leur apparence et incapables de se débrouiller seule. À cet égard « Les villes muettes » est le summum du sexisme.
En revanche, quand Bradbury montre les défauts de l'humanité, il se montre un peu plus subtil. On voit, à travers les textes, une humanité incapable de laisser derrière elle ses erreurs et ses errements, de se renouveler, et toujours prompte à la violence. On y lit aussi une modernité fragile et destructrice, qui ne peut durer dans le temps, ou, quand elle dure, comme dans « Il viendra des pluies douces », c'est de façon absurde et inutile. Comme l'écrit Bradbury lui-même : « ils ont déraillé, en voulant perfectionner les machines et pas la façon de les faire marcher ».
Le dernier tiers du recueil était meilleur que le reste, mais pour un livre culte, je suis déçue.
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Bon décidément, Ray Bradbury et moi ça ne colle pas. J'ai essayé pourtant, avec Farenheit 451 d'abord comme la plupart d'entre vous. Je n'ai pas accroché et je n'accroche toujours pas à ce livre.


Puis, au fond d'un carton d'une libraire dans un pays étranger, je suis tombé sur Chroniques Martiennes. Je me suis dit : chouette, un livre en français ! Il faut comprendre que dans ma situation, c'était le critère principal.


Quand j'ai refermé ce bouquin... j'ai eu le léger sentiment de m'être fait floué. Floué par un nom reconnu de la littérature américaine, une plume renommée mais à laquelle je suis complètement imperméable. Je ne nie pas quelques bonnes idées ou traits d'écriture plaisants. Mais globalement... qu'est-ce que je m'ennuie !
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« Chroniques martiennes » est une construction graduelle au travers de courtes nouvelles en apparence anecdotiques, qui permettent de décrire le processus de déplacement de l'humanité de la Terre devenue inhabitable en raison de sa gestion irresponsable vers Mars, sensé leur donner une nouvelle chance d'accéder à une forme de sagesse.
Bien sur les débuts sont difficiles, les premiers explorateurs se faisant décimer par les populations martiennes télépathes et protéiformes, avant que la tendance ne s'inverse et que les Martiens ne finissent pas céder en apparence la place pour de mystérieuses raisons.
L'exercice contient bien entendu sa part d'hétérogénéité et rend difficile l'attachement à des personnages changeant pratiquement à chaque chapitre.
Malgré son statut de roman de SF historique adapté à la télévision puis au théâtre dans les années 60-70, « Chroniques martiennes » ne m'a pas enchanté outre mesure, peut être parce que le thème de la migration spatiale a été ensuite largement exploré par la suite dans la littérature et le cinéma.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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J'avais adoré quand j'étais petite, mais après relecture c'est vraiment très sexiste... Des concepts intéressants, cependant.
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Je suis visiblement totalement passée à côté de ce roman.

Chroniques martiennes est un immense classique de la science-fiction - en considérant le mot "science" de manière très détachée, le réalisme n'étant pas l'objectif de l'ouvrage. Ici, importe bien plus la spiritualité et la psychologie des personnages dans un monde qui pourrait finalement être sur Mars ou ailleurs. Il y a dans cette série de nouvelles, toutes liées les unes aux autres, un sens de l'absurde, de la poésie et du tragique. On y parle de nature, de peur de destruction atomique (angoisse bien ancrée dans son temps), d'industrialisation, de violence, de racisme, colonialisme, et des aspirations humaines souvent bien étroites et destructrices.

Mais voilà, au-delà de l'importance d'une oeuvre dans l'histoire de la littérature ou des messages qu'elle puisse porter, il y a l'expérience de lecture, qui chez moi n'a pas été concluante. Je n'ai pas été touchée par la plume de l'auteur, et la succession de courtes nouvelles a rapidement essoufflé mon intérêt. Même en acceptant de faire taire ma rationalité concernant la science (même celle accessible à l'époque) ou l'univers général (le côté un peu kitch nostalgique est assez charmant), beaucoup de personnages ou d'actions de groupes m'ont parus illogiques (il faut dire qu'il décrit la plupart des personnages comme des idiots profonds ; un peu lassant à force). J'étais également fort déçue du manque total d'interaction avec les Martiens. Finalement, le tout m'a paru assez creux et moralisateur.

En somme, il est certain que, à sa sortie, Chroniques martiennes a dû être une fiction extrêmement imaginative et politique, capable de laisser sa marque dans l'histoire. Mais, aujourd'hui, à mes yeux en tout cas, il ne tient pas la comparaison face à d'autres oeuvres de science-fiction passées (je pense particulièrement à Dune qui m'a scotchée) ou contemporaines aux messages bien plus puissants, à l'univers et aux racines politiques plus profonds.
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Ce livre est un receuil de nouvelles se déroulant sur mars.

Honnêtement je n'ai vraiment pas accrocher au type d'ecriture de l'auteur. Certaines sont vraiment pas mal et d'autre sont d'une lourdeur telle que j'ai du en sauter le récit.

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Un classique de la Science-Fiction sous forme d'un recueil de nouvelles. le côté nouvelles m'a comme d'habitude un peu gêné mais certaines nouvelles plutôt fantastiques m'ont quand même bien plu. Même si les technologies sont plutôt désuètes, l'écriture presque poétique de Bradbury compense sans souci et renforce même le plaisir de lecture.

Retrouvez la chronique complète sur mon blog.
Lien : http://spocky-qui-lit.blogsp..
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