Ce livre, apparamment épuisé chez l'éditeur (éditeur référence en matière de livres "nature") je l'ai acheté d'occasion, l'ayant d'ailleurs totalement zappé à sa sortie en 2013.
Alain Bougrain-Dubourg, est une personnalité médiatique et l'on peut même dire "people", tant sa vie privée a fait les délices de la presse du coeur..!.
Est-il utile de préciser que ce n'est pas cette facette du personnage qui m'intéresse ?
Ardent défenseur des animaux, président de la LPO (Ligue des Protection des Oiseaux) c'est cet Alain Bougrain-Dubourg qui m'intéresse.
D'une façon générale, j'ai (mais c'est un point de vue strictement personnel) toujours une petite défiance à l'égard des gens trop médiatiques. Mais je suis conscient que pour faire avancer une cause, quelle qu'elle soit, il faut s'exposer et, parfois payer de sa personne (Bon sang ! Des "chasseurs traditionnels" l'ont même reçu à coups de pelle A COUPS DE PELLE !)
Toujours est-il, qu'en lisant cet abécédaire, je craignais un peu de découvrir un ouvrage un peu "cul-cul"et mièvre...
Le pire est évité, mais l'auteur reste dans son rôle de personnage public, parsemant sa prose de références "people" (difficiles à éviter, je me rends compte) et l'habitude aussi de donner, parfois, des noms à des animaux sauvages (un tic qui m'agaçent en particulier dans les documentaires animaliers !) est présente.
Ceci étant, la lecture de ce dictionnaire amoureux me conforte dans l'idée qu'Alain Bougrain-Dubourg est tout à fait sincère dans sa démarche de défenseur des animaux, et cela, à mon sens, excuse les petits travers d'une vedette des médias..!
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"Le dictionnaire passionné des animaux" est présenté sous forme d'un abécédaire dans lequel Allain Bougrain-Dubourg raconte une vie d'aventure de l'abeille au zébu.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Claude Lévi-Strauss, cité au cours des auditions, résumait la situation : "En s'arrogeant le droit de séparer radicalement l'humanité à l'animalité, en accordant à l'une tout ce qu'il retirait à l'autre, il (l'homme) ouvrait un cycle maudit, et la même frontière, constamment reculée, servirait à écarter les hommes des autres hommes."
Ainsi, le fennec, le plus petit des canidés du monde, subit-il toujours l'exil, le condamnant à une existence contre nature.
Antoine de Saint-Exupéry avait raison lorsqu'il parlait de notre devoir de responsabilité à l'égard d'un être apprivoisé. Mais il ajoutait qu'apprivoiser un être, c'est aussi accepter de le voir disparaître.
Disparaissez dans le désert, chers fennecs !
Ainsi, la sensibilité est reconnue à l'animal, dès lors qu'il est domestique, alors que le droit n'accorde aucune sensibilité à l'animal sauvage !
Elle est belle, la vie, lorsque l'homme n'en décide pas autrement.
Le paraître l'emporte sur l'être.
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Invité : Allain Bougrain-Dubourg - président de la Ligue pour la protection des oiseaux
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