Non, la question de la promesse n'est pas d'abord celle de l'infidélité. Pour penser la promesse, il faut cesser de l'envisager à l'horizon du seul manquement, de l'inéluctable trahison, bref de la fausse promesse. Si cet engagement a une valeur, c'est comme décision d'affirmer notre responsabilité humaine, notre aptitude à répondre de la parole donnée.
Cette parole est action : que je dise « je t'aimerai toujours », «en janvier j'aurai fait baisser le chômag... >Voir plus