L'Affaire Clara Miller

Je viens de finir ce livre, à la lecture des commentaires je m attendais à beaucoup mieux, aucune enquête policière, rebondissements fébrils, aucun suspens. Pour les lecteurs de Guillaume Musso , mais pas pour ceux qui aiment les Romans policiers et noirs à la Karine Giebel et Franck Tillier .

Bien que j'ai été déçue, croyant lire un thriller, et que ce n'en est pas un en fait puisqu'il n'y a ni suspens, ni vraie surprise, j'ai beaucoup aimé ce livre qui aborde très bien les problèmes que peuvent rencontrer les enfants des vedettes livrés souvent à eux mêmes face au monde extérieur, aux paparazzis et qui, arrivés à l'adolescence, n'ont plus aucun repaire. Il aborde aussi les risques que peuvent prendre les journalistes et les photographes pour avoir un scoop, la photo volée. Cela peut paraître un peu caricatural, exagéré dans le livre mais n'est ce pas si près de la vérité tout de même ? L'entrée dans ce roman, non seulement choral mais, en plus, avec des actions que se situent à des périodes différentes est un peu difficile au tout début mais après j'ai eu du mal à lâcher ce ramon. J'ai été prise par l'histoire et je me suis attachée aux personnage et c'est ce que je demande à un livre.

Exit le fantastique et place aux côtés obscurs du showbiz ! Mais on est loin du strass et les paillettes ! Plutôt un côté rockeur cocaïnomane, alcoolique et collectionneur de femmes, comme le héros de Californication !

Mike est LA star interplanétaire. À la Michael Jackson, il vit dans un domaine fermé de la vie normale avec ses deux enfants qui n'ont jamais vu l'extérieur. Immense domaine clos avec parc d'attraction et tout pour y vivre en autarcie. Mike s'y ressource entre deux tournées et fête son retour avec foison de drogue, d'alcool et de sexe. Joan, son attachée de presse le suit de près depuis le début de sa carrière. Elle l'a construit et gère l'intendance. C'est un personnage que j'ai adoré détester !

En parallèle, on suit Paul Green, journaliste loser, qui n'arrive pas à décoller de la presse people. Clara Miller, celle qui aurait dû être la femme de sa vie, a été retrouvée dans le lac des Suicidées, suicide par noyade d'après le rapport d'autopsie. Paul n'y croit pas et mène l'enquête. Clara n'est d'ailleurs pas la seule suicidée du lac et l'affaire est louche !

Plusieurs autres personnages, qui font tout le roman, tournent autour de ces héros modernes. Je les ai trouvés parfois un peu caricaturaux et le récit un peu téléphoné. Malgré cela, le ressenti final est plutôt bon même si Les Limbes reste au top pour moi dans les oeuvres d'Olivier Bal.

Petit plus : moult références de rock des années 70 parsèment le récit et j'ai beaucoup aimé ces instants musicaux !

Bref, un roman aux personnages forts, des liens amicaux, familiaux et professionnels tourmentés. Des morts, des pistes creusées, des révélations. Mais un peu trop prévisible.
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Le propre d'un auteur est de nous raconter des histoires.
Beaucoup le font bien, mais certains font mieux encore.

Et Olivier Bal fait partie de ceux-là.

Avec L'Affaire Clara Miller, il ne se contente pas de nous offrir un très bon polar, il nous le fait vivre et ressentir.

Grâce à des personnages forts, marquants, tous très bien travaillés. On les aime, on les déteste, pour certains c'est même les deux à la fois, mais ce qui est sûr c'est qu'ils nous resteront longtemps en mémoire.

L'intrigue, elle, est tout simplement captivante.

Le mystère du Lac Aux Suicidées est loin d'être le seul de ce polar, et si le roman est riche de questions, l'auteur, lui, ne se disperse en rien et il ne perd son lecteur à aucun moment.
Les implications des uns et des autres sont très bien développées, et les différents aspects des personnalités sont particulièrement intéressants.
L'alternance des chapitres, entre les différents personnages et entre les deux périodes (1995 et 2006), crée une dynamique parfaite.

Mais, ce qu'il y a de plus fort dans ce roman, au-delà de l'intrigue prenante et de la richesse des personnages, c'est le talent avec lequel l'auteur nous imprègne de l'histoire.

Il ne fait pas que nous décrire un décor ou une époque, il leur fait prendre vie.

Un peu à la façon de R.J. Ellory, il parvient nous immerger non seulement dans une enquête, mais également dans une époque, un pays, bref, à nous transporter dans l'histoire et à nous y maintenir jusqu'à la dernière page.
Dernière page que l'on tourne d'ailleurs à regret, tant on se sent bien au milieu de cette lecture.

Pourquoi Clara a t-elle terminé dans ce Lac ?
Qui est réellement Caan ?
Que cache le manoir de Lost Lake ?
Et que s'est-il réellement passé ce fameux 19 novembre 1995 ?

Si vous voulez avoir les réponses et si vous souhaitez une excellente intrigue, avec rythme soutenu, des personnages passionnants, et une véritable atmosphère, pas de doute, il vous faut découvrir L'Affaire Clara Miller.

Un vrai et bon polar, qui vous embarquera et vous permettra de vous évader, jusqu'à sa dernière phrase.

S'il est dans votre PAL, sortez le vite.
Et s'il n'y est pas encore, dépêchez-vous de vous le procurer !
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La célébrité a un prix et cette histoire en est le parfait exemple. Une intrigue très bien construite où on navigue sans cesse d'une époque à l'autre pour connaître la vérité mais aussi, pour comprendre comment tout à commencé.

On découvre l'envers du décor, un univers où l'argent permet tous les caprices, toutes les perversions. On rencontre un homme adulé et pourtant perturbé, fatigué de sa vie. Un monde de requins où tous sont prêts à tout pour préserver les apparences. le contrôle de la menace devient de plus en plus fastidieux et il va falloir y mettre un terme.

L'affaire est compliquée. La vérité va finir par éclater et c'est à travers les voix de plusieurs protagonistes que nous allons vivre les révélations et rebondissements. Tous amenés avec juste mesure.

Une intrigue en eaux troubles qui va surprendre, choquer mais où les vérités donneront un côté touchant au Vampire qui rôde.

J'attendais avec impatience le nouveau roman d'Olivier Bal. Il faut dire que depuis que j'ai découvert son diptyque des Limbes l'année dernière, je suis accro à ses livres !

L'affaire Clara Miller est dans un genre différent des deux premiers romans de l'auteur. Néanmoins, on reconnaît aisément la plume d'Olivier Bal. Toujours aussi fluide et addictive, il nous emmène au coeur des années 1990 jusqu'au milieu des années 2000, à travers le regard d'une multitude de personnages.

Chaque chapitre, point de vue, est écrit à la première personne du singulier et cela nous permet une immersion profonde dans ces personnages. Que ce soit Clara Miller, Mike Stilth, Paul Green, Eva, Noah, ou Joan Harlow, chacun d'entre eux renferme des secrets. Et pas des plus reluisants.

Avec brio, Olivier Bal distille les informations, le récit de ces vies et tout s'imbrique petit à petit tel un puzzle.

Avec L'affaire Clara Miller, nous plongeons au coeur du star system dans les années 1990 aux côtés de la plus grande icône du moment : Mike Stilth.

Olivier Bal a mis de côté le fantastique des Limbes pour un thriller des plus réalistes. Ce roman choral ne vous laissera pas insensible. Chaque personnage suscitera une émotion en chaque lecteur, qu'elle soit positive ou négative.

Après une entrée réussi dans le genre fantastique, Olivier Bal entre sur le tapis rouge des auteurs de thriller.
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Après son dyptique plébiscité (Les Limbes et le Maître des Limbes), Olivier Bal nous plonge dans une affaire très mystérieuse... Lost Lakes. Un manoir où vit reclus une rock star, Mike Stilth, avec ses deux jeunes enfants, Noah et Eva, Joan, sa redoutable attachée de presse, et ses hommes de main.
Un jour, le corps sans vie de Clara Miller remonte à la surface du lac des suicidées... Trop de suicides, 6 au total, Clara étant la dernière.
Paul Green, journaliste au "Globe" et ancienne connaissance de Clara, n'adhère pas à la thèse du suicide. Au contraire, il pense qu'il se trame quelque chose à Lost Lakes... Olivier Bal, qui poursuit son oeuvre avec un thriller pur. L'affaire Clara Miller est un roman noir, avec une enquête menée par un journaliste têtu et attachant. Attachant, oui, car la force d'Olivier Bal réside dans le fait que ses personnages prennent vie au-delà du papier, comme de vrais êtres humains. Faire découvrir et aimer des personnages en si peu de temps, c'est fort, mais l'auteur y parvient avec brio !
Chaque chapitre nous amène dans la peau d'un personnage. On peut ainsi lire et prendre la mesure de leur passé, leur vie, leurs craintes... Les dialogues sont riches, une description pointilleuse est apportée pour nourrir le roman.
J'ai adoré (je sais, c'est bizarre) me retrouver à Lost Lakes avec cette ambiance mystérieuse et pesante au sein du manoir, le silence des forêts alentours, la pluie qui tombe, la fraîcheur du lac...
On réunit avec plaisir les pièces d'un puzzle bien construit pour arriver à un grand final et quel final 😳
J'ai refermé le livre et, malgré le caractère fort de certains personnages (Mike, Joan, notamment), je me suis prise d'empathie à leur égard et j'avais du mal à les laisser partir...

Les premières pages s'ouvrent au rythme de Sympathy For The Devil. Me voilà partie, très loin. Une chanson que j'ai toujours uniquement associé à cette ultime virée de Tom Cruise dans le rôle de Lestat, dans Entretien avec un vampire (la version de Guns N Roses, tout aussi valable). Aujourd'hui, elle résonne différemment, mais toujours dans cette atmosphère rassurante des années 90. Mes années. L'Affaire Clara Miller s'ancre précisément dans cette décennie. Je retrouve les bains de foule, les larmes des fans hystériques, l'amour démesuré de chaque inconditionnel devant son idole. La notion d'idole signifie-t-elle seulement encore quelque chose, en 2020 ? Je suis sceptique. le récit est superbement construit, alternant voix et temporalités, entre 1993 et 2006, de Mike à Paul, en passant par Eva et Noah. Et même Clara. Feu Clara. La parole est donnée à chaque protagoniste, et c'est une chose appréciable. Pas de laissé-pour-compte. Pas de gentils, pas de méchants, juste des femmes et des hommes avec leurs faiblesses, leurs démons et pour certains, leurs pathologies. C'est un thriller d'une grande humanité, d'un grand fatalisme, aussi. Comme si tout cela n'aurait pu être évité, un concours de circonstances qui conduit à de funestes destins. Paul Green, anti-héros. Un personnage d'une consistance mémorable. Je le quitte avec énormément de tristesse. Je me suis attachée à lui, à ses cassettes audio-horoscope en pile informe dans sa boîte à gants, à sa dévotion. Olivier Bal, merci pour la playlist qui rythme ce roman. Merci pour vos personnages. Merci pour cette magnifique virée "en haut des marches" et "au fond du lac". Je referme ce roman avec une sensation d'apaisement incomparable. Je me sens bien.

As heads is tails, just call me Lucifer.

J'attendais avec impatience ce nouveau roman d'Olivier Bal que j'ai découvert grâce à « Les limbes » un thriller teinté de fantastique. Avec « L'affaire Clara Miller », il abandonne le fantastique et offre un thriller hyper réaliste, nous emmenant pour un petit voyage dans le temps, du milieu des années 90 (93-95) au milieu des années 2000 (2006) à la rencontre de plusieurs personnages Mike Stilth une immense star, ses enfants Noah et Eva, son entourage Caan, Joan et d'autres, un improbable Duo Paul et Phil, mais surtout Clara, la victime autour de laquelle toute cette histoire est construite.
Ce roman se lit comme un recueil de témoignages, c'est là la patte d'Olivier Bal, chaque chapitre écrit à la première personne, nous fait vivre l'histoire à travers les yeux d'un personnage. Et quelle histoire !!! En effet, la vie rêvée de ces immenses stars adulées par ces nombreux fans n'est pas aussi rose que l'on pourrait s'y attendre. Et malgré le succès, l'argent, qu'en est-il de la liberté ?
Mike s'est isolé avec ses enfants qu'il cherche à tout prix à protéger des fans décrits et classés en fonction de leur degré d'idolâtrie (de folie même je dirais), des paparazzis et des journalistes. Les personnes autorisées à pénétrer le domaine dans lequel ils vivent sont choisies avec soin. Seulement voilà, y entrer peut coûter cher…
J'ai beaucoup apprécié, en plus du style d'Olivier Bal et des références musicales disséminées au fil des chapitres, le fait de mettre la victime en avant dans le titre et non le bourreau, ce que font sans cesse nos médias. Tout le monde connaît Fourniret, Heaulme, Mehra, mais qui se souvient de leurs victimes ?
Et surtout, ce thriller m'a permis de me replonger dans ces années synonymes pour moi d'adolescence, dans ce monde où nous étions connectés entre humains, sans artifices informatiques et sans devoir être en permanence joignable à cause d'un smartphone… Je me suis replongé aussi dans les musiques que j'écoutais à cette époque grâce à la station Rock 90 d'Amazon Music (j'écoute souvent de la musique en lisant) et, pour ces moments nostalgiques, je remercie beaucoup Olivier Bal.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/0..

L'idée de départ est bonne. Cependant, le personnage est du Johnny Halliday recyclé au États-Unis.
Écriture brouillonne parfois, syntaxe et grammaire approximatives, ruptures de ton et de langage (comment un malfrat dur à cuire ayant quitté l'école jeune pourrait-il prononcer le mot "occulter"?!?)
Les jurons: les Américains seraient morts de rire devant l'enfilade de putain, enfoiré, enculé qui défilent presque page à page. Si ce petit monsieur Bal avait réellement voulu implanter ses personnages aux States, il aurait utilisé des jurons tels que fuck, fucking, mother fucker, asshole, christ, what the fuck, shit, holy shit......
J'aurais compris s'il s'était agi d'une traduction - encore, la francophonie d'ici est profondément écoeurée de vos lycées, de vos commissariats et compagnie, ici on va au secondaire ou au high scool, et on se rend au poste de police!!!!
Alors même si l'auteur est Françâs, qu'il s'ajuste!
Les Françâs adorent pourtant utiliser des expressions anglaises, c'eût été le temps dans ce bouquin.
Et pour nommer ses personnages, l'auteur ne s'est pas forcé:
MICHAEL STILTH, pas loin de Michael Stilp (chanteur R.E.M.) ou encore MICHAEL DELGADO, son patronyme de naissance, est en réalité un footballeur brésilien!
La mère de la star, Victoria Delgado, existe en réalité en France comme "talent manager" (c'est du français, "ça"?)...
Même chose pour JOAN HARLOW: Jean Harlow, une starlette des années 1950... ROSIE BARNES: Roseanne Barr, humoriste américaine... PAUL GREEN: acteur anglo-canadien d'une quarantaine d'années...
Bref, question langue et langage, les Européens sont complètement dans le champ: et dans l'écriture et dans la prononciation.
Bref, monsieur Bal et autres, APPRENEZ AVANT D'ÉDITER.
CIBOIRE.