Le Grimoire d'Elfie, tome 4 : Le Trésor de la tricomancienne

Elfie et ses soeurs partent en vacances à la montagne chez leur grand-père. le contexte familial est tendu, une de leur tante souhaite l'envoyer en maison de retraite à tout prix, arguant du fait qu'il n'a plus toute sa tête, mais qu'en est-il vraiment? C'est aussi l'occasion d'aller sur les traces de leur grand-mère décédée et de remonter "une carte" mystérieuse" qu'elle a laissé vers un trésor.

J'ai eu plus de mal à rentrer dans ce tome que dans les précédents, la mise en place est assez longue mais ça reste une bonne lecture où l'on trouve aventure et émotion et surtout le "pétillant" du grimoire magique. L'auteure y glisse aussi des petits clins d'oeil à son oeuvre, c'est surprenant et bien joué.

Une histoire qui se révèle une fois de plus un enchantement. L'intrigue, les personnages, les couleurs... tout m'a ravie. On y retrouve Elfie et sa famille dans le Pyrénées, rendant visite à leur grand-père maternel. L'occasion pour notre apprentie magicienne a découvrir les talents magiques de sa défunte grand-mère. Encore une fois, on trouve beaucoup d'originalité mais aussi beaucoup d'émotions dans cette histoire qui traite également du deuil. le tout magnifiquement mis en avant par des dessins et des couleurs d'une douceur incroyables.
Un album à déguster sans modération!

Qui n'est pas charmé par ces trois soeurs, qui sillonnent la France avec un bus-librairie (avec pour emblème un livre qui puicbouargpeuh le fromage), en profitent pour semer quelques bonnes actions et soigner leurs propres démons puisqu'elles sont orphelines depuis peu ?

J'aime beaucoup suivre leurs aventures, avec un soupçon de magie comme on rajoute du sel, puisque la plus jeune est une sorcière.
Et justement dans ce tome, la magie est présente jusque dans les écheveaux de laine, les tapis et autres tricots légués par leur regrettée grand mère. Et qu'est ce que j'ai aimé l'idée. Des messages glissés entre les mailles et des cartes au trésor.
J'ai juste eu un petit problème esthétique et rhétorique.
Les hommes sont hélas dessinés comme des garçons ou filles à moustaches (je n'avais jamais fait attention avant) (wouhou au bout de quatre albums je fais fort). le grand-père de nos héroïnes ressemble à s'y méprendre à un Benjamin Button dans sa jeunesse. C'était assez perturbant de voir ce bambin moustachu commenter ses soucis de vieille personne (surtout que je n'ai pas du tout aimé le film). (Et pour le texte, un peu trop de patois pour rendre la lecture fluide à mon goût).

Mais comme j'ai décidé en cours de lecture de continuer à bouquiner tout en surveillant ma préparation de bougies, j'avais l'impression d'être moi même sorcière, au dessus d'un grimoire, et c'était tout de suite bien mieux !

Le bus "le livre qui pue" décide de faire une petite halte dans les Pyrénées !
C'est avec plaisir que nous retrouvons Elfie et ses soeurs qui décident de rendre une petite visite à leur Grand-Pé, montagnard et berger.

Mais à leur arrivée, on peut dire qu'il est quelque peu désorienté, ne reconnaissant pas de suite ses petites-filles et oubliant de menus détails. Avec un peu de magie, Elfie va tenter de l'aider en retrouvant le trésor de sa grand-mère : la Tricomancienne (J'ai adoré ce terme !)

Toujours autant de vie dans cette bande dessinée jeunesse qui se veut légère, tendre mais un soupçon engagée. C'est l'occasion d'aborder en douceur le vieillissement mais aussi le deuil, la résilience.
P'tit coup de coeur pour Théodore et le tricot magique :)

“Bien sûr qu'il y a de la magie dans ces chaussettes!”

Bande dessinée jeunesse à mettre entre toutes les mains! J'ai eu beaucoup de plaisir à la lire tout comme les tomes précédents. Les ingrédients principaux sont: des dessins magnifiques, une bonne histoire, un peu de magie et des origamis qui s'animent. Dans ce tome, on retrouve Elfie qui rend visite à son grand-père avec ses soeurs. Elle découvre que sa grand-mère décédée il y a quelques années était aussi magicienne. Là où Elfie utilise des origamis, sa grand-mère utilisait le tricot et se faisait appeler la tricomancienne.