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3,98

sur 835 notes
A noter qu'il vient d'obtenir le prix Culture et Bibliothèques Pour Tous 2012.
C'est vraiment mérité, j'aurais également fait ce choix.
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Cette fiction qui semble avoir son point de départ avec un tableau du Titien exposé au Louvre révèle que pouvoir, religion et art ne font pas toujours bon ménage. J'ai apprécié cette plongée dans la Renaissance italienne mais les personnages, dépeints avec trop de détachement, n'ont pas réussi à m'émouvoir.
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Un enfant juif né en terre musulmane (Constantinople) et qui émigre en chrétienté (Venise) pour assouvir sa passion, la peinture au 16ème siècle.
Le sujet pouvait s'annoncer passionnant.
Il l'est historiquement, notamment les relations que peuvent avoir lesjuifs avec les 2 Religions à cette époque.
On y apprend, notamment, qu'ils avaient du porter l'étoile jaune.
Le côté artistique est bien rendu également avec les nombreuses scènes de peinture qui m'ont beaucoup intéressé.
Tout comme la description du grand bazar, très lyrique et entraînante.
J'ai toutefois quelques réserves sur la dernière partie et un "fumeux" thriller sur la peinture que le Turquetto réalise sur le plafond d'une chapelle.
Un érotisme également empli de poncifs (harem, évocation du lesbianisme, ...) et que j'ai trouvé hors de propo et malvenu.
Mitigé donc et je dirai dommage que la trame principale ait été polluée par des digressions inutiles à mon goût.
Une ponctuation qui peut être considérée comme excessive également pour les puristes


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C'est original. Ca se lit bien et vite. C'est l'histoire d'un jeune juif de Constantinople passionné de dessin, de peinture. Sa religion lui interdisant de reproduire le vivant, il s'exilera à Venise et y deviendra un peintre célèbre sous une fausse identité. Rattrapé par son passé, il sera emprisonné et ses peintures brûlées. Ce livre nous fait vivre dans la Venise de la renaissance, au faîte de sa splendeur, minée par les intrigues, par la soif de reconnaissance et d'argent de ses grandes familles et de ses nouveaux riches. le personnage du Turquetto et ses peintures sont pures fictions romanesques sur un fond historique d'art, d'intolérance religieuse, d'antisémitisme… un livre intéressant.
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Livre découvert au hasard d'une boîte à livre, je me suis laissé rapidement plongé dans l'histoire tumultueuse et passionnante d'Eli Sorianio.

Comme souvent, j'ai beaucoup de plaisir à lire une histoire dans l'Histoire, à découvrir à travers le prisme de personnages fictifs les règles d'un autre temps.

L'auteur a su avec talent retranscrire les moeurs de l'époque, où la religion avait une emprise sur tout ou partie de la vie de chaque individu. le personnage d'Eli est intrigant, le génie qui l'habite lui confère une aura particulière, qui semble l'isoler du reste du monde. Cet héros a su développer de multiples facettes pour pouvoir vivre de la passion qui l'anime. Mais le véritable artiste reste sûrement Metin arditi qui a su peindre le microcosme vénitien, pendant la Renaissance, dans toute sa perfidie, son ambition et son vice.

Les parties s'enchaînent de manière fluide. le lecteur n'est pas laissé de côté avec des explications trop longues ou complexe sur l'histoire de l'art ou des techniques picturales. En revanche je n'ai pas compris la volonté de l'auteur dans sa dernière partie qui s'écarte du fil conducteur de son récit et qui apparaît quelque peu incohérente.

Un roman divertissant.
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Un passionnant et vivant roman sur la peinture italienne du XVI eme siecle et la situation déjà tragique du peuple juif. j'ai adoré le style non pompeux de son auteur. Pour qui aime la peinture et les peintres, c'est un régal. Pour les autres, une invitation à se documenter sur les grands maîtres et leurs oeuvres.
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J'ai adoré ce roman, et l'ai même lu deux fois.
C'est l'histoire d'une vie, qui s'achève finalement dans l'humilité, l'authenticité et le vrai bonheur.
C'est aussi une réflexion profonde sur l'art et sa finitude : que reste-t-il d'un génie quand ses oeuvres ont été détruites ? le Turquetto avait réussi à communiquer des valeurs et des émotions humanistes par ses peintures. Mais sa vie à lui n'est pas dans ses tableaux, elle est dans son coeur. Et le vrai bonheur vient en étant pleinement soi-même, sans mensonges. En regardant les autres et en les aimant.
C'est un roman profond et humaniste, une réflexion sur l'art, la vie, le bonheur.

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Roman gagné à un concours, je ne connaissais ni l'histoire, ni l'auteur. C'est une vraie belle découverte. Un roman historiquement très intéressant, bien documenté sur les techniques artistiques, avec une intrigue solide. le roman balaie la vie du Turquetto, de l'apprentissage des sentiments et des techniques artistiques ; à la grandeur de Florence et la reconnaissance ; pour un final en apothéose. L'auteur y aborde la grandeur de l'art et la renommée fragile des artistes, mais également les liens de l'art avec la politique et la religion. Mais l'auteur y aborde également les thèmes fort de la lutte des religions et nous livre un plaidoyer pour la tolérance sous peine de se priver d'oeuvres magnifiques et d'artistes hors du commun. C'est une vraie belle découverte qui nous emmène dans la grande Florence berceau de la Renaissance. A découvrir sans tarder.
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C'est chez Miss Alfie que j'ai repéré ce roman. Et après une interview radiophonique de l'auteur, je me suis décidée à le demander au Père Noël, et maintenant à le lire.

L'auteur fait démarrer l'intrigue d'un rapport fictif sur le tableau « L'homme au gant » attribué à Titien et qu'on peut voir au Louvre. Ce rapport constate des bizarreries sur la signature de l'oeuvre, qui serait en fait celle d'un peintre appelé le Turquetto. Metin Arditi ne nous embarque dans un voyage dans le temps et nous fait aborder à Constantinople au début du XVIe siècle, où un petit juif est brimé par les lois de cette terre musulmane et par la doctrine de sa religion qui l'empêche de représenter les êtres vivants. Pourtant, le jeune Elie montre un don certain pour le dessin et les couleurs. Il dessine alors « pour la pile », jusqu'à ce que l'occasion arrive de partir pour Venise, terre des arts, où on le retrouve 43 ans plus tard comme peintre établi.

Etonnamment, le monde de la création picturale est assez peu décrit. Ce qu'en dit Metin Arditi est cependant précis et très évocateur, au point que le lecteur se représente parfaitement les tableaux évoqués. Les mots choisis rendent à merveille les couleurs et le jeu d'ombre et de lumière. Mais l'auteur fait surtout apparaître le monde politique d'une époque où tout se jouait sur l'apparence. Un monde peut être pas si loin du notre en fait. L'art est plus un moyen de se montrer, de témoigner de son pouvoir et de sa sphère d'influence. Quelques soient les religions au pouvoir, il faut écraser l'autre : restriction des droits, confinement dans des ghettos, affirmation d'une autorité supérieure. de la musulmane Constantinople à la catholique Venise, où règne la dépravation, seule la religion catholique permet la représentation d'êtres créés par Dieu. Alors Elie, lui qui est juif et a découvert la calligraphie auprès d'un musulman, n'hésite pas à se faire passer pour chrétien, quel qu'en soit le prix. Il est donc ici question des rapports de l'art au divin et au pouvoir.

Comme beaucoup, j'aurais aimé qu'il y ait un brin de vérité dans cette histoire pourtant totalement fictive. Ma prochaine sortie au Louvre m'amènera devant ce tableau pour contempler la signature. Il reste un roman historique et d'aventures passionnant. Nul doute que je retrouverai l'auteur dans un prochain roman très bientôt.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Voici un très beau livre, à l'écriture sensible et poétique. L'idée de départ est très bonne : partir d'un tableau du Titien représentant "l'homme au gant". Qui est cet homme ? Metin Arditi va lui inventer un nom, une origine... et nous raconter son histoire, celle d'un jeune juif né à Constantinople, fou de peinture, et qui rêve de rencontrer les grands maîtres italiens de son époque. Il réalisera une partie de ses rêves mais devra en payer le prix.
Bien évidemment, les couleurs sont à l'honneur dans ce roman qui parle de peinture mais aussi du problème de l'identité et des rapports entre art et pouvoir.
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