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3,17

sur 220 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Longtemps, je me suis délecté de romans politico-historico-secrets à gogo avec ses grands idéaux, ses combats extrêmes et ses extrémistes combattants. Il faut que je cesse, il est temps.

J'ai avalé les Steve Berry, les Raymond Khoury, les Didier Convard et les Dan Brown avec avidité, et j'ai aimé. Je ne vais pas me désavouer aujourd'hui avec la découverte de ce Metin Arditi, moins gangster que Berry, moins fouillé que Brown, plus psychologique que Khoury et moins mystique que Convard, bien qu'il soit concevable que le mécanisme de ces romans soit récurrent et qu'il me soit difficile de s'en extasier encore.

La recette reste sympathique : Prenez un professeur de latin médiéval, faites-lui découvrir un manuscrit du 16ème siècle à déchiffrer, fouillez les failles de son passé, sa fratrie qui lui pèse, plongez-le dans la Venise actuelle, rajoutez quelques meurtres en lien avec ses recherches, faites revenir une toile de maître perdu depuis cinq siècles, complétez par une solide banque Suisse et une école religieuse extrémiste dirigée par un riche illuminé proche d'une partie de la curie du Pape et c'est la curée. Faites mijoter l'ensemble entre les merveilleuses montagnes du Valais, l'ensorcelante Venise et la fascinante Rome. Parsemez le tout de quelques djihadistes forcenés sans oublier de saupoudrer le mélange d'un soupçon de traitrise et de remord et vous obtiendrez un agréable moment de lecture à la sauce pimentée de délicieux passages. Bien que l'ensemble soit digeste, la finale manque cruellement des épices du suspens ce qui la rend un peu fade.

Avec ce Carnaval Noir, Metin Arditi rassasie ses adeptes de ce genre de nourriture littéraire qui n'est peut-être pas à dévorer avec voracité mais qui peut pallier à une faim certaine d'intrigues historiques si peu authentiques et tellement fictives.




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J'aime beaucoup Metin Arditi, que j'ai découvert avec « La confrérie des moines volants » donc ce livre était pour moi… dès qu'on parle de manuscrit ancien (même une lettre !) d'histoire, de peinture, je suis là. Je remercie vivement NetGalley et les éditions grasset qui m'ont permis de le lire.

L'intrigue est originale : utiliser une lettre datée de 1575 retrouvée cachée dans un livre ancien que vient d'acquérir Benedict Hugues, un professeur de latin médiéval reconnu de Suisse, lettre qui évoque un attentat de l'époque et que l'homme de mains de la congrégation veut récupérer à tout prix, semant des morts au passage… quelques mois auparavant, Donatella, une jeune fille qui fait des recherches pour une thèse sur une confrérie du XVIe siècle, a été assassinée à Venise car elle s'approchait de trop près d'un sujet qui dérange.

Les deux intrigues sont liées, la petite histoire dans la grande Histoire, et Metin Arditi nous fait faire des allées et venues entre les deux époques. On a donc un complot, et qui dit complot dit motif, financement, logistique et protagonistes pour le réaliser.

Le motif : il faut que l'Église retrouve la place et le pouvoir qu'elle a perdus selon certains : à l'époque, il fallait lutter contre la Réforme qui prenait de plus en plus de place, se montrait ouverte à la science (révolution copernicienne qui mettait le Soleil au centre de l'univers et non la terre comme le prônaient les écritures…

De nos jours, les ultras de l'Église ne supportent pas le Pape actuel, jugé trop consensuel, trop en faveur des migrants ; ils ruminent leur colère depuis Vatican II, avaient espéré que Benoît XVI allait reprendre tout cela en mains… « Et ce pape… Dans son inconscience effarante, l'Église préparait le terrain pour le Grand Remplacement. »

L'ennemi actuel est l'Islam, qui pour ces gens de l'extrême droite va détruire la civilisation européenne au nom du multiculturalisme, ce qui est inenvisageable bien-sûr !

Et il faut un complot pour arriver à ses fins, et donc éliminer le Pape et frapper un grand coup pour terroriser la population : un double attentat, la basilique Saint Pierre, pour tuer le maximum de personnes et à la résidence du pape : Casa Santa Marta, pour l'éliminer.

Et pour cela, l'union fait la force, et on va chercher des kamikazes, des islamistes (après tout ils sont des spécialistes !) qui vont mourir en martyr, tel ce couple qui veut se faire exploser avec un bébé dans les bras pour aller au paradis…

Le suspense monte tout doucement, puis le rythme s'emballe au fur et à mesure qu'on avance vers le jour J…

J'ai aimé les références à l'Histoire, les mouvements intégristes de tout poil, le fait de choisir des islamistes de la filière Libyenne qui nous ramène au passé colonial de l'Italie. J'aurais aimé que l'auteur explore davantage cette piste car j'ai trouvé l'histoire actuelle un peu fade… probablement car le personnage principal est davantage un anti-héros qu'un héros.

On pense bien-sûr aux défilés des fascistes sous Mussolini, parcourant la ville scandant des chants (en vieux vénitien dans ce roman), encerclant leur proie pour la précipiter dans le fleuve… Metin Arditi évoque les populismes actuels, les liens avec une Église puriste et rigoriste, et j'aurais aimé qu'il fouille encore plus.

Ce roman m'a plu, malgré ces quelques désillusions, car on est quand même dans un registre autre que « Da Vinci code » auquel on pense au cours de cette lecture. J'ai retrouvé cet art de conteur que j'aime tant chez l'auteur, mais mon roman préféré est sans conteste « le Turquetto » …
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Une jeune doctorante, Donatella, travaille sur sa thèse : La Scuola Grande del San Sepulcro. Un article du New York Times attire son attention. Et s'il y avait un lien entre La Scuola Grande del San Sepulcro et la non-révolution copernicienne (il a fallu attendre Galilée pour que l'Église réagisse). Alors qu'elle sort de la bibliothèque, la jeune fille est jetée dans le canal.
Un obscur professeur d'université, spécialiste de Boèce et de latin médiéval, découvre une lettre en latin dans un volume très ancien, citée intégralement en latin dans le livre (bravo monsieur Arditi). Je n'ai pas tenté de la comprendre, n'ayant jamais eu une note au-delà de 5 dans cette matière pendant ma scolarité. Toujours est-il que cette lettre est adressée au cardinal Valsangiacomo et laisse entendre qu'un meurtre va être commis.
Quel est le rapport entre ses deux histoires ? Vous le saurez en lisant le livre.
Pour être honnête, je ne suis pas fan de complots plus ou moins ésotériques qui se poursuivent au fil des siècles ; même si un récit, qui enjambe les siècles (La cité des nuages et des oiseaux d'Anthony Doerr), m'enchante. J'ai également été noyée par les liens entre de nombreux personnages. Mais la lecture a été plaisante et rapide. Un bon divertissement.

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Vous rêvez de dépaysement ? Vite, suivez-moi !
Enfilez vos masques, prenez une gondole ou un vaporetto et rejoignez-moi sur la Place St-Marc à Venise en plein Carnaval, j'ai un secret à vous dire.
Oh, et puis, venez plutôt à Rome, sur la Place St-Pierre pour saluer le Pape, photographier les gardes suisses et découvrir les splendeurs de la Basilique. C'est là que je vous révèlerai tout.
Vraiment ? Vous préférez la Suisse ? Voulez-vous rencontrer mon ami Benedict dans le Parc des Bastions à Genève pour qu'il vous partage sa passion du latin ? Ou souhaitez-vous rejoindre Blaise dans mon Valais natal pour savourer les vertiges ou les effets bienfaisants des hauts sommets du Val d'Anniviers ?
Ca y est ? Vous avez fait votre choix ?
Eh bien, ce n'est pas tout. Il vous faut maintenant choisir une époque. La fin du Moyen-Âge ou le 21ème siècle ?

Eh oui, c'est tout cela que vous allez retrouver dans Carnaval noir. Et plus encore.

Et moi j'enfile mon masque d'Arlequin-Bouffon souriant pour vous dire ce qui m'a plu dans cette histoire :
Vous l'avez compris, j'ai voyagé. Et en cette période de pandémie, cela m'a fait un bien fou. La photo de couverture est à elle-seule un voyage infini. L'intrigue est venue me chercher, me titiller. Certains personnages sont très attachants. Les lieux y sont magnifiquement décrits (surtout le Valais hihi... Je sais, je suis un peu chauvine.). Et puis la plume de Metin Arditi est belle.

Je change de masque. Je deviens Pantalon-Boudeur déçu. Dans le dernier quart du livre, l'histoire s'emballe, s'emberlificote, devient presque loufoque tant les fils de la trame sont visibles, tant les raccourcis sont grotesques.

Quand des intégristes de tous bords se rencontrent en Italie pendant qu'une femme se bat pour sortir du coma à Genève... Quand un banquier s'accroche à son trône doré dans cette même ville pendant que des marbriers démolissent un mur à la Villa Mille Rose... Quand une journaliste à la beauté inédite tombe amoureuse pendant qu'une prophétie du Moyen-Âge se révèle... Quand un prêtre valaisan gravit en solitaire le Weisshorn pendant qu'un latiniste tente de se réconcilier avec son fils... Moi je suis perdue !!!
Il y a trop d'idées dans cette fin de roman. Trop d'idées pour trop peu de pages. Quel dommage. La fin m'a coupé mon élan élogieux, m'a fait atterrir brutalement. J'ai retrouvé mon quotidien. Adieu masques vénitiens et enquête à la Da Vinci Code.
Je reviendrai toutefois vous lire, Monsieur Arditi car votre écriture est talentueuse.
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Ne cherchez pas l'entrée Carnaval Noir dans wikipédia, elle n'existe pas. Pour la bonne raison que cette série de meurtres à Venise au XVIe siècle, décrite par Metin Arditi dans son dernier roman, ne s'est pas produite. Puissance de la fiction qui devient crédible quand elle est, comme dans Carnaval noir, basée sur un certain nombre de repères historiques et le mélange de personnages réels (Grégoire XIII, Copernic) et imaginaires. L'auteur suisse décrit son livre comme politique avant d'être un véritable suspense. Avec cette idée que toujours l'histoire bégaie et qu'à plus de cinq siècles de distance, les fanatismes de tous poils rôdent toujours avec la volonté d'imposer leur vision de la société, comme si les notions de bien et de mal leur appartenaient. A ces extrémistes, Arditi oppose l'amour de la culture, de la peinture et du latin, en l'occurrence, armes de compréhension massives. Ah, que l'on aimerait pouvoir admirer le tableau représentant le Christ à 12 doigts qui est au coeur de l'intrigue de Carnaval Noir et permet d'éviter le pire ! Oui, le roman est rocambolesque, avec de nombreux cadavres laissés en chemin et une multitude de personnages qu'Arditi s'emploie à rendre le plus humain possible. On connaît sa dextérité et son talent mais ici son récit cavale vraiment à toute vitesse avec des chapitres ultra courts qui laissent à peine le temps de respirer. On a l'impression que le romancier confond parfois vitesse et précipitation à l'image de notre époque qui ne prend plus le temps de la réflexion et privilégie l'action. Un bémol pour un livre par ailleurs captivant et intelligemment construit.
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En 1575, plusieurs meurtres se produisent lors du Carnaval de Venise. En 2016, des faits similaires se reproduisent...Un professeur renommé de latin de l'université de Genève, découvre dans la couverture d'un livre ancien du XVIème siècle une lettre mystérieuse...
Société secrète, fanatisme, obscurantisme, terrorisme islamique sont parmi les ingrédients de ce très bon polar, bien écrit et extrêmement documenté. Un travail d'érudit que je vous recommande si vous aimez l'histoire et l'art italien. Inutile d'effectuer des recherches sur le Carnaval Noir, vous ne trouverez rien. En effet, ce dernier n'a jamais existé, et c'est bien là que réside le talent de Metin Arditti : mélanger habilement la fiction et la réalité historique. Un seul bémol pour moi : les personnages auraient gagné à être un peu plus travaillés car j'ai trouvé qu'ils manquaient un peu d'étoffe ; j'ai eu parfois du mal à me les représenter. Malgré tout, un très bon roman dont je recommande la lecture.
Merci aux éditions Grasset et à NetGalley pour la lecture de cet ouvrage et la découverte de cet auteur.
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Refus du progrès, peur de l'étranger et fanatisme religieux sont une constante au cours des siècles. Metin Arditi cet érudit qui sait si bien nous entraîner sans pédantisme au coeur de ses incroyables histoires le dit dans une interview: «L'histoire toujours se répète». L'autre fait peur et dans chaque camp certains sont sûrs de leur bon droit et prêts à tout pour garder la suprématie. On est à Venise, Rome ou Genève, en Lybie ou en Syrie, au XVIème siècle ou en 2016. Une phrase revient souvent: Delendi sint haeretici . Que les hérétiques soient éliminés. Que signifie-t-elle? Metin Arditi nous parle aussi de Copernic et Galilée, de peinture.....Je n'en dirai pas plus car il ne faut pas spoiler ce rocambolesque roman impossible à lâcher avant la dernière page.
J'attendais beaucoup de ce roman que j'ai dévoré en 2 jours. Cependant je dois bien avouer que j'ai un peu été déçue, les ficelles sont un assez grosses, le récit rapide, morcelé, les personnages annexes contemporains sans grand intérêt. J'en aurai voulu plus et je n'y ai pas retrouvé la force du Turquetto ou de la confrérie des moines volants.
#CarnavalNoir #NetGalleyFrance
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1575, alors que l'Église cherche à lutter contre l'influence de la Réforme, il se répand en Vénitie une prophétie jugée hérétique par la Curie romaine, celle d'un Christ à douze doigts qui sauvera le catholicisme. C'est dans ce contexte tendu que lors du carnaval, Venise est secouée par une série de meurtres, une disparition de tableau et l'incendie de la Scuola Grande del San Sepolcro, une confrérie de savants et d'astrologues.

2016, le professeur Bénédict Hugues, enseignant le latin médiéval à l'université de Genève, découvre par le plus grand des hasards une lettre, soigneusement dissimulée dans la couverture d'un livre. Celle-ci est de la main d'un évêque, Scanziani, posté à Venise, et s'adresse au Cardinal Valsangiacomo, resté à Rome. Elle semble annoncer, entre les lignes, le meurtre d'une personne influente : Giorgio Benvenuti, mécène du peintre Paolo il Nano, qui venait de représenter cette année-là le tableau d'un Christ à douze doigts, surmonté des douze signes zodiacaux. Il commence alors, avec l'aide d'Elisabetta, une amie universitaire, une enquête pour dénouer tous les fils de cet écheveau et percer le mystère de cette étrange prophétie, reliée d'une manière ou d'une autre à la découverte de Copernic.

Mais la découverte de Bénédict met en émoi un groupuscule d'extrême-droite, la Fondation des pèlerins ibériques, et un de ses leaders, Bartolomeo San Benedetto, qui a pour particularité d'avoir douze doigts, et qui, endoctriné dès le plus jeune âge par un prêtre, est convaincu d'être le prochain sauveur de l'Église. La Fondation fomente un attentat contre le pape, jugé trop moderne, et étant perçu par la branche conservatrice du Vatican comme un danger d'affaiblissement pour l'Église en dénaturant sa Foi. Pour ça, ils planifient une alliance contre-nature avec des djihadistes de la branche libyenne de Daesh.

Carnaval noir est un roman policier efficace, mais je reste un peu sur ma faim. L'érudition qui s'en dégage est telle que je n'ai pu m'empêcher de faire quelques recherches, pour être certaine que tout n'était que fiction. Un bon point pour ce roman, puisque le lecteur croit facilement à l'histoire et n'est pas gêné par des invraisemblances ridicules. de même, les personnages sont bien campés, et l'auteur évite des jugements à l'emporte-pièces. Il se contente de les peindre dans leur humanité, leurs fautes et leurs errances. Certes, si vous recherchez un roman qui décrit une humanité heureuse, passez votre chemin. Chaque personnage semble figé dans le malheur, la tristesse et la culpabilité, à différent niveau du mal, parfois surmontable, la plupart du temps irrémédiable.

Mais l'intrigue est développée très et trop rapidement, dans des chapitres parfois si courts que l'on se pose la question de leur utilité. À partir du moment où Bénédict trouve la lettre, par le plus pur des hasards, tout s'enchaîne et se met en branle précipitamment. le plan de la Fondation, qui a dû demander une logistique et une préparation minutieuse et lente, se trouve soudain mis à mal par une simple lettre dont je me demande toujours comment la Fondation et Bartolomeo ont pu avoir connaissance (même si le désir de Bartolomeo de la retrouver entre parfaitement dans sa logique d'endoctriné fanatique) et surtout en quoi cette lettre risquait de faire capoter l'attentat ? car le rapport entre les événements du passé décrit par la lettre et ceux du présent est quasiment inexistant. Résoudre l'énigme de la lettre n'aurait pas empêché une bombe d'exploser. Si la Fondation ne s'était inutilement excitée pour la récupérer, leur plan aurait forcément réussi. Sans doute faut-il y voir là la conséquence d'un aveuglement fanatique qui empêche de raisonner.

Alors que nous raconte Carnaval noir ? Que l'Histoire est un cycle qui se répète ? Que les fanatismes du passé sont semblables à ceux qui nous agitent actuellement ? Que la foi est un prétexte bien commode pour asseoir son pouvoir personnel ? Que l'on manipule les faibles et les désespérés pour servir son propre intérêt et sa soif de puissance ? Que les dogmes se nourrissent de l'obscurantisme et ont peur du progrès et de la science ? Que seules la culture et la connaissance pourront mettre un terme à ce déchaînement de violences ? Certainement un peu de tout ça, et si c'est très loin d'être stupide, j'aurais aimé un traitement plus profond, ou peut-être plus original, pour être pleinement happée par cette histoire.

Carnaval noir mérite d'être lu. L'énigme qui est proposée est bien traitée, et suivre Bénédict dans ses pérégrinations étaient agréables et riches en érudition. Très personnellement, j'ai beaucoup aimé les passages en latin, même s'ils m'ont cruellement rappelé qu'il fallait que je reprenne de toute urgence ma grammaire latine et mon Gaffiot. Cependant, j'ai parfois eu l'impression que le sujet était survolé, faute à un rythme trop rapide, et j'aurais aimé que l'on s'attarde plus sur certains éléments qui méritaient d'être approfondis parce qu'intéressants.
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Benedict, latiniste chevronné, trouve une lettre cachée dans une reliure de livre. Elle date de 1575 et on y découvre la raison pour laquelle des meurtres ont eu lieu à cette époque à Venise. On craignait que les découvertes scientifiques mettent à mal la religion catholique, déjà amoindrie par la Réforme. Cette fameuse lettre et cela peut surprendre, semble intéresser d'autres personnes. Très vite, un rapport s'établit entre ce qu'il se passe en Occident aujourd'hui et l'anéantissement ou presque de la Religion. Certains groupuscules d'extrême droite associés à des catholiques intégristes souhaitent éliminer le Pape, trop clément par rapport aux migrants... Pour que l'attentat soit réussi, ils n'hésitent pas à s'allier aux musulmans de Daech, prêts à sacrifier leur vie. Jusqu'où iront-ils ? Dans tous les cas, pour les uns comme pour les autres, ils ne reculent devant rien et la violence ne leur fait pas peur.
Un thème intéressant et l'intrigue est mouvementée. L'auteur a même réussi à intégrer une petite histoire d'amour et la difficultés des relations parents-enfants. J'ai cependant eu des difficultés à m'y retrouver devant la multitude des personnages.
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Dans ce roman, vous trouverez de l'art, de l'Histoire et de l'actualité, du suspense dans un roman aux multiples personnages, aux chapitres très courts qui donnent du rythme. Une plume fluide que l'on suit avec plaisir dans une intrigue bien ficelée. Un bon moment de lecture !
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