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EAN : 9782283038666
208 pages
Buchet-Chastel (22/08/2024)
3.98/5   26 notes
Résumé :
Après plus de dix ans sans contact, Masao, un ouvrier-rectifieur sur l'île japonaise de Naoshima, découvre sa fille Harumi qui l'attend à la sortie de l'usine. Devenue architecte, la jeune femme travaille sur l'île voisine. Lors de ces retrouvailles, il se remémore son passé, son histoire à la fois passionnée et tragique avec Kazue, la mère d'Harumi, ou encore son passé de gardien de phare.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Masao a la surprise de découvrir sa fille , Harumi , venue l'attendre à la sortie de l'usine où il travaille comme ouvrier-rectifieur sur l'ile japonaise de Naoshima .
Harumi a été élevée par ses grands parents maternels et les liens avec son père sont depuis longtemps distendus .

Cette visite inattendue comble intérieurement de joie Masao et il espère pouvoir renouer le dialogue avec sa fille.
Elle est devenue architecte et participe à la construction d'un musée sur l'ile voisine ce qui explique sa présence insolite.

Dans de courts chapitres, Masao raconte sa vie, sa rencontre avec Kasue , la mère d'Harumi , ses différents emplois dont celui de gardien de phare ...

Le récit est empreint de douceur, de nostalgie mais aussi de regrets .
Les phrases dites ou seulement pensées par Masao sont bercées par la mer, celle qui entoure les iles et celle qu'il contemplait du haut du phare , parfois tourmentée comme son esprit de naguère.

Il est aussi question de création , Kazue avait une âme d'artiste et se lançait dans des projets originaux pas toujours compris par ses proches, Harumi , elle, est très impliquée dans l'élaboration d'un musée original à oeuvre unique qui effectivement lorsque Masao la découvrira est bien particulière ...

Le père et la fille visitent également le musée de Chichu à Naoshima, la description des oeuvres , en particulier celle de James Turrell donnent vraiment envie d'aller s'émerveiller dans ce lieu insolite !

Masao, lui, a construit avec dextérité une barque qu'il a du revendre , mais c'est fait de ses mains et il peut en être fier , même s'il ne se sent pas digne de comparer ce travail manuel aux oeuvres exposées dans les musées , il peut regarder sa fille droit dans les yeux et se tenir enfin debout .
Une victoire sur leur passé douloureux et sur la culpabilité et un sentiment d'infériorité qui grignotaient le coeur de l'homme.

Je me suis interrogée sur le choix du lieu qu'a fait Antoine Choplin , l'histoire serait-elle transposable dans notre pays ?
Je ne suis pas sûre car il y a une dimension qu'apporte la culture japonaise , le recul dans la manifestation des sentiments et dans leur expression.
Il est vrai également que l'auteur a l'habitude de nous faire voyager dans de nombreux pays avec ses romans et j'ai beaucoup aimé mon escapade sur ces iles japonaises .

Je remercie NetGalley et les Éditions Buchet Chastel pour cette belle lecture .

#LabarquedeMasao #NetGalleyFrance
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Masao, ouvrier sur une île japonaise, se retrouve en face de sa fille, Harumi, architecte, qu'il n'a pas vu depuis 14 ans; elle vient travailler à la construction d'un musée sur une île voisine. Cette rencontre est propice à la résurgence de souvenirs : rencontre avec la mère de Harumi, sa naissance, leur relation, les différents emplois qu'il a tenus.
C'est avant tout la magnifique couverture qui m'a attirée vers ce livre; elle m'évoque une peinture impressionniste; elle dégage sérénité, plénitude et beauté qui apaisent.
Ce roman décrit une relation père-fille très particulière car ils ne sont vus que peu de fois, l'enfant ayant été confiée à ses grands-parents après la naissance : quelques jours lorsqu'elle avait 6 ans, quelques minutes lorsqu'elle en avait 16 et maintenant qu'elle a 30 ans. Et pourtant, la tendresse, l'amour sont là; pas d'amertume, pas de rancune, pas de reproche, juste un peu de gêne. Beaucoup de pudeur, de douceur et de profondeur dans cette relation.
Le personnage de Maso est tout en retenue, en effacement; on sent chez lui un sentiment d'infériorité de l'ouvrier face à l'art, face à sa fille. le thème de l'art, de ses différentes formes, de son appropriation est très présent dans le roman. Fabriquer une barque de ses mains est tout autant de l'art que peindre. L'art, c'est aussi le musée que père et fille visitent, celui que Harumi érige, "Les nymphéas"; aucune connaissance préalable à avoir, juste ressentir, se laisser porter, se laisser éblouir.
La mer est très présente et influe sur le destin des personnages; elle peut être une compagne ou une ennemie, elle peut être source de méditation comme de douleur, elle est la matrice, la vie, la mort. C'est un personnage à part entière.
Ce roman est le 23ème de cet auteur dont je n'avais jamais entendu parler ce qui était bien dommage. Je ne manquerai pas de me plonger dans sa bibliographie afin de prolonger cette rencontre.
#LabarquedeMasao #NetGalleyFrance
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Comme un peintre, Antoine Choplin a joué avec les clairs-obscurs : la souffrance et l'apaisement.
L'ensemble est à la fois, mélancolique, profond, sincère et lumineux.
Un texte tendre et poétique, porté par la plume simple et précise de l'auteur.

📌 Masao termine sa journée de travail à l'usine où il est rectificateur. Sa fille Harumi, l'attend. Elle est architecte et entame la construction du musée dans une ile voisine. 14 ans sans contact mais le lien ne s'est pas rompu. Ils reprennent tous les deux au fil de leurs rencontres, les souvenirs. Ceux que Masao a enfouis au plus profond de lui : sa rencontre avec Kazue, la mère d'Harumi, ce qu'il a fait durant ces 14 ans, comment il a survécu.

📌 Masao, c'est un homme simple, profond, sincère et pudique. Il s'exprime beaucoup mieux avec la nature, avec ses mains qu'avec la parole.
Dans l'obscurité et la tristesse après la mort de Kazue, la séparation d'avec Harumi, il retrouve un peu de lumière en étant gardien de phare.
La mer, solitude et apaisement.
« Si tu savais, Harumi, l'apaisement que m'ont procuré ces premiers temps au phare. (…) Mais surtout, je me souviens que mon regard s'accrochait aux lointains. Par cette attente douce et pour ainsi dire incessante, le temps perdait sa connaissance. Les heures du jour et de la nuit s'écoulaient sans que j'y prenne garde. le paysage n'avait rien d'ennuyeux, tu peux me croire. Ça palpitait sans arrêt, ici et là, et même si ce n'était pas grand-chose, ça me tenait les sens en alerte. Les couleurs, les bruits du vent, les oiseaux, les brumes qui s'en venaient ou qui se dissipaient. »

📌 Quand il quitte définitivement son emploi de gardien de phare, il a besoin de retrouver la mer et construit sa barque. Là aussi, avec le choix des matériaux, le travail de ses mains, le temps consacré à la construction, puis les sorties en mer, il retrouve le calme et la plénitude.
« Je ne sais plus dire à quel moment a surgi l'idée de construire une barque. (…)
Mais, en tous cas, ce que je conserve en mémoire, Harumi, c'est la lumière de ce premier matin se faufilant par le soupirail du petit garage de Tamano. Avec les éclats cuivrés que ça produisait.
Il me semble que c'est là, dans ce garage, à ce moment-là, que la lumière est revenue se poser sur moi. Celle qui s'était éteinte des années auparavant, au lendemain de l'éclat de rire démesuré qui avait étrangement tordu les traits de Kazue, juste après ta naissance. »

📌 Un croquis tout en douceur de la filiation. Pas d'amertume, pas de jugement mais le bonheur tout simple de se retrouver, de se sentir compris par l'autre, sans mots inutiles.

📌 La peinture et la lumière sont présentes dans les différentes tonalités du récit et de la personnalité de Masao mais également dans la construction du musée d'Harumi. Il ne ressemble à aucun autre et cherche surtout à s'intégrer complètement dans le paysage. Toujours l'ombre et la lumière.
« le musée réapparait à leurs yeux. (…) c'est d'abord une vaste tâche blanche et oblongue, aux contours harmonieux, posée dans le paysage. (…) Plus tard, Harumi lui parlerait de la goutte d'eau et de la déformation qu'elle subit au contact de la surface. (…) Une affaire de lumière, et de courants d'air. »

📌Comme souvent avec Antoine Choplin, c'est un roman d'ambiance, dans lequel on s'immerge ou pas… Je fais partie de la première catégorie et j'ai découvert avec beaucoup de plaisir « son petit dernier. »

Un récit sensible et mélancolique où on retrouve tout l'univers sobre mais profond d'Antoine Choplin.

Merci aux éditions Buchet-Chastel et à NetGalley d'avoir pu découvrir ce beau roman.
Parution le 22 aout 2024

Instagram : commelaplume

Lien : https://commelaplume.blogspo..
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Masao est ouvrier-rectifieur dans une usine sur l'île de Naoshima. Il a été, avant cela, charpentier, gardien de phare et nettoyeur de déchets dangereux. La vie s'écoule, paisible dans l'éternelle répétition des jours. Un soir, dix ans après leur dernière rencontre à Kyoto, il voit sa fille Harumi l'attendre à la sortie du travail. Elle est devenue architecte et travaille sur l'île voisine à la construction d'un musée-oeuvre d'art. Les retrouvailles entre le père et la fille sont remplies de silences et de gêne, remplies de l'absence de Kazue, l'épouse et mère disparue. Au fil de leurs rencontres, le temps de la réalisation du musée, Masao se remémore les moments précieux et tragiques de son passé . La rencontre avec Kazue, la personnalité fantasque de la jeune femme artiste insolite est ce qui l'a attiré, l'a subjugué. La disparition de cette dernière peu de temps après la naissance d'Harumi, sombrant dans l'eau qui l'attirait tant. Sa vie de veuf solitaire, ponctuée par la lecture de recueils de poésie, son grand oeuvre que fut la construction, de ses propres mains, d'une barque sur laquelle il rêvait de naviguer avec sa fille.
Il y a le magnifique moment de la visite du musée de Chichu à Naoshima : Harumi a invité Maseo afin de lui montrer que les musées sont pour tout le monde, quoi qu'il en pense. La description de ce lieu culturel insolite dans lequel des toiles de maîtres sont exposées est un voyage immobile en lui-même : Harumi et Maseo sont au Japon, je suis à des milliers de kilomètres et j'ai l'extarordinaire impression d'être à leurs côtés, à l'intérieur de ce musée sous terre, éclairé par des puits de lumière.
La nostalgie est omniprésente, elle accompagne les regrets et les chagrins. La mer fait intégrante de la vie de Masuo, elle a été le socle de ses espoirs, de ses rêves et de son deuil. Maseo a enseveli son âme d'artiste dans une routine rassurante et elle ressurgit lorsque Harumi réapparaît, devenue architecte, alliant créativité artistique et dessin technique, elle est le pont entre la dextérité artisanale de son père et l'âme d'artiste de sa mère. D'ailleurs le musée originale à oeuvre unique sera un émerveillement pour Masao, lui qui a un sentiment d'infériorité, d'humilité devant les oeuvres artistiques tellement éloignées des pièces techniques qu'il fabrique.
Le jour de l'inauguration, c'est, pour Maseo, une victoire sur le passé douloureux, sur les coupables regrets et le sentiment d'infériorité qui l'a accompagné toute sa vie, que de se tenir debout, dans sa barque retapée, devant sa fille, fier de ce qu'il a accompli de ses mains.
Antoine Choplin signe un roman japonais, oui j'ose le qualificatif, et pas parce que le récit se déroule au Japon, loin s'en faut ! J'étais déjà une admiratrice de son écriture et des sujets qu'il aborde dans ses romans. « La barque de Maseo » est écrit avec délicatesse, tendresse, les mots sont ciselés et justes. En quelques mots, les paysages sont invoqués, la pudeur japonaise est en filigrane, les émotions retenues jusqu'à ce que le trop-plein déborde et ruisselle, la présence fugace du surnaturel convoque la détresse émotionnelle et la peur de la folie lors d'une nuit au phare. le tumulte intérieur est sans cesse présent, tapi et prêt à jaillir si l'inattendu le provoque.
« La barque de Maseo » est un très beau roman, remarquable dans son écriture d'une sobriété poétique, qui m'a emmenée sur l'île de Naoshima, dans la mer intérieure de Sato, île réputée pour être un pôle d'art et de culture, au gré des descriptions d'une grande force d'évocation.

Merci à NetGalley et aux éditions Buchet-Chastel pour cette magnifique lecture.

Lien : https://chatperlitpopette.wo..
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Très belle découverte : c'est simple, tendre et plein de sentiments.
Masao, ouvrier, retrouve sa fille Harumi qu'il n'a pas vu depuis fort longtemps à la sortie de son travail.
Il lui raconte sa rencontre avec sa mère, son détachement vis-à-vis d'elle, son passé, ses goûts et ses envies.
Sa fille, architecte moderne, veut lui faire découvrir son travail.
Cette barque, c'est le lien qui les unit au fil de l'eau, oubliée puis remise à flots.
C'est une jolie histoire toute en douceur et en poésie.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Si tu savais, Harumi, l’apaisement que m’ont procuré ces premiers temps au phare. (…) Mais surtout, je me souviens que mon regard s’accrochait aux lointains. Par cette attente douce et pour ainsi dire incessante, le temps perdait sa connaissance. Les heures du jour et de la nuit s’écoulaient sans que j’y prenne garde. Le paysage n’avait rien d’ennuyeux, tu peux me croire. Ça palpitait sans arrêt, ici et là, et même si ce n’était pas grand-chose, ça me tenait les sens en alerte. Les couleurs, les bruits du vent, les oiseaux, les brumes qui s’en venaient ou qui se dissipaient.
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Je ne sais plus dire à quel moment a surgi l’idée de construire une barque. (…)
Mais, en tous cas, ce que je conserve en mémoire, Harumi, c’est la lumière de ce premier matin se faufilant par le soupirail du petit garage de Tamano. Avec les éclats cuivrés que ça produisait.
Il me semble que c’est là, dans ce garage, à ce moment-là, que la lumière est revenue se poser sur moi. Celle qui s’était éteinte des années auparavant, au lendemain de l’éclat de rire démesuré qui avait étrangement tordu les traits de Kazue, juste après ta naissance.
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Bien sûr que c’était une drôle de vie, avec Kazue. Ses kimonos-fantômes, ses marches solitaires aux durées imprévisibles, ses échappées silencieuses au fond d’elle-même, rien n’était ordinaire et c’était pas toujours facile. On rencontrait personne. Quand on sortait, c’était pour marcher tous les deux et seulement ça. Mais tu vois, Harumi, j’avais besoin de rien d’autre que ce qu’on avait à ce moment-là. Et j’étais heureux.
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Les visages se lèvent vers le bleu du tableau qui les surplombe. (…)
Masao hésite encore un instant avant d’avancer d’un pas. Sans pouvoir réprimer un curieux bruit de gorge, il traverse ainsi la surface de l’œuvre sans rencontrer le moindre obstacle. (…) Alors, on entre vraiment dedans. On entre dans ce tableau. En fait, ce n’est pas un tableau. C’est rien du tout. Juste de la lumière.
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Le musée réapparait à leurs yeux. (…) c’est d’abord une vaste tâche blanche et oblongue, aux contours harmonieux, posée dans le paysage. (…) Plus tard, Harumi lui parlerait de la goutte d’eau et de la déformation qu’elle subit au contact de la surface. (…) Une affaire de lumière, et de courants d’air.
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