Kilomètre zéro

Je l'ai acheté car beaucoup de personnes me l'avait recommandé....
Quelle déception, j'ai trouvé ça lent, soporifique .. trop de descriptions on se perd dans tout ça... en fait ce livre m'a agacé...

Je l'ai terminé mais franchement je n'ai pris aucun plaisir

Le roman part d'un bon sentiment : faire de ce monde un lieu meilleur où il fait bon vivre dans une douce harmonie. Malheureusement, la mise en pratique de ce partage d'Amour n'est pas aboutie et laisse un certain goût amer après sa lecture.
L'auteure use d'une intrigue dite de figuration pour y inclure tous les messages de bien-être qu'elle cherche à faire passer au lecteur. Messages qui, par moment, sont un brin moralisateurs allant ainsi à l'encontre d'un des conseils prodigués par les protagonistes : ne pas vouloir imposer sa manière de penser à l'autre, ne pas chercher à avoir raison. Chaque scène est ainsi source d'explications, tirant en longueur, pour inciter Maëlle à voir les choses différemment ainsi qu'à réagir d'une autre manière face à une situation donnée. Certaines de ces tirades sont des phrases toutes faites par lesquelles le lecteur peut être agacé à force de les entendre à tout va : (ex. : Seul ton coeur sait ce qui est important pour toi. En écoutant ce qu'il te dicte, tu sauras qui tu es.).
L'intrigue est portée par un personnage exaspérant dont la personnalité et les actes rebutent le liseur. Il est difficile voire impossible de s'y attacher contrairement à certains protagonistes croisés au gré de son aventure. Pour faire passer ses conseils de développement personnel, l'auteure a besoin d'une personne stéréotypée ; Maëlle est donc obnubilée par son travail et son téléphone en plus d'être superficielle, impolie, égoïste, pleine de préjugés et sans cesse dans le jugement. Cela n'est pas très engageant, sachant que d'autres défauts pointeront le bout de leur nez tout au long du voyage. Elle juge ainsi de manière agressive une dame qui ose se plaindre en prétextant ne pas aimer ce genre de personne alors qu'elle-même s'apitoie sans cesse et est autocentrée tout au long du roman. de plus, sa possessivité (MON italien) envers un homme qu'elle ne connaît que depuis deux jours ainsi que sa jalousie exacerbée rebutent le lecteur.
Le parcours de Maëlle n'est qu'un perpétuel recommencement : explication de son guide dont émane un changement en elle - elle se sent plus sereine - évènement la mettant en colère - explication de son guide - … (et ça repart). La protagoniste n'a de cesse de répéter que les derniers jours ont bouleversé sa manière de penser, mais elle réagit cependant toujours de la même manière à une situation nouvelle : ironie, jugement, mauvais caractère ou négativité. Et ce, du début à la fin du récit. Ce dernier aurait d'ailleurs pu être sans fin.
Une lecture dont le lecteur ressort agacé plus que reposé !
Les citations en tête de chapitre, tirées de références diverses et variées, sont cependant à souligner car bien choisies : elles ont un lien évident avec les propos contenus dans la partie concernée.
La positivité de ce roman repose sur l'intention initiale de l'auteure, synonyme de partage et de bienveillance.
Lien : https://livresratures.wordpr..

J'avais tellement envie d'aimer ce livre que j'ai persisté dans sa lecture avant de finalement décider qu'il n'était vraiment pas fait pour moi et qu'il était temps d'arrêter.
La couverture et le résumé étaient pourtant prometteurs et j'étais dans une période où l'idée de me plonger dans un voyage à l'autre bout du monde (covid oblige) avec, à la clé, une remise en question de certains de mes modes de fonctionnement me paraissait vraiment tentante.
Dès les premières pages, je n'ai pas aimé le style d'écriture. J'ai trouvé que l'intrigue était très poussive et qu'au lieu de nous amener à nous questionner, l'auteure nous donnait des leçons.
Je n'ai pas non plus accroché avec l'héroïne que j'ai trouvé bien trop enfermée dans ses certitudes et peu sympathique.
Je n'avais pas envie de la retrouver pour partager avec elle son aventure et j'ai préféré passer mon chemin.

Quand une amie m'a prêté qques livres, j'ai tout de suite été attiré par celui ci, m'imaginant aventure et paysage au Népal, péripéties et rencontre. Si tu es dans ce cas, redescend sur terre, ce n'est que le énième livre "développement personnel" ou "feel-good", et j'en ai ma claque de ces livres. Un, deux, trois à la rigueur, certains sont bien tournés bien écrit. Ici ce n'est que leçon sur leçon, pas un seul dialogue ne se déroule sans une morale, une leçon, une critique sur la vie (trop cliché) la parisienne vivant à fond que pour son boulot et n'ayant aucune vie perso et sentimentale. Alors oui on voit passer par ci par là qques noms de montagne mais rien de bien plus intéressant sur le paysage nepalais, au final c'est la même description à chaque fois qu'elle apparaît. Ce livre pourrait tout aussi bien se dérouler dans un autre pays où même dans notre charmante campagne plutôt qu'au Népal qui donne ce style soit disant qu'ils ont compris la vie et le bonheur mieux que nous occidentaux citadins et renfrognés.
Qu'en est il de ces theories scientifique parlant d'atome etc pour prouver des theories feel good, J'ai lu ces passages en diagonale, tellement proche du charlatanisme.
Au final j'ai quand même fini ce livre après 3 semaines où 4, d'acharnement pour finalement savoir ce qu'il en était de ce gars et de sa pote romane et donc avoir le mot de la fin, et surtout parce que je déteste abandonner un livre.
Bref si vous passez en diagonale toutes les phrases de Santhi et qques autres peut être qu'on a qqch de meilleur..
J'ai aimé beaucoup de feel-good, mais vraiment celui ci c'est un gros non.

Maud ANKAOUA - Kilomètre zéro
Éditions J'ai Lu – 364 pages


Et vous, jusqu'où irez-vous pour sauver une amie ?
Maëlle, directrice financière d'une start-up en pleine expansion, vit le rythme effréné de ses journées ; sa vie se résume au travail, au luxe et à sa salle de sport. Ses rêves... quels rêves ? Cette vie bien rodée ne lui en laisse pas la place jusqu'au jour où sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service. Question de vie ou de mort.
Maëlle, sceptique, accepte la mission malgré elle. Elle rejoint le Népal, où l'ascension des Annapurna sera un véritable parcours initiatique.
Quand la jeune femme prend conscience que la réalité n'est peut-être pas celle que l'on a toujours voulu lui faire croire... c'est sa propre quête qui commence. C'est au cours d'expériences et de rencontres bouleversantes que Maëlle va apprendre les secrets du bonheur profond et transformer sa vie. Mais réussira-t-elle à sauver son amie ?



L'histoire commence très vite et c'est prometteur. L'ascension de l'Annapurna dans laquelle Maëlle se lance m'intéresse beaucoup car mon père l'a fait et m'en a beaucoup parlé. Je suis donc enthousiaste.

Cependant je déchante vite. Si le style est très agréable à lire, enlevé, fluide, l'aventure tourne vite à la leçon. On assiste à un voyage initiatique, prétexte pour nous donner des pistes de réflexion pour améliorer notre mode de vie.
Je pensais que ce roman équilibrerait les 3 sujets que j'attendais, à savoir la montagne, la vie des Népalais et la réflexion humaine, mais les deux premiers sont à peine évoqués. La part « développement personnel » étant la seule développée.

Maëlle suit ses sherpas sans aucune difficulté alors qu'elle n'a aucune préparation physique. Les difficultés physiologiques liées à l'altitude ne sont absolument pas évoquées. Ils discutent allègrement en grimpant, sans être en aucun cas essoufflés malgré la raréfaction de l'oxygène.

Vous l'avez compris ne ne suis pas allée au bout de ce voyage et c'est bien dommage car l'auteur a une écriture vraiment très agréable à lire. Je ne suis juste pas sensible du tout à ce genre de roman.
Si vous êtes comme moi, abstenez-vous.
Par contre si vous êtes friands de livres de développement personnel, foncez !





Lien : https://leslecturesdugabian...

Un vrai combat avec mon ego pour ne te pas lâcher la lecture du roman.
Les chapitres se suivent et les théories se répètent beaucoup de lassitude au fil des pages et que dire du personnage clef du livre bien trop naïve et prévisible à mon goût.

J'avais lu beaucoup de critiques positives au sujet de ce roman, je me suis donc lancée !
Le début est plutôt bien, on est tout de suite dans l'histoire. Mais ensuite trop de morale et de philosophie...
Je me suis ennuyée.
J'ai fini le livre pour avoir le fin mot de l'histoire, qui reste une belle histoire malgré tout.

J'étais plutôt enthousiaste à l'idée de lire ce roman dont j'avais entendu beaucoup de bien. Pourtant, je reste mitigée. Je suis tellement déçue ! Il y avait du potentiel, ou en tout cas, j'y ai cru. Mais que de déceptions.

Commençons par le positif : il y a des réflexions intéressantes et des phrases qui peuvent être aidantes. J'ai par exemple trouvé intéressante cette idée que "l'autre est le reflet de ce qu'il y a en nous" : lorsque quelque chose nous heurte, il est intéressant de voir ce que ça réveille chez nous. Aussi, l'écriture est plutôt fluide (hormis les dialogues à rallonge) et l'autrice arrive tout de même à y introduire quelques éléments de suspens, ce qui nous pousse à tourner les pages. J'avoue ne pas avoir lâché la lecture, mais je ne sais pas si c'est parce qu'elle m'a apportée quelque chose... ou si c'est parce que je m'attendais à ce que le chapitre suivant soit mieux. Hélas.

Je trouve l'écriture un peu simpliste et peu adaptée au format roman : on dirait que l'autrice a voulu faire un essai… mais sous forme de roman. Ce qui donne des dialogues assez étranges : parfois des monologues de grands sages avec, comme seule réponse de la personne en face, une approbation ou une reformulation. Ah les reformulations, qu'est-ce que ça a pu m'agacer ! le fond n'est pas si complexe, en soit, alors inutile de résumer encore et encore.

Et il y a aussi parfois un ton moralisateur et des propos que je trouve déconnectés de la réalité. Par exemple, les gens ont parfois besoin d'exprimer leurs ressentis (même si ce sont des émotions qui rongent et qui débordent) sans avoir besoin que quelqu'un les rappelle à l'ordre, du style « Tu t'énerves, très bien, je ne vais pas perdre mon énergie avec toi, c'est ton ego qui parle ». Ou encore, quand un personnage dit qu'il a besoin d'être seul et que l'autre refuse en disant "Je sais que 'enfant qui est en toi a besoin d'être rassuré. Il trouve des excuses pour préserver sa position de victime."
Je ne sais pas si c'est mon côté thérapeute, mais je trouve cette réponse un peu raide et qui ne fonctionne pas à chaque fois. Et surtout, le fameux sage laisse parfois peu de liberté au personnage principal, comme on peut le voir dans ce passage.
Mais peut-être que je me fourvoie et que ce livre me renvoie seulement à mes propres zones d'ombres, qui sait ? C'est en tout cas ce qu'en dirait le personnage.

Alors, si vous cherchez un premier livre de développement personnel, je pense qu'il peut être une porte d'entrée, parce qu'il aborde plusieurs concepts du développement personnel.
Mais si vous êtes déjà plus expérimenté‧e, ou que vous avez déjà fait un travail d'introspection, peut-être que ce roman sera un peu léger et peut-être même agaçant.

A lire comme un livre de développement personnel avec une histoire un peu tirée par les cheveux en toile de fond.
La marche dans l'Himalaya et la description des paysage rattrapent un peu ce récit qui est parfois long et donneur de leçon.

Lu déjà il y a quelques semaines, j'avoue ne plus trop m'en souvenir : ce livre n'a pas laissé une grande trace dans ma mémoire. Une jolie fin, mais un chemin (sur)balisé, à travers lequel j'ai déambulé avec un imperméable, je crois ! J'ai été hermétique aux leçons de morale et aux ambitions dév perso de ce livre, il y en avait trop et cela nuit à la singularité du récit, on s'embourbe et on ne profite plus du paysage.