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4,3

sur 5864 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Que de (bonnes et élogieuses) critiques. Je reste quant à moi sur ma faim. Persuadée de lire ce roman en quelques jours, entraînée comme on peut parfois l'être, une envie que vous connaissez, sans doute... et puis non, dommage, cela n'a pas pris, le soufflé est vite retombé. Agréable (long) moment de lecture cependant, je suis contente d'avoir lu ce roman primé.







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" Veiller sur elle » de Jean-Baptiste Andrea nous entraîne dans une fresque romanesque entre d'une part Mimo, un artiste sculpteur qui a oublié de grandir et qui est confié par sa mère à un oncle également sculpteur (mais aussi alcoolique et mal traitant) , et d'autre part Viola Orsini, la cadette d'une fratrie d'une famille titrée de Pietra d'Alba en Italie. Lui est pauvre, handicapé par sa petite taille et talentueux, elle est une fille (ce n'est alors pas un atout) , d'une intelligence et d'une érudition remarquables et née dans une famille de notable de l'aristocratie locale. Ses frères sont homme d'église, militaire et futur mafieux…Un scénario qui ne brille pas par son originalité dans le genre romance.
C'est Mimo, reclus dans un monastère pour la fin de sa vie qui est le narrateur.
La fresque nous fait traverser la première moitié du XX siècle, deux conflits mondiaux et toute la jeunesse des protagonistes. Entre les deux jeunes gens que l'origine sociale oppose se construit une amitié profonde (des jumeaux cosmiques) . Ils vont mutuellement se soutenir, se protéger, se trahir un peu aussi.
Près de 600 pages très agréables à lire avec un style enlevé parfois poétique, de très bonne facture pour les descriptions de cette Italie entre Florence et Rome, les lumières et l'art. C'est toutefois une romance plutôt sage, il manque la fougue, les flammes des transports amoureux ou des luttes physiques ou sociale. Même dans les écarts alcooliques (bagarre et consommation de drogue) des hommes, on reste dans la mesure. le tempérament fougueux et extraverti que l'on prête aux italiens aurait pu servir à enflammer les relations et les situations, dont j'ai espéré tout au long de la lecture des débordements exagérés.
La construction aurait sans doute mérité quelques aménagements et des coupes pour éviter les longueurs et la suppression de quelques pages inutiles pour l'histoire. Il m'a fallu atteindre environ 150 pages avant d'être accrochée par cette histoire légèrement fleur bleue, un peu lisse, et à certains égards sans relief. Heureusement, j'ai digéré la seconde partie en une fois, au chaud sous une couverture. On passe néanmoins un bon moment sans être bousculé par cette romance qui peut être mise entre toutes les mains ; et c'est sans doute un avantage.

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J'ai été un peu déçue par ce roman. Un souffle romanesque certain, un paysage bien campé, du suspense et un peu de fantastique, en général j'adore !
Mais jai été gênée par ce suspense bien vite retombé à chaque fois, par ce titre bien mal trouvé, il ne veille pas sur elle, finalement il la surveille... on essaie de faire croire que c'est un beau portrait de femme, moi je l'ai trouvé sinistre, et au final au service du personnage principal, assez sinistre aussi. J'ai eu mal au coeur de voir cette femme bien mal traitée par son créateur !
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Roman captivant dans le style des bons romans populaires des19 et 20 èmes siècles. C'est-à -dire avec nombre de surprises, beaucoup d'inattendu .. mais aussi d'in vraisemblance.
Viola manque de vraisemblance, de vérité psychologique , et les événements qui la concernent, et ses choix , aussi.
L'auteur ne semble pas chercher avant tout la vérité psychologique ni la profondeur. Il s'agit surtout de distraire ,surprendre, et accrocher le lecteur, avec efficacité.
Assez belle écriture, avec une tendance à la préciosité, aux mots et expressions trop recherchés, qui font de l'effet et montrent la culture de l'auteur.
Plaisant à lire! ne pas en demander plus.
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Je n'ai pas lu d'autres livres de Jean Baptiste Andrea. Je ne peux donc pas comparer son récent Veiller sur elle, lauréat du prix Goncourt 2023, avec ses oeuvres précédentes.Le livre est agréable à lire et offre cette alchimie saisissante d'arrière-plan historique (l'Italie entre les deux guerres, le fascisme qui s'installe dans tout le pays) et une galerie de personnages intéressants qui évoquent différents aspects de l'Italie de cette époque : le hiérarque fasciste, l'artiste, le cardinal, les pauvres qui souffrent de la faim, le socialisme qui tente d'une certaine manière de les racheter de leur destin d'émigration et de pauvreté perpétuelle, les petits puissants, les familles nobles, qui autrefois avaient pour vocation d'élever le niveau de vie des villages dont ils étaient les notables de référence.L'histoire se déroule entre un village imaginaire, Pietra D'Alba, en Ligurie, Florence et Rome. Un amour qui rappelle celui des temps du Choléra de Garcia Marquez. Une réflexion sur la "diversité" constante tout au long du livre. Et aussi quelques belles considérations sur le mystère de la création artistique.Les airs des oeuvres des grands compositeurs, Verdi, Puccini et Mozart, chantés dans les bars ambigus et mal famés de Florence où le peuple cherchait à exprimer à travers le chant ses propres sentiments, nous offrent de belles images qui semblent déjà être des décors.L'histoire est captivante et simple, la lecture, je le répète, est agréable, un produit que l'on imagine déjà pouvoir être une série "culte" à regarder sur Canal+ ou Netflix, mais qui, bien qu'elle nous transporte loin pendant les heures de lecture, ne touche pas ces cordes qui ne résonnent qu'en présence de grands moments littéraires, capables de susciter des émotions qui durent des décennies.Non, ce livre est poli, bien fait, bien pensé, bien écrit mais froid comme une beauté austère qui se laisse admirer mais qui, un peu à la fin, nous laisse indifférents.
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Une belle promesse au début de la lecture mais hélas l'auteur n'a pas été au bout de son histoire, au bout de ses personnages. On a plus le sentiment de survoler cette histoire que de la vivre pleinement. Il m'a manqué des émotions pour que ce soit un grand livre. J'ai néanmoins passé un bon moment de lecture
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Depuis « Ma reine », je lis d'Andrea avec plus ou moins de bonheur. Au fil de ses ouvrages, on retrouve des enfants cabossés, des destins difficiles, des relations hommes-femmes pas simples…Avec « veiller sur elle », le récit foisonne de personnages, de décors italiens, de découvertes artistiques (quel travail de documentation !). J'ai pensé à ces génies oubliés (Gribouille dans le parfum de Suskind, Augustin Mouchot dans L'inventeur de Miguel Bonnefoy…)… même si la plume est toujours aussi belle, j'ai la sensation de retrouver les mêmes ficelles… Que pensera l'intelligentsia parisienne ? (Roman en lice pour le Femina et le Goncourt)
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j'en attendais peut être trop; c'est bien écrit, ça se lit facilement; mais il ne me reste pas grand chose après la lecture, et ne m'a pas amené à réfléchir- l'impression de déjà vu même si on découvre des anecdotes intéressante sur l'histoire de l'Italie
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Les yeux et les mains du sculpteur
Quel charme inexplicable peut émaner d'une oeuvre d'art au point de profondément troubler ceux qui en approchent ? Combien d'entre nous ont connu ce vacillement, cet effondrement du corps qu'on nomme « syndrome De Stendhal » ?
La Pietà de Mimo Vitaliani, héros du roman de Jean-Baptiste Andréa, est une sculpture qui produit ce bouleversement sur de nombreux fidèles, aussi est-elle retirée de la circulation par le Vatican. En effet, le sujet et la grâce sensuelle qui émane de cette statue dérange l'institution religieuse d'autant que le sujet est en principe voué à l'édification, non à la séduction.
Mais derrière la « Marie » de la Pietà, il y a une femme amoureuse, une certaine Viola Orsini que le sculpteur a toujours tendrement aimée et qui continue de l'inspirer, même après la mort…



Lien : http://ericbertrand-auteur.n..
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Un roman de gare.
Inconcevable qu'il ait obtenu le Goncourt.
Les +++
- des qualités sur le rythme (les d'accélérations dans la course pour arriver à temps ou pour présenter un objet avant l'arrivé d'un oncle cruel
- intéressant de montrer comme le personnage principal est "pervertie" par cette famille un peu mafieuse dont il devient un rouage

Des ----
- la structure est tellement classique, quel manque d'audace.
- la pseudo énigme autour de la pietà me fait lever les yeux au ciel. c'est long, c'est accoucher d'une souris.
- encore et toujours des personnages d'enfants/ados surdoués qui n'existent pas
- une amitié amoureuse lassante et d'espérance. Une belle histoire d'amitié aurait été plus forte que cet affection peu clair à sens plus ou moins unique.
- et quand à la description du fascisme et de la place du Vatican la dedans. J'ai même pas les mots pour dire à quel point il passe à côté d'une belle opportunités de montrer de la profondeur et de la nuance
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