Il y a quelques mois, j'ai acheté de nombreux livres aux éditions du Commun, lors de leur appel au soutien.
Insolations était de l'un d'entre eux, même si je n'en avais jamais entendu parler.
Dans ce récit très intime,
Meryem Alqamar revient sur son passé : ses origines algériennes, la mort de sa grand-mère pendant une pandémie, les violences racistes et sexistes, ses traumatismes. Elle écrit une lettre - à sens unique - à sa thérapeute, dans laquelle elle déballe tout cela.
Ce texte est ce qu'on pourrait qualifier d'autofiction, même s'il ne semble pas y avoir une once de fiction dedans. Alors, comment le qualifier ? Composé de plusieurs lettres, ce livre permet aux lecteur•rices de découvrir les pensées de la poétesse, confiées à une thérapeute imaginaire.
J'ai beaucoup aimé le style de l'autrice, à la fois direct et sensible. le format de lettres était intéressant pour découper l'histoire dans le temps et permettre de lire le texte à plusieurs moments, comme on lirait de la poésie. Mais ce livre, touchant et engagé, se dévore !