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Cette enquête policière aborde le thème du harcèlement sur les réseaux sociaux, sensibilise à la violence insoutenable qu'il provoque chez les adolescents, et évoque le rôle des Sentinelles ; ces volontaires qui repèrent les plus vulnérables, encouragent les victimes à parler avant que les harceleurs ne fassent trop de dégâts.

L'enquête est fluide, rondement menée, elle campe bien les personnages, toutefois un peu clichés à mon goût. On se croirait un peu trop dans une série policière à la télévision. De l'action, un brin de romance, de l'amitié, l'équipe de la commissaire Clara Di Lazio nous embarque pour ne plus nous lâcher. J'aurais préféré entendre un peu plus la voix des adolescents, ça va trop vite. J'ai apprécié les poèmes "suspendus" entre les pages nous éclairant tout de même un peu sur le personnage de Gabriel, le beau gosse ténébreux.

Mais l'essentiel est ailleurs. Il faut faire passer le message.
Le harcèlement tue.

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Ce roman traite de la question du harcèlement scolaire et de ses répercussions, le tout a travers une enquête policière menée par une commissaire et ses coéquipiers tous dévoués à leur chef. Des ressorts déjà utilisés en fictions et séries qui campent déjà la lecture dans des éléments connus.
Un élève d'un grand établissement scolaire est retrouve pendu dans la cour de son école. Clara di Lazio et son équipe sont chargés des investigations approfondies sur la scène du crime.
Clara di Lazio va vite découvrir la personnalité de cet élève qui ne faisait pas l'unanimité auprès de ses camarades de classe.
Cette intrigue parle du projet « Sentinelles » qui permet en France, de proposer à des élèves volontaires et formés de constituer un groupe capable de repérer les situations de harcèlement et d'agir en conséquence. La part d'ombre de chacun, les difficultés de la vie en groupe lorsqu'on sort du schéma classique, les relations familiales, amicales, tout est abordé avec subtilité et selon le point de vu culturel très actuel.
Très vite des liens sociaux peuvent être noués avec une fille : Garance, s'est suicidée quelques mois plus tôt et qu'elle était solarisée au même endroit. Est-il possible qu'il existe un lien entre ces deux actes ?
La commissaire suit son intelligence émotionnelle et creuse cette piste, qui va l'amener à débusquer des tabous et venir la questionner jusque d'en sa vie personnelle.
L'auteur a parfaitement intégré son sujet sur le harcèlement et l'utilisation des réseaux sociaux, au contexte général de son écrit. Loin d'être simpliste, l'enquête dégage plusieurs pistes, que la commissaire et ses collègues suivent dans la mesure de leurs possibilités puis vient le temps du débriefing où chacun a une place.
L'écriture est fluide, le rythme maintient le suspense et l'attention de lecture. Sylvie Allouche parvient une fois de plus à proposer un roman social qui mène à la réflexion par les fils du polar plutôt que les ressorts classique de l'identification. Nul doute que le message passe ainsi de manière plus perspicace auprès du public ados.
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Un suicide et un meurtre de deux adolescents, à six mois d'intervalle, étudiant au même lycée... Voilà à quoi est confrontée la policière Claria di Lazio. À travers les poèmes de Gabriel dédiées à sa petite amie Garance, la commissaire et son équipe vont tenter de recueillir peu à peu des indices. Mais l'enquête est semée d'embûches...

Le harceleur ayant poussé Garance au suicide est-il complice du meurtre de Gabriel, pendu par les pieds dans la cour de son lycée ?
Snap Killer mêle une enquête morbide à la vie personnelle chamboulée de la commissaire.

Passionnant et facile à suivre, ce roman m'a plu alors même que les romans policiers ne sont pas mes lectures favorites.
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J'avais déjà beaucoup aimé « Stabat Murder » c'est donc avec joie que je me suis plongée dans une nouvelle aventure du commissaire Clara di Lazio. J'ai tout autant aimé « Snap Killer ». Sylvie Allouche a le don de maintenir le suspens et de ménager son effet. Une fois entré dans ce roman sans temps mort, on ne peut plus s'arrêter.

Il n'est pas nécessaire d'avoir lu « Stabat murder » pour lire ce deuxième tome car les deux enquêtes n'ont aucun lien. Seule l'équipe du commissaire di Lazio est encore aux commandes. Très vite, on est happé par l'histoire qui met en scène des adolescents d'une quinzaine d'années. Un meurtre sordide commis dans un lycée, ce n'est pas simple. D'autant que les traces sont innombrables, les témoins inexistants et que le coupable pourrait être n'importe qui. L'enquête sera sensible et la commissaire devra user de toutes les ruses pour faire parler des étudiants récalcitrants et hâbleurs.

En même temps que cette enquête délicate, Clara doit faire face à des soucis familiaux dont elle se serait bien passée à ce moment.

Mettant en scène le dur monde des adolescents d'aujourd'hui, l'auteure nous parle d'intimidation, de cyberharcèlement, de manipulation et de rejet… Elle n'élude rien et parle cash à ses jeunes lecteurs donnant tour à tour la parole aux harceleurs et aux harcelés. le récit réaliste qu'elle nous propose permettra aux jeunes de s'identifier aux personnages. La personnalité explosive du commissaire, elle-même en proie à de vieux démons, la rend humaine et crédible tout en lui conférant une certaine légitimité.

Ce roman pour ados plaira aussi aux adultes par ce sujet brûlant d'actualité et traité avec tact. Un très bon récit à faire lire à tous les adolescents.
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Ce roman policier pour ados est un vrai page-turner!

Garance est une lycéenne tranquille et amoureuse. Mais, victime d'un cyberharcèlement dont l'auteur reste anonyme, elle perd goût à la vie et finit par se suicider. Six mois plus tard, Gabriel, son petit copain, est retrouvé mort, pendu à un arbre du lycée.
Un meurtre dont la commissaire Clara di Lazio est en charge. A elle de faire le lien entre les différents évènements et l'entourage des victimes.

Le style est simple, clair, limpide. le rythme est entrainant, on a envie d'en savoir plus à chaque page.
De plus, le récit pointe du doigt le problème du cyberharcèlement chez les jeunes et du terrible mal qu'il génère. de par cette thématique et sa rapidité de lecture, il est sur la prochaine commande du CDI.
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On peut tuer avec des mots.

Avant toute chose je voulais parler des « Sentinelles ». Parce que « ça doit se savoir ».
Ce sont des volontaires qui veillent les uns sur les autre en classe, à la récré, à la cantine, en sortie scolaire.
Ils repèrent les plus vulnérables, ceux qui servent de bouc émissaire ou de souffre-douleur, ou ceux qui se font racketter.
Ils font attention aux changements de comportement, remarquant quelqu'un qui tout d'un coup ne se mêle plus aux autres, devient triste, ne mange plus, ne rigole plus, s'extrait d'un groupe.

Snap Killer de Sylvie Allouche est un livre indispensable sur un thème important … Il sort demain en librairie.

Un élève de terminale est retrouvé mort un dimanche matin, bâillonné, pendu par les pieds à une branche en plein milieu de la cour du lycée.
Sur la scène de crime : une centaine d'ADN, des traces de pas, des poils de chats, de chiens…
Un lycée, un peu moins de 1 000 suspects potentiels qu'il va falloir interroger les uns après les autres.

La commissaire chargée de l'enquête, Clara di Lazio, en plus de devoir faire face à ses propres blessures profondes qui la hantent (son petit frère a disparu alors qu'il n'avait que 12 ans), affronte une des plus éprouvantes affaires de sa carrière.
D'autant que lorsqu'elle annonce au principal qu'un meurtre a eu lieu au sein de son établissement, sa première réponse n'est autre que « Encore! ».
Une élève s'est suicidée, il y a 6 mois, victime d'un harcèlement violent, d'un déferlement de haine ….
Un lien existe t-il entre ce meurtre et le suicide d'une élève de seconde ?

Au fur et à mesure que l'enquête avance, des langues se délient, des secrets se découvrent, des vérités éclatent au grand jour.
Tout n'est pas si rose, tout ne va pas si bien dans ce lycée… Les apparences sont bien trompeuses.
Clara est motivée, plus que jamais, à comprendre ce qui a bien pu se passer à l'intérieur de ce lycée.
Cette commissaire touchante va vous faire adorer ce livre, malgré le thème brutal et sérieux, et en compagnie de Clara di Lazio vous verrez la vie différemment.
On n'a pas envie de terminer le livre tant son histoire est touchante …. et les personnages attachants.

« Durant toute sa vie de flic, elle a côtoyé chaque jour la violence sous toutes ses formes, elle a enquêté sur des crimes tous plus horribles les uns que les autres, des enlèvements, des escroqueries, des braquages, mais elle se sent soudain démunie face à ce nouveau fléau qui touche tant de jeunes : le harcèlement via les réseaux, les téléphones portables.
Elle n'en mesurait pas l'ampleur.
- Comment en est-on arrivés là? A qui la faute, aux parents, aux profs ?
- A la société tout entière, je pense.

- Quelles valeurs on leur inculque aujourd'hui, à ces jeunes, hein? Démolir, c'est génial? Avilir, c'est cool? Blesser, c'est super top? Pousser au suicide c'est le summum du fun? Merde! »

Assez rare pour être souligné, l'écriture est géniale, bien aérée, fluide, aucune excuse pour ne pas le mettre entre les mains de vos enfants !

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Après Stabat Murder, Snap Killer est le deuxième tome des enquêtes de Clara di Lazio, un tome efficace et glaçant !

Le roman démarre sur les chapeaux de roue avec un prologue sur le harcèlement par SMS et réseaux sociaux dont est victime une lycéenne de seconde.

La partie "enquête" débute sur le meurtre d'un lycéen retrouvé pendu dans son établissement. Mais très vite, le lien est fait avec le harcèlement... C'est le début d'une plongée dans monde peu connu des policiers, tandis qu'en parallèle, Clara accueille sa nièce de 16 ans et tente de se réconcilier avec sa famille.

Un tome haletant, glaçant également, mais avec une partie personnelle qui rend Clara di Lazio plus humaine et plus attachante.

Comme Stabat Murder, Snap Killer est un policier pour ado très réussi, sans être sanglant, qui fonctionnera d'autant plus avec la tranche d'âge visée car les réseaux sociaux font partie de leur vie.

A partir de 13-14 ans.
Lien : https://abrrracadabra.canalb..
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Garance reçoit depuis quelques mois des SMS virulents d'injures. La jeune fille n'ose pas en parler à ses parents et ne s'ouvre qu'aux deux hommes de sa vie Gabriel, son petit ami et Elliot son frère. Quand ke rythme d'envoi s'accélère et que les propos deviennent plus durs, que des photos truquées viennent salir sa réputation, elle craque et commet l'irréparable, laissant Gabriel désemparé et déterminé à trouver le ou la coupable.
Six mois plus tard, la commissaire Clara di Lazio est appelée sur les lieux d'un crime. Un élève de terminale a été retrouvé pendu la tête en bas au pied aux branches d'un grand chêne de son lycée. Gabriel.
Qui a tué le jeune homme ? Cela a-t-il un rapport avec le suicide de Garance ? La commissaire, elle-même hantée par d'anciens démons, découvre la machine de destruction implacable que deviennent les réseaux sociaux quand on veut nuire a quelqu'un.

Bien qu'amatrice du genre, je ne suis pas une grande lectrice des thrillers pour ado, tant je suis déçue par les intrigues et les invraisemblances des scénarios. J'ai donc était agréablement surprises par ce roman bien écrit ( mention spéciale aux poèmes qui émaillent le récit) et des personnages adultes bien construits. Et oui adules, parce que souvent, c'est là que le bat blesse dans ce genre de roman : ce sont les ados qui mènent l'enquête. Et de ce fait, rien n'est crédible. Ici, ce n'est pas le cas, on a une commissaire, certes jeune et affublée d'une nièce ado qui apporte un éclairage sur sa génération, mais c'est un personnage fort et authentique. Je l'aime bien cette Clara. Tout comme les membres de l'équipe. C'est ce qui fera la force de la série " di Lazio" je pense, on a envie d'y retourner pour retrouver les personnages.
Merci donc aux éditions Syros pour cette découverte tant de l'auteur, que de l'inspectrice di Lazio.
Quelques bémols cependant : le début de la lecture, j'ai été un peu frustrée par le manque d'empathie envers les deux amoureux, mais on comprend rapidement pourquoi car seule leur ombre poursuivra la lecture avec nous. Frustration vite oubliée et pardonnée.
Mais le titre ! Si celui-ci a été le déclencheur du choix de ce livre, car le réseau snapchat est effectivement une mine pour tout psychopathe, ce n'est qu'un effet de manche. Il n'est question que de réseau en général et de façon superficielle. Et c'est plutôt malin, car c'est ce qui fait que le roman vieillira bien dans un monde où les technologies se périment vite. le roman aurait tout à fait pu s'appeler : cyberkiller, instakiller etc. Attention, à ne pas décevoir les attentes de certains ados.
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C'est avec grand plaisir que je continue ma découverte des différentes enquêtes de la commissaire Clara di Lazio et de son équipe. J'ai retrouvé dans ce second opus le côté profondément humain, faillible, et donc attachant des enquêteur.ices.

Dans Snap Killer, Clara va ainsi être confrontée à la venue imprévue de sa nièce, Lilo, qu'elle n'a pas vue depuis des années. Venue qui va chambouler son quotidien, et lui permettre de renouer des liens avec sa soeur. En parallèle, elle va enquêter sur la mort d'un lycéen retrouvé pendu dans son lycée. Une mort qui va la pousser à enquêter sur un suicide, suite à une situation de harcèlement, survenu six mois plus tôt.

***

Les thématiques abordées dans ces romans policiers sont résolument modernes et ancrées dans notre époque. Ici il s'agit donc du harcèlement, un fléau qui touche nombre d'adolescents, faisant de nombreuses victimes.

Le rythme est toujours aussi bien emmené, avec de courts chapitres qui alternent pour mieux nous tenir en haleine. La plume de Sylvie Allouche est précise, elle fait mouche.

Snap killer fut pour moi une lecture addictive, c'est un ouvrage dont on tourne les pages comme on regarderait une bonne série policière, attendant avec impatience le dénouement. Je suis vraiment fan de cette saga !
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Le commentaire de Cathy :
Du jour au lendemain la jeune Garance se trouve victime de harcèlement, qui est la personne qui lui gâche la vie ? Ne supportant plus cela, elle va commettre l'irréparable. Quelques mois plus tard le corps d'un élève de terminale est retrouvé, pendu par les pieds dans l'enceinte de son lycée, la commissaire Clara di Lazio est chargée de l'enquête, aucun témoin, mais beaucoup de suspects. Est-ce que le meurtre du jeune homme a un lien avec le suicide de Garance ? Ce roman est particulièrement bien écrit, la thématique du harcèlement fait partie des sujets abordés et je trouve que Sylvie Allouche s'en est très bien sortie. Impossible de lâcher ma lecture une fois commencée, j'ai tourné les pages avec curiosité pour suivre et découvrir ce qu'il allait arriver aux différents personnages. Une intrigue et un suspense qui m'a tenu en haleine et j'ai été surprise lorsque j'ai découvert le coupable, je ne l'avais pas vu venir celui-là et c'est génial de se faire avoir comme ça. le style de l'auteure est très agréable et j'ai aimé sa plume que je trouve limpide, le personnage de la commissaire m'a beaucoup plu et j'ai bien évidemment envie de la découvrir dans une autre de ses enquêtes. Ce roman est catalogué dans la catégorie young adult, mais je vous assure que l'adulte plus tellement young que je suis, a beaucoup aimé et apprécié sa lecture.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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