Tout peut s'oublier

Ce roman traite d'une problématique rencontrée par nombre de parents français séparés, en présence d'un enfant issu d'une relation avec un(e) japonais(e).

En effet, en France, chaque parent est par principe légalement titulaire de l'autorité parentale, qui implique des droits et des devoirs à l'égard de leur enfant mineur. En cas de séparation, les parents continuent de l'exercer conjointement et d'élever ensemble leurs enfants.

Au Japon, il n'existe pas de partage de l'autorité parentale. En cas de séparation, un seul des deux parents maintient des droits sur son enfant, l'autre n'est alors légalement plus rien pour lui.

En cas de couple mixte, si le parent japonais décide de retourner au Japon avec son enfant, il en a le "droit" même sans en avertir l'autre. Pour la loi japonaise, il n'y a pas enlèvement d'enfant. le parent français perd ainsi son enfant.

C'est ce qui arrive au personnage principal de ce roman, Nathan.
Le lecteur y suit son combat pour retrouver son fils Léo, et surtout, pour retrouver sa place de père.
On plonge dans son passé, ses souvenirs de Kyoto, la rencontre avec sa femme...

Bien que ce roman soit une fiction, il dépeint, je pense, parfaitement la réalité des parents malheureusement confrontés à ce cas de figure.

Je trouve cependant dommage que certains personnages ne soient pas assez exploités. On reste parfois sur notre faim.

Bonne lecture dans l'ensemble. Livre qui se laisse lire, sans prise de tête.

C'est l'histoire d'un enlèvement parental, une mère japonaise qui rentre au japon avec le fils qu'elle a eu avec un français. Où l'on suit le cheminement d'un père, dans la découverte de cet en enlèvement et sa bataille pour le retrouver.

L'histoire est un peu longue à mon sens, certaines parties traînent trop sur la longueur, sont là pour créer du volumes mais ne sont pas forcément nécessaire.

L'histoire est touchante, on s'attache et on est en colère.

J'ai lu ce roman très rapidement. J'ai déjà découvert la plume d'Oliver Adam dans Je vais bien ne t'en fais pas, c'était un plaisir de le lire dans Tout peut s'oublier. L'histoire s'ancre dans une réalité très contemporaine et réelle : celle des disparus. Qu'ils soient partis à l'autre bout du monde ou dans une autre ville, les émotions sont les mêmes.
Outre la réalité effrayante dépeint par le couple Nathan et Jun, j'ai trouvé le roman long par moment. Mais cette longueur était peut-être une manière de faire vivre au lecteur l'attente qu'ont subi les personnages du roman… Je ne sais pas.
J'ai personnellement été bien plus touchée par Lise, un personnage secondaire, que par le personnage principal que j'avais envie de secouer à plusieurs reprises pendant ma lecture. Pourtant, j'ai aimé le suivre dans cette quête et je garde un souvenir particulier de l'épilogue qui pour moi se termine d'une manière parfaite, laissant au lecteur le loisir de tout s'imaginer.
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L'histoire n'est pas très gaie certes, mais on est prévenu dès le résumé. C'est toujours très intéressant de voir les différences de cultures et ces gens qui s'évertue à penser que rien ne peut les séparer pas même cette différence justement.
Après je les comprends l'amour peut vous faire faire des tas de choses....heureusement toutes ces histoires ne se terminent pas ainsi !!
Le livre est bien documenté, les paysages bien décrits, ça vous donne presque envie d'y aller !!

Olivier Adam a ses thèmes de prédilection: le couple et la Bretagne.Dans son dernier roman Tout peut s'oublier,il aborde un faits divers l
dans les journaux il y a quelques mois: l'impossibilité pour un père marié à une japonaise de voir son enfant une fois celle-ci repartie dans son pays. le sujet est bien traité ,on lit avec plaisir ce roman où l'on retrouve la petite musique d'Olivier Adam.