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3,71

sur 429 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nathan a divorcé de Jun, une céramiste japonaise qui s'était installée en Bretagne. Un jour qu'il passe chez elle récupérer leur fils Léo, il trouve un appartement vide. Jun est repartie dans son pays natal, sans l'en informer. Il se rend alors au Japon malgré les nombreuses mises en garde de ses amis : la loi japonaise stipule qu'en cas de séparation, la garde de l'enfant d'un couple mixte est automatiquement attribuée au parent nippon et ne reconnaît ni droit de visite ni garde alternée…

En parallèle à la quête de Nathan se déroule celle de deux frères à la recherche de leur soeur disparue elle aussi au Japon, qui sont parvenus à attirer l'attention des médias, sans pour autant que leurs recherches avancent beaucoup. Nathan les croise à plusieurs reprises, et échange avec eux sur le peu d'enthousiasme de la police nippone à aider les Français, dans un cadre qui frise l'incident diplomatique. le système judiciaire japonais semble avoir des pratiques d'un autre âge. On a la sensation, malgré toute l'admiration que le protagoniste – et comme souvent chez Olivier Adam, le narrateur-auteur – semble vouer au Japon, qu'il se heurte à un mur impénétrable, bâti sur des conceptions à l'opposé des nôtres et, par moment, anti françaises. Au pays du matin calme, il ne fait pas bon s'immiscer dans des traditions séculaires et se montrer insistant, Nathan l'apprend à ses dépens. D'ailleurs, il paraît un peu falot, ce personnage, qui subit coup sur coup deux ruptures amoureuses, face à des femmes dotées d'une forte personnalité ; sa détermination à essayer de retrouver coûte que coûte son fils est un peu contradictoire avec son mode de vie solitaire et peu avenant, son caractère désabusé et passif, raison sans doute de l'animosité féroce que nourrit son ex-femme à son égard. Olivier Adam a pour habitude de mettre en scène son double littéraire, et le fait cette fois sans trop de concessions, comme un miroir en négatif. Ce Nathan ne paraît guère attachant, sauf dans son affection pour son fils. Il n'a pas l'autodérision de Paul Lerner, cet écrivain en manque d'inspiration d'Une partie de badminton, et les intrusions de l'auteur en rajoutent encore à la froideur d'un récit somme toute assez glaçant, malgré la beauté des paysages bretons et japonais.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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C'est somme toute une histoire assez classique, un couple de deux cultures différentes s'aime, fait un enfant ... et ensuite divorce !
C'est là que le choc culturel s'exprime le plus, et dans ce roman d'Olivier Adam, il s'agit de l'union d'un brave français avec une japonaise qui a accepté de suivre son homme en France.
Hélas pour notre Nathan, Jun, après le divorce, disparait soudainement et retourne au Japon où les lois sont différentes, où l'enfant appartient exclusivement à son parent japonais.
Nathan, tombant de haut, fera tout pour retrouver son fils au pays du soleil levant, tout en sachant que ce sera compliqué.

C'est un sujet intéressant mais triste, bien raconté, mais avec des personnages secondaires qui apparaissent, dont on pense qu'ils auront un rôle à jouer ou pour lesquels on voudrait imaginer une suite, mais qui ne réapparaissent plus dans la suite de l'histoire.
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Nathan est marié à Jun, une japonaise qui a quitté Kyoto pour le rejoindre en Bretagne. Sans qu'il ne comprenne très bien pourquoi, ils divorcent alors que leur fils unique a 5 ans. Et puis après quelques mois de garde partagée, Jun disparaît du jour au lendemain. le cauchemar commence pour Olivier.
Un roman profondément triste qui secouera n'importe quel parent. Comme souvent chez Olivier Adam, une tranche de vie ancrée dans l'actualité, un témoignage d'un moment particulier de la vie d'un Monsieur Tout le monde, qui ne donne ni leçon ni perspective. Je n'ai pas trop aimé car je n'avais pas besoin qu'on me rappelle que la vie est parfois dure et absurde. Bref si vous n'avez pas le moral, passez votre chemin...
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Un livre plaisant qui a la particularité d'avoir une partie qui se déroule au Japon, permettant de confronter deux cultures à travers la thématique abordée.
Nathan, divorcée, découvre un jour que sa femme est repartie au Japon avec son fils...
Une histoire sans complaisance, puisque le personnage principal ne se dépeint pas comme une victime (l'homme parfait abandonné par sa femme), mais bien comme un homme dont on comprend que sa femme puisse le quitter, vu son inaction devant les choses de la vie. La rencontre de deux êtres abîmés par la vie est également intéressante. J'ai aimé cette façon qu'ils ont de peu à peu se rapprocher, sans vraiment s'investir dans la relation au début, mais en comptant petit à petit de plus en plus l'un pour l'autre. Cela donne une belle couleur à ce texte ; ces blessures de la vie qui ne se refermeront jamais, mais sur lesquelles ils sauront reconstruire une histoire d'amour.
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Alors que je suis fan inconditionnelle d'Olivier Adam, son nouvel opus m'a laissée sur ma faim..
Dans ce tout nouveau roman, le narrateur part à la recherche de sa compagne japonaise et de leur fils qu'elle a enlevé pour retourner vivre au Japon.
Combat perdu d'avance quand on sait que les lois sur le divorce et la garde d'enfants ne sont pas les mêmes qu'en France..
Si la détresse de ce père est palpables, réaliste, si la plume d'Olivier Adam garde toujours ce même charme et module tristesse et espoir, il m'a cependant manqué quelque chose et j'ai été vite lassée par les descriptions des lieux mais aussi agacée par 2 choses : un name-dropping continuel (noms de cinéastes, d'auteurs..) qui donne un sentiment de boboitude exagéré, et une critique à peine voilée du milieu culturel français, de la macronitude, de la société.. (un peu comme dire "je suis un as du potage mais je crache dedans " - image mal choisie, mais bon..)
Bref, si je veux connaitre les opinions politiques ou sociétales d'un auteur, j'aime bien que ses romans la rendent finement, et là c'était tellement gros sabots que ça m'a énervée !
.
Bref, "Tout peut s'oublier" porte bien son titre, je ne pense pas qu'il fasse date dans mes souvenirs de lectrice..
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Je sors mitigée de ce livre dont j'ai trouvé le rythme très lent. J'avais beaucoup aimé le dernier livre que j'avais lu de cet auteur et décidé de lire celui-ci dans la foulée. Si le sujet est intéressant, j'ai quand même eu du mal à vraiment entrer dans cette histoire. Les personnages, malgré leur détresse, ne m'ont pas vraiment touchée et j'ai trouvé la fin très décevante.
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Olivier sait raconter des histoires. Celle-ci a le mérite de nous renseigner sur les mariages mixte avec des Japonaises. Un conseil, si vous tombé amoureux d'une femme de là-bas, surtout pas d'enfant. Je le dis sur un ton badin mais il semblerait que le droit ne s'applique pas au Japon quant à la garde des enfants. Un vide juridique sidéral condamne tout père français à l'abandon pur et simple de sa progéniture. Aucun accord n'est possible et la rigidité du système vous fait passer par la case prison. Une fois dit cela, le roman se lit vite, on compatit à la douleur de Nathan, on se promène dans la bonne ville de Saint-Malo, les portraits et les situations sont archétypales, un clin d'oeil à l'actualité via la crise des gilets jaunes. C'est plaisant à lire, vite lu, vite oublié serais-je tenté de dire.
Un bon sujet de film, l'on voit très bien Guillaume Canet dans le rôle de Nathan.
Rien à ajouter.
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J'ai découvert l'auteur par ses titres jeunesse, et j'avais envie de le lire dans un tout autre registre. J'ai donc jeté mon dévolu sur son dernier roman en date.

Si j'ai retrouvé avec plaisir la plume captivante de l'auteur, le titre, quoique je l'ai apprécié, m'a laissé perplexe. En effet, au regard de la quatrième de couverture, je m'attendais à lire le récit du combat d'un père pour récupérer ne serait-ce qu'une partie de la garde de son fils. Mais une fois le roman achevé, j'ai l'impression d'avoir lu un récit plus proche du documentaire que du récit romanesque.

D'une part, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Nathan tout comme Jun me sont apparus assez antipathiques. le premier est du genre à se laisser porter, à suivre le mouvement et à changer de direction en fonction du sens du vent, un comportement qui m'horripile. La seconde se heurte à la dure réalité : rien ne correspond à l'image idéalisée de la France dont les films l'ont nourrie. Si j'ai eu envie de compatir à son sort de déracinée, et à sa déception, je n'apprécie pas non plus les gens qui refusent d'accepter que la condition dans lesquelles ils vivent est le résultat de leurs choix en grande partie.

D'autre part, si le livre se révèle très intéressant de part les thèmes qu'il aborde, le désir de l'auteur de mettre en scène les différences culturelles entre la France et le Japon, notamment en matière de justice et de garde d'enfants, finissent par donner au roman un côté très didactique. J'ai donc appris beaucoup de choses dont j'avais eu ouï dire, mais ce n'est pas vraiment ce dont j'avais envie en achetant ce livre.

La fin du roman n'a rien fait pour lever ma perplexité : je n'ai pas compris le dernier acte de Jun envers Nathan, quant à la réaction de Nathan, elle a finit par me le rendre détestable jusqu'au bout, mettant en exergue son côté suiveur d'ordre.

En bref, un roman qui me laisse mitigée. J'aime toujours autant la façon d'écrire de l'auteur, mais ce titre là n'a pas fait mouche.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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On retrouve dans ce roman le type de héros cher à Olivier Adam, un homme solitaire et rêveur au caractère renfermé, mélancolique, une personnalité peu encline aux contacts sociaux et mal à l'aise avec les sentiments et les démonstrations d'affection. Ici cet homme est en plus un père à la dérive, complètement désemparé, confronté à une situation inextricable, un homme pour lequel on ne peut qu'éprouver beaucoup d'empathie.

Olivier Adam nous invite comme souvent à un voyage en Bretagne mais cette fois s'ajoute un voyage à Kyoto au Japon où il va être plus question de lieux, de paysages que d'atmosphère et de culture nippone au sens large. Au travers de son combat Nathan découvre une image bien différente du Japon qu'il aime avec le manque de méthode et de rigueur des autorités locales, le rouleau compresseur de la justice et les effroyables méthodes utilisées en centre de détention. La délicatesse, la pudeur, la discrétion qui caractérisent pour lui le Japon sont bien loin, même si la personnalité de sa femme l'avait déjà étonné, Jun n'avait pas ni la retenue ni l'impassibilité généralement attribuées aux japonais.

Ce roman m'a permis de découvrir la loi en vigueur sur l'autorité parentale au Japon, l'absence de convention avec les autres pays et le vide juridique auquel sont confrontés les pères de couples mixtes. J'ai apprécié ce roman pour son thème, le drame des pères séparés de leur enfant, leur difficulté à faire reconnaitre leurs droits, leur impuissance face aux législations en vigueur dans certains pays quand leur enfant a été kidnappé par la mère. Par contre je n'ai pas compris pourquoi Olivier Adam a parsemé son texte d'expressions triviales qui n'apportent rien au récit, il a peut-être voulu introduire un peu de légèreté sur un sujet grave mais j'avoue que cela m'a un peu agacée. J'ai apprécié ce roman surtout pour sa dernière partie, le début m'a moins convaincue. Une histoire touchante qui m'a émue même si pour moi ce n'est pas le meilleur roman de cet auteur.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Lors d'un de ses voyages au Japon, Nathan rencontre Jun et c'est le coup de foudre. Jun décide de suivre Nathan et de s'installer en France. Après quelques années de mariage et la naissance de Léo, le couple se sépare. Puis un jour, c'est un vrai cauchemar pour Nathan, Jun est repartie au Japon avec Léo.
À travers ce livre, l'auteur veut dénoncer une des lois japonaises qui dit qu'en cas de divorce, l'enfant est confié à l'un de ses parents qui en a la garde à temps complet. C'est d'ailleurs souvent la mère. Mais lorsqu'un des parents est étranger, il perd totalement la garde. le pays du soleil levant protège coûte que coûte ses ressortissants. Nathan a conscience qu'il prend des risques en partant au Japon afin de revoir Jun et Léo. Il sait que des ressortissants français ont été emprisonnés pour cela. Mais peu importe, c'est son fils avant tout. Olivier Adam va nous faire découvrir les dessous d'un pays qui nous semble bien rangé, respectueux…à travers l'histoire de Nathan.
Personnellement, j'ai trouvé ce livre intéressant pour cela, mais j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs surtout au début, en fait jusqu'à ce que Nathan parte à la recherche de son fils. Pour moi, il y a des pages en trop et je n'ai pas forcément été embarquée par cette histoire.
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