C'était au temps où les salles noires étaient nombreuses, un temps où les villes avaient souvent plusieurs cinémas de quartier. Des petits villages avaient même avaient leur propre salle qui, à l'occasion, se transformait en théâtre ou salle de fête.
C' était le temps où ni les journaux télévisés ni internet n'étaient les principaux vecteurs de l'information . C'était au cinéma, avant le film que l'on prenait connaissance de l'actualité de la semaine écoulée et, dans les grandes villes, des vendeurs de journaux , tels de hérauts, apostrophaient les passants pour tenter de leur vendre l'édition du soir.
Le 13 mai 1961, alors qu'il sort d'un cinéma où il a vu Gary Cooper triompher de trois tueurs, un homme tombe sur cette phrase titre « Gary Cooper est mort ! »
Pierre Achard qui, dans les années 70 deviendra critique de cinéma et journaliste veut alors en savoir plus sur les acteurs et actrices qui le faisaient vibrer.
Il se rend compte qu'après le mot « Fin » « The end » du film, il y a une fin des personnages. Avant ça, ils ont eu une vie. Il se rend compte que ces stars étaient des hommes, des femmes avec une histoire propre. Il décide de se pencher sur leur vie.
Dans le livre « Boulevard du crépuscule » , il parle ainsi de grandes star de son époque : Gary Cooper, Mongomery Clift, William Holden,
Marilyn Monroe,
Steve McQueen, John Wayne, Humphrey Bogart,
Errol Flynn,Jean Harlow, Jane Mansfield,
Rock Hudson, Natahlie Wood, Audrey Hepburn, Carol Lombard, Clarck Gable, Alan Ladd, Jeff Chandler et tant d'autres.
Un livre qui se lit comme un roman et dans lequel les personnages apparaissent en êtres humains autant qu'en stars. Mais, souvent, sans qu'on le veuille, ces vedettes nous apparaissent sous le costume de héros ou d'héroïnes qui nous ont tant marqués. Un livre empreint de nostalgie